Catégorie : Tests

Test de la caméra de document IPEVO VZ-1 HD

Une caméra de document permet de filmer un document, afin de le projeter sur un écran via un beamer. C’est devenu un incontournable des salles de sciences et des auditoires et cela remplace très avantageusement un rétroprojecteur dans les salles équipées de beamers. Avantageusement… c’est encore une autre histoire; le prix moyen d’une telle caméra étant similaire à celui d’un rétroprojecteur.

C’est à ce stade qu’entre en scène l’entreprise IPEVO, qui propose plusieurs caméras de documents à des prix oscillants entre 90 et 150$. Pourquoi un prix en dollars? Simplement parce qu’il n’y a pas de distributeur en Suisse pour le moment. Une commande sur Amazon.com plus tard, avec une facture en francs suisses et une livraison en moins d’une semaine, et voilà un petit test de l’IPEVO VZ-1HD!

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Les caméras IPEVO Ziggy HD et VZ-1 HD

 

La caméra IPEVO VZ-1 HD utilise le même capteur et principe de fonctionnement que la Ziggy HD. Par contre, elle offre une forme plus compacte, qui permet un déplacement aisé, une fois pliée.

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Sa deuxième particularité est de disposer d’un port VGA et de pouvoir se connecter directement à un beamer grâce un câble, sans avoir besoin d’un ordinateur. Dans nos classes, les beamers disposent d’un double câblage: HDMI pour l’ordinateur, plus un câble VGA en réserve. On peut donc y brancher la caméra directement dessus.

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Son alimentation se fait directement par le port USB. Elle ne nécessite donc pas de prise de courant, lorsqu’elle est connectée à un ordinateur. Lorsqu’elle est connectée à un beamer, il faut utiliser un transformateur, du style chargeur iPhone (fourni avec la caméra) pour alimenter le câble USB via un prise électrique.

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Il n’est pas nécessaire d’avoir fait l’EPFL pour brancher la caméra.

En voyant la forme du pied, j’avais un doute sur la stabilité de la caméra. Ces doutes sont infondés, quelle que soit la position de la caméra. Ce pied est de dimension réduite, ce qui permet de le placer sur une petite table sans problème.

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Comme la caméra est prévue pour fonctionner sans ordinateur, tous les réglages possibles à travers le logiciel de projection se retrouvent aussi sur la caméra: débrayage de l’autofocus, réglage de l’exposition, sélection de la résolution…

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Chose intéressante: la tête contenant la caméra peut pivoter, afin de s’adapter à toutes les positions possibles.descript_10-150317

Une fois branchée à un Mac, la caméra est tout de suite reconnue, sans avoir besoin de pilote. Elle est ainsi immédiatement disponible dans PhotoBooth ou pour faire de la visioconférence. A noter qu’elle ne dispose pas de micro intégré.

IPEVO fourni le logiciel Présenter. On y retrouve les principaux réglages proposés sur la caméra, ainsi que des modules de capture d’écran et d’enregistrement de vidéos, pour préparer par exemple une démonstration ou un tutoriel.

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La fonction Split Screen permet de brancher deux caméras IPEVO et de les projeter côte à côte.

La caméra étant dotée d’une petite lampe led, elle peut filmer des petits objets de près (distance minimum: 5cm). Elle dispose aussi d’un zoom numérique.

Cette caméra a quand même des défauts; à commencer par le câble qui relie la caméra au pied un peu rigide. Une caméra Ziggy HD peut être bien plus facilement orientée que la VZ-1 HD, grâce à son pied articulé. En très haute résolution, le taux de rafraîchissement de l’image est relativement bas. Dans le cadre d’une démonstration, on choisira donc de privilégier la vitesse à la qualité. Dans le cadre d’une projection de document, par contre, on privilégiera la qualité. Enfin, son dernier désavantage est de ne pas avoir de distributeur en Suisse. Il est nécessaire de passer par Amazon.com pour la commander.

Cette caméra a un rapport qualité/prix peu commun. Elle sera autant utile pour une dissection en sciences, pour présenter un montage électronique, pour une manipulation particulière en couture, ou pour créer un pas-à-pas.

 

Lien Amazon pour commander la caméra IPEVO VZ-1HD

 


Comparatif K8400 – Ultimaker 2: test d’impression

vsIl est temps de passer à un test comparatif d’impression entre la Vertex K8400 et l’Ultimaker 2. Afin de comparer ce qui est comparable, j’ai utilisé deux filaments semblables: le PLA orange de RepRap Austria, en 2.85mm pour l’Ultimaker 2 et en 1.75mm pour la K8400. Il s’agit d’un filament d’entrée de gamme, que j’utilise pour mes prototypes. Je réalise naturellement la même pièce sur les deux imprimantes, en utilisant Cura dans les deux cas. La hauteur de couche est aussi similaire, réglée à 0.1mm. La différence tient au fait que l’Ultimaker utilise les réglages par défaut de Cura, alors que pour la K8400, j’optimise depuis 3 mois ces réglages.

Comme modèle, j’ai choisi le robot qui sert de logo à Ultimaker. Il a été  imprimé à l’échelle 1:1 et sans support, avec un taux de remplissage de 20%.

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Voici les résultats:

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Le rendu est relativement similaire. La K8400 donne un résultat un peu plus lisse, mais l’Ultimaker est plus régulière. Pour ce qui est des mains, il est pratiquement impossible de les imprimer sans support. Mais l’Ultimaker 2 s’en sort mieux que la K8400 grâce à ses deux ventilateurs au niveau de la tête d’impression. Il est difficile de départager les deux; les résultats sont proches et chaque impression a des petits défauts, mais rarement les mêmes!

 

En conclusion, avec plus d’expérience et des réglages plus fins, l’Ultimaker 2 a encore un gros potentiel de progression, là où je commence à stagner avec la K8400. Il n’en reste pas moins que je suis très fier du travail accompli sur ma petite imprimante à 600.-. Sa qualité n’a rien à envier à une imprimante à 2500.-! Ceux qui achètent une K8400 partent sur une bonne base.


Comparatif K8400 – Ultimaker 2: le chargement-déchargement de filament

vsSi tant la Vertex K8400 que l’Ultimaker 2 sont très similaires par leur fonctionnement, avec un extrudeur de type Bowden et une architecture semblable, certains points diffèrent, à commencer par le chargement-déchargement du filament.

Chargement du filament:

Dans le cas de la K8400, la bobine est fixée de côté, de même que l’extrudeur. Il faut y insérer manuellement le filament de 1.75mm jusqu’à le voir apparaître dans le tube de teflon. Ce n’est qu’à ce moment que l’imprimante chauffe la tête et charge le filament. L’Ultimaker 2 commence par chauffer la tête, puis effectue un retrait d’un éventuel filament, avant de mettre en route lentement l’extrudeur dans le sens du chargement. On y insère alors un filament de 2.85 à 3mm. Il faut ensuite enfiler le filament dans l’extrudeur, le pousser fortement jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par la roue crantée. Alors seulement, on valide l’action sur le bouton de contrôle. Le filament est à ce moment rapidement entraîné dans le tube de teflon jusqu’à la tête.

Problèmes rencontrés:

Velleman K8400: si le filament est courbe, il est souvent difficile de le faire passer à travers l’extrudeur. Il faut le rendre le plus droit possible, ou le guider dans l’extrudeur à l’aide d’un petit tournevis.

Ultimaker 2: le fait d’avoir mis la bobine derrière l’imprimante rend son accès très difficile, en particulier dans un espace restreint. Il faut pouvoir tourner en partie l’imprimante, gérer ce qui se passe à l’arrière tout en gérant le bouton à l’avant. Pour le coup, c’est une fausse bonne idée. Un autre problème rencontré: une fois le filament arrivé à la tête, on entend l’extrudeur qui patine. Le filament n’avance alors plus. La solution est simple: l’aider en le poussant dans l’extrudeur.

Retrait du filament:

Le retrait du filament est similaire sur les deux imprimantes: la tête chauffe d’abord, avant que l’extrudeur ne se mette à tourner en marche arrière afin de retirer le filament. Ce qui surprend sur l’Ultimaker 2, c’est la vitesse de retrait, très rapide. On a intérêt à être prêt à enrouler la bobine en même temps que le filament revient, sinon on se retrouve avec du filament partout sauf sur la bobine. Sur la K8400, tout se fait plus tranquillement… peut-être trop tranquillement, ce qui provoque dans certains cas un blocage du filament dans la tête… et nécessite un démontage de cette dernière.

La bonne idée

Sur la K8400, la bonne idée se situe au niveau des supports de bobine, montés sur roulements à billes.

Sur l’Ultimaker 2, grâce à l’alimentation 24V/210W, la tête chauffe très rapidement, ce qui rend le processus de chargement-déchargement très rapide.


Déballage de l’Ultimaker 2

Nous avons commandé une imprimante 3D Ultimaker 2 pour notre école, pour épauler notre vénérable k8200/3Drag.

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Ultimaker est une entreprise néerlandaise, réputée pour la qualité et la fiabilité de ses imprimantes open source. Si l’Ultimaker original était vendue en kit, avec un châssis en bois, l’Ultimaker 2 est livrée montée, pratiquement prête à l’emploi, avec un châssis plastique et métal.

L’Ultimaker 2 peut être commandée à la CADEV au prix de 2450 CHF.

En comparant la taille du carton avec la Vertex K8400, on se rend compte qu’on part sur une imprimante d’une taille similaire.

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A l’ouverture du carton, on trouve un câble (européen), le mode d’emploi (en anglais, mais la version française est téléchargeable sur le site d’Ultimaker), des autocollants, le plateau de verre et une bobine de 750gr de filament de PLA bleu 3mm.

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Ultimaker ne fait pas les choses à moitié en ce qui concerne l’emballage. L’imprimante est particulièrement bien protégée. Cela laisse une très bonne impression de départ.

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Le bloc d’alimentation est énorme. Il fournit 220W en 24 Volts! Très bonne idée: un print test réalisé dans les ateliers d’Ultimaker par l’imprimante qu’on vient d’acquérir est glissé dans le carton.

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Un tube de colle… il ira rejoindre le matériel de bricolage de ma fille! Sinon, quelques outils basiques, un porte-bobine, une guide-filament, un câble USB et de la graisse se trouvent aussi dans le carton.

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Encore du carton…

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Deux sangles de plastique rouges bloquent la tête d’impression dans un coin pour éviter tout dégât pendant le transport C’est une excellente idée qui montre le soin apporté à cette imprimante. Naturellement, il ne faudra pas oublier de les enlever!

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Sous l’Ultimaker, on retrouve le numéro de série et le contrôleur, entièrement protégé par un couvercle métallique. Aucun risque qu’un élève y fourre ses doigts! C’est propre, c’est bien fait, mais tout reste démontable facilement. Celui qui veut bidouiller peut y aller sans devoir se battre contre des pièces en plastique clipsées!

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Le lit chauffant est protégé par une feuille de plastique (qui n’est pas mentionnée dans le mode d’emploi). Son retrait est particulièrement difficile et agaçant. Une feuille un peu moins adhésive et qui ne se déchire pas aurait été la bienvenue.

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Comparée à la Vertex K8400, l’Utlimaker 2 a sensiblement le même gabarit. Mais mieux conçue à l’intérieur, le volume d’impression est un peu plus élevé. Il n’y a par contre rien à voir en matière de finitions… là où la K8400 est un incommensurable fouillis de vis et de câbles, l’Ultimaker est sobre et discrète. On a l’impression de comparer un PC à un Mac…

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Pour preuve, comparons l’intérieur de la K8400 et de l’Ultimaker 2:

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Comme je l’ai dit précédemment, la colle ne servira à rien. J’ai directement recouvert le plateau de verre de Scotch bleu AVANT de calibrer l’axe Z. Comme le plateau de verre s’enlève très facilement, cette opération n’a rien de fastidieux. Je vais modifier ma K8400 pour avoir la même facilité.

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La tête, mais aussi les éléments mécaniques sont vraiment bien conçus et proprement réalisés.

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Lors du premier allumage, un wizzard nous guide pour calibrer l’axe Z et mettre le lit chauffant à niveau. C’est à la fois rapide et simple. Une carte SD de 4Go est fournie avec l’imprimante, avec des modèles prêts à imprimer. Voici le premier essai:

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Pas trop mal… mais peut faire mieux. C’est ce qu’on verra dans le prochain article.

 


Test de l’imprimant 3D Vertex K8400: premier bilan

Alors, cette imprimante 3D Vertex K8400? Au final, elle vaut quoi? Voici donc mon premier bilan détaillé.

Données techniques

Constructeur: Velleman

Prix: 699.-

Volume d’impression: 200 x 200 x 190 mm

Résolution: de 0.05 à 0.2 mm

Diamètre du filament: 1.75 mm

Seconde tête d’impression en option

Site de l’imprimante: http://www.vertex3dprinter.eu/

 

Construction

La construction est annoncée sans soudure. Tous ceux qui ont auparavant construit une K8200 apprécieront! J’ai néanmoins dû sortir à deux reprises le fer à souder: une fois pour étamer les fils du câble d’alimentation 230V (j’ai remplacé le câble EU fourni par un câble CH prélevé sur un vieil ordinateur) et pour réparer un fil arraché d’un ventilateur. Rien de dramatique, donc.

Les instructions ne sont qu’en anglais, mais chaque étape est richement illustrée et les indications sont toujours précises. Je n’ai trouvé qu’une erreur (à ma connaissance, il n’est pas indiqué à quel moment serrer les vis des moteurs). Au final, le montage ne pose pas de problème particulier, à condition d’être très méticuleux et organisé pour ne pas perdre le grand nombre de pièces. Pour ma part, j’ai opté pour la solution de les laisser dans leurs sachets. Ceux-ci sont soigneusement numérotés. Certains utilisateurs ont eu des pièces manquantes. Cela n’a pas été mon cas. Un bon point: chaque étape commence par la liste des pièces. Il suffit de passer la souris sur le nom de la pièce pour savoir dans quel sachet elle se trouve.

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La principale difficulté réside dans l’appréciation des instructions du genre « serrez fermement », « doit se déplacer librement »… Dans les faits, les vis du châssis ne doivent pas être trop serrées afin de permettre le jeu nécessaire pour que les axes puissent ensuite se déplacer librement.

Le câblage ne pose pas de problème non plus. Par contre, il y a une grande différence entre l’imprimante présentée sur le site de Velleman et celle que nous construisons… comparez les câbles:

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La publicité: les câbles sont noirs, fins et militairement alignés!

Et voici la réalité:

La réalité est plus... colorée...

La réalité est plus… colorée…

Un point délicat du montage réside dans l’alignement des axes. Or, une solution toute simple a été développée par un membre de la communauté:

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Grâce à cela, l’alignement s’est déroulé sans le moindre problème!

La durée de construction est d’environ 8 à 10 heures pour une personne adroite et 12 à 14 heures pour les autres. Ceux qui ont déjà construit une imprimante 3D seront naturellement avantagés: ils connaissent les points particulièrement importants et comprennent la structure de l’imprimante.

 

Logiciels

Velleman annonce l’imprimante comme étant « Repetier – CuraEngine – Slic3r (RepRap compatible) ». On peut donc s’attendre à un support Mac OSX, tout comme c’était le cas pour la K8200. En réalité, seul Windows est supporté. Velleman argumente qu’ils utilisent la dernière version de Repetier-host pour Windows, utilisant Cura comme slicer. Or, la version Macintosh est très en retard. C’est un peu léger comme argument, dans la mesure où Cura tourne parfaitement sur Mac et fonctionne parfaitement avec la K8400! Il suffit de fournir un fichier de configuration. Heureusement, la communauté s’en est chargée. A partir des valeurs de configuration, j’ai affiné mes réglages. Mon fichier de configuration pour Cura est disponible ici: K8400_Cura_config.ini

Pour la mise à jour du firmware, la version Arduino pour Mac fonctionne parfaitement. Bref, même si Velleman ne le supporte pas directement, la K8400 est 100% compatible Mac!

Pour l’impression, tout se passe avec un module stand-alone. On envoie le fichier G-Code créé par le slicer sur une carte SD, qu’on introduit ensuite dans le module. Son fonctionnement est simple et classique.

 

Mécanique

Mécaniquement, la K8400 est similaire à l’Ultimaker, si ce n’est que le bois est remplacé par le plastique.

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Le plastique de la K8400 a l’avantage de ne pas travailler ni d’être sensible à l’humidité, par contre, on perd sans doute la souplesse pour les ajustements mécaniques.

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Le point faible de la K8400 se situe au niveau des poulies des axes: en aluminium, avec une gorge trop fine et donc un filetage trop court et fragile. Si on ajoute à cela des vis pointues, il n’y a qu’un petite partie du filetage utilisé, qui finit vite par lâcher. J’ai résolu le problème en utilisant une vis M4 issue d’un support de disque dur pour réparer la chose. Velleman va proposer de nouvelles poulies avec deux pas de vis et des vis plates.

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C’est du bricolage, qui devrait tenir le temps qu’ils nous trouvent une solution durable. Le problème est que Velleman, au lieu d’utiliser des poulies standards (16 ou 20 dents), utilise une poulie à 19 dents, sans doute faite sur mesure… donc des frais importants.

Un autre point problématique: le bruit! Les ventilateurs utilisés sont bruyants, en particulier le ventilateur principal de la tête, qui émet en plus des bruits mécaniques. A ce stade, je n’ai pas assez de recul pour identifier si un bruit est signe d’un problème ou s’il est normal.

Enfin, je trouve étrange la tige filetée de l’axe Z, dont l’une des extrémités est laissée libre. Ça ne me plaît pas et cela engendre des vibrations. Un  membre de la communauté propose déjà une solution.

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J’ai donc commandé une poignée de roulement à billes en Chine…

Enfin, il reste le problème de l’absence du lit chauffant, remplacé par une feuille BuildTak fragile (voir l’article précédent). Je l’ai pour le moment avantageusement remplacé par du scotch bleu, qui fonctionne très bien avec du PLA.

Mis à part ces points, mécaniquement parlant, l’imprimante est très bien conçue et semble plutôt solide. J’apprécie en particulier les deux poignées de chaque côté qui facilitent le déplacement de l’imprimante. Il est vrai qu’on ne sait jamais où prendre certaines imprimantes. Ici, on ne se pose même pas la question.

 

La communauté

La grande force de la K8200 est sa communauté, qui interagit sur le forum officiel de Velleman et qui propose une très grosse quantité de modifications et d’améliorations sur Thingiverse. C’est l’avantage de l’open source

La K8400 est annoncée comme utilisant des logiciels open source. Elle n’est pas elle-même déclarée comme telle. je vais devoir éclaircir encore cela. La communauté, par contre, répond présente. Sur le forum de Velleman, elle s’en donne à coeur joie avec des astuces, des partages d’information, et de l’aide pour les nouveaux venus dans le monde de l’impression 3D. Si l’anglais domine, le forum accepte aussi le français. Un bon point au support technique de Velleman qui répond en général rapidement et participe activement à la vie de la communauté; et cela sans langue de bois.

Soyons clairs: la K8200 est une base excellente pour la bidouille. On peut la transformer en imprimante à chocolat ou en CNC. Ce n’est pas le cas de la K8400. Néanmoins, de nombreux projets sont déjà apparus sur Thingiverse. J’ai déjà imprimé des supports pour installer un éclairage à LED RGB Ikea.

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Une autre modification, qui sera indispensable, sera de remplacer les supports de bobine. En effet, celles de Velleman n’acceptent que des bobines avec un orifice de plus de 5cm de diamètre. Une solution pour des bobines avec un trou plus petit existe déjà.

 

Conclusion provisoire

Après quelques heures d’utilisation et quelques impressions, je suis épaté par la qualité et la finesse, même avec une hauteur de couche de 0.2 mm. Un autre point intéressant est la rapidité d’impression. Pour 699.-, la K8400 est une excellente imprimante: très bonne qualité d’impression, montage relativement simple et surtout possibilité pour 120.- d’ajouter un second extrudeur. Le particulier se fera plaisir en construisant cet impressionnant jeu de Lego et en affinant la qualité d’impression par l’expérimentation. Les écoles vont trouver une bonne alternative à l’Ultimaker, utilisant du filament standard et bon marché. Je la pense aussi moins fragile à l’utilisation que l’Ultimaker ou qu’une Replicator. Mais cela, seul l’avenir nous le dira. Un des points intéressants pour les écoles, c’est qu’elle peut parfaitement être construite par des élèves, sous supervision d’un enseignant.


Gérer son inventaire informatique avec efficacité

Depuis cette année, la DOP-UIT centralise les données des inventaires informatiques des écoles. Le répondant informatique est donc censé (entre autres toutes les autres choses) veiller à ce que cet inventaire soit à jour, malgré les collègues farceurs qui nous cachent des ordinateurs dans tous les coins ou les changent de classe sans nous avertir. C’est sans compter aussi les ordres de ma commune de vider complètement toutes les salles de classe pendant les vacances d’été. Bref, tenir un inventaire à jour sur 10 bâtiments est mission quasi impossible.

Heureusement, la DOP-UIT a enfin mis à notre disposition une base de données pour la gestion de notre inventaire, et je dois dire que c’est vraiment un outil pratique et utile. Reste maintenant à optimiser le travail sur le terrain. Voici la solution que j’ai choisie: un code barre par ordinateur et un lecteur de codes barre Bluetooth, compatible Mac OS et iOS et un iPad. Le mot-clé est mobilité. Ainsi équipé, sans fil, l’iPad est connecté à la base de données de la DOP-UIT, le scanner à l’iPad et il suffit d’un clic pour identifier l’ordinateur dans la base de données.

Voici ma sélection du matériel:

Imprimante: Brother QL-720NW avec rouleau d’étiquettes 62mm

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Cette imprimante n’est pas trop chère (169.-) et se connecte via USB, Ethernet et WiFi. Elle est compatible iOS et permet d’imprimer des étiquettes directement depuis iPad/iPhone. Le logiciel pour Mac est complètement pourri et plante régulièrement (il faut le dire… Brother, si tu me lis, ton programme P-touch Editor pour Mac est une véritable honte! J’ai rarement vu un logiciel plus pourri que celui-ci!). Nonobstant ce problème, le logiciel permet d’importer des informations depuis un fichier CSV pour imprimer des étiquettes en série. La résolution est limite pour l’impression du code-barre, mais une fois le bon angle de lecture trouvé, cela fonctionne bien. Voici ce qu’il y a sur mes étiquettes:

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  • Le nom de l’école
  • Le code d’identification interne (ici: M0197)
  • Le modèle du Mac (toujours utile)
  • Le numéro de série du Mac (qui est la référence officielle pour la DOP-UIT)
  • Le code barre basé sur le numéro de série

Si j’ai choisi d’utiliser le numéro de série pour le code-barre au lieu de l’identifiant interne, c’est par anticipation. Lorsque la gestion de mon parc informatique sera reprise par le CTIP (comme je l’espère), ce sera ce numéro qui servira de base pour l’identification des Mac. Je colle les étiquettes directement sur l’arrière des pieds des iMac (de manière à ce qu’elle soit bien à plat).

Il reste le problème du lecteur de codes-barre. Un modèle Bluetooth est vite très onéreux (plusieurs centaines de francs). Or, j’ai dû payer tant l’imprimante que le scanner avec mon argent personnel. Ma demande d’achat à la DOP-UIT a été refusée (« tâche administrative pas en lien avec l’informatique pédagogique »…), ainsi que par la commune (« gestion du matériel cantonal »). Je comprends les arguments. Ma demande est en effet particulière. Bon, comme d’habitude, c’est donc à moi de payer mes outils de travail, mais je ne vais pas encore payer 300.- pour un scanner de codes-barre. Je me suis donc tourné directement vers le marché chinois, où j’ai trouvé ceci:

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Lien direct vers le scanner sur AliExpress

Il s’agit d’un lecteur codes-barre Bluetooth 100% compatible Mac et iOS. La configuration sur le Mac a pris exactement 5 secondes. Enfin, il coûte  39.98$ (soit 40 francs), frais de port et de douane compris! Je l’ai reçu en une dizaine de jours. Une fois connecté au Mac, aucun paramétrage n’est nécessaire. Il est reconnu automatiquement comme un clavier Bluetooth. Le scanner s’éteint automatiquement au bout de 20 secondes d’inactivité. Un coup sur la gâchette suffit à le réveiller à le reconnecter au Mac. Seule étrangeté: la nécessité d’introduire un trombone à la base de la poignée pour décrocher le câble de charge. La synchronisation avec un iPad ou un iPhone n’est pas plus compliquée.

Le maniement du scanner est tellement simple qu’on en vient à regretter que les bulletins de versement des factures que l’on reçoit ne sont pas munis d’un code-barre. Cela sera bien plus rapide et pratique que ces onéreux et calamiteux crayons lecteurs de chiffre qu’on utilise actuellement.

Le scanner prend aussi tout son sens à la livraison de 30 iMacs: chaque carton possédant le code-barre du numéro de série, le contrôle de l’inventaire est vite fait!

 

[EDIT] Tant qu’à faire, autant rentabiliser le scanner de codes barre avec d’autres logiciels, comme Delicious Library, qui permet de gérer non seulement sa bibliothèque, mais aussi sa DVDthèque, son matériel informatique… et là, le scanner fait fureur: codes ISBN, numéros de série, références de matériel; tout y passe! Le logiciel possédant aussi un système de réservation et d’emprunts, on peut tout à fait imaginer l’utiliser pour la gestion des prêts du matériel audio-visuel scolaire.

[EDIT 2] Il faut changer les réglages de clavier pour utiliser le scanner, et le basculer de Suisse romand à US International-PC.


Lubrifier son imprimante 3D

Les imprimantes 3D doivent être régulièrement lubrifiées. Le problème de l’huileproduct-dry-lube est qu’elle attire et fixe la poussière, encrassant les roulements et les paliers linéaires. Depuis quelque temps, je teste un spray au PTFE (aussi appelé Téflon). La lubrification est sèche et non grasse et est anticorrosion.

Le pouvoir lubrifiant est impressionnant: jamais mon chariot ne s’est déplacé aussi bien sur les axes X et Y. Et comme la lubrification est sèche, elle ne tache pas.


Création de formes de biscuits de Noël avec une imprimante 3D

Le petit atelier de création de formes de biscuits de Noël, puis de confection des biscuits s’est bien déroulé! Et une activité validée pour les 3-4H! Voici un petit exemple des réalisations:

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Encore merci à mes testeurs préférés!

Du dessin à la forme:

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A suivre: le tutoriel pour réaliser l’activité.


Test de la liseuse Kobo Aura H2O

Ma liseuse Kobo Aura HD (testée ici) a rendu l’âme après 56 heures de lecture. Le défaut de fabrication étant pris par la garantie, elle m’a été remboursée. Entre-temps, une nouvelle liseuse est arrivée sur le marché: la Kobo Aura H2O.

Le H2O est naturellement une référence à l’eau. Cette tablette est en effet étanche! Elle est même certifiée IP67 (30 min d’immersion dans 1 mètre d’eau). L’étanchéité est assurée par un petit couvercle caoutchouté qui recouvre le connecteur USB, le bouton de reset et le lecteur de carte Micro-SD, ainsi que par un joint d’étanchéité tout autour de l’écran.

Une liseuse étanche, cela peut paraître anecdotique, mais en réalité, cela change tout! Pour commencer, on peut lire dans son bain, sans mauvaise conscience. La liseuse étant un appareil mobile par excellence, on ne craint plus ni la pluie, ni la tasse de café qui se renverse dessus et encore moins le sable de la plage! Au pire, on la passera sous le robinet pour la nettoyer… Plus de risque de griffer l’écran en voulant enlever des grains de sable. Du coup, elle prend aussi avantageusement la place des livres de recettes à la cuisine.

Par rapport à la Kobo Aura HD, plusieurs autres modifications sont à noter:

  • L’écran est de la dernière génération; un E-Ink Carta de 6.8’’ pour être précis. Et là, j’avoue avoir été conquis immédiatement. L’écran de l’Aura HD était déjà bon, mais là, c’est presque blanc! Il n’y a plus cette teinte grise dans le fond. Le contraste est donc vraiment bon; et avec l’éclairage à fond, on est très proche du blanc.
  • Le bouton pour allumer l’éclairage a disparu, pour laisser place à un réglage en glissant le doigt le long du côté gauche de l’écran. Il ne reste que le bouton d’allumage et d’extinction. Ce dernier n’est plus le truc cheap de l’Aura HD, mais un bouton poussoir agréable.
  • Fini le bel emballage et le magnifique câble USB de l’Aura HD. La H2O est livrée dans une boîte en carton traditionnelle, avec un câble micro-USB non moins traditionnel.
  • La qualité du plastique a aussi été modifiée. Le plastique mat, très beau, mais qui garde trace de toutes les empreintes, a laissé la place à un plastique plus brillant, assez agréable au touché et plus simple à nettoyer. A noter que la forme de la coque est différente; une fourre pour la Kobo Aura HD n’est donc pas compatible avec l’Aura H2O (j’ai donc une fourre presque neuve pour Aura HD à vendre, si jamais). Personnellement, étant gaucher, j’ai l’impression d’avoir mieux en mains la H2O que l’HD. Lesnumeriques.com, dans son excellent test  regrette que le plastique s’altère au bout d’une semaine. Je n’ai rien constaté de tel, après un mois d’utilisation.
  • Enfin, l’Aura H2O est un peu plus légère que la HD (42 grammes tout de même!).

Dernier détail… mais qui explique peut-être aussi la panne de ma HD: le processeur, pourtant similaire sur les deux liseuses est bien plus véloce et réactif sur l’H2O que sur l’HD. Plus besoin d’attendre presque une minute que la liseuse s’allume. C’est presque instantané. Mais dans la mesure où sortie du carton, j’ai commencé à avoir des ennuis et des soucis de réactivités avec ma HD (en dehors de cela, une excellente liseuse), et qu’elle a fini par ne plus réagir du tout, je suppose qu’il s’agissait d’un défaut de fabrication; un autre modèle HD devant être tout aussi rapide que la H2O.

Même privé de liseuse durant un long mois, je ne le regrette pas du tout; cela m’a permis de passer sur ce nouveau modèle, encore plus abouti et agréable à utiliser. Ma Kobo Aura H2O est maintenant au centre de mon activité de lecture. Après plus de 1’000 pages lues dessus, je ne ressens ni fatigue oculaire, ni n’ai rencontré le moindre problème.

Prix: 199.-


Premier test de l’imprimante 3D Cubify Cube3

L’entreprise Masset  par l’intermédiaire de M. Froidevaux, que je remercie, m’a invité à venir tester l’imprimante 3D Cubify Cube3, qui vient d’arriver sur le marché suisse. Cette imprimante, longtemps attendue, avait sur le papier des caractéristiques alléchantes:

  • Simplicité d’utilisation
  • Qualité d’impression
  • Double extrudeur pour l’impression en deux couleurs ou deux matières
  • Sécurité
  • Prix intéressant

Voyons ce qu’il en est vraiment, point par point.

Présentation générale et caractéristiques techniques

L’imprimante se présente sous la forme d’un cube enrobé d’un plastique de qualité et doux:

La chambre d’impression est éclairée par des parois lumineuses:

Les bobines sont parfaitement intégrées:

La finition irréprochable, le design élaboré et sobre et le fait que tous les détails ont été pensés et réfléchis (comme nous le verrons plus loin)faitt presque penser à un produit Apple. L’imprimante dégage une impression de qualité et de solidité. Rien à voir avec le bricolage de certaines imprimantes.

Caractéristiques techniques:

Têtes d’impression: 2
Volume d’impression: 15.25 x 15.25 x 15.25 cm
Epaisseur des couches: 70 microns (mode qualité), 200 microns (mode rapide)
Filaments: cartouches propriétaires (à priori 250 gr de filament par cartouche). ABS et PLA.

Simplicité d’utilisation

La Cube3 rend l’impression 3D à la portée de tous.  À peine sortie du carton, et elle est prête à fonctionner. Elle possède une fonction d’autocalibrage optique, qui supprime les réglages manuels fastidieux. L’impression se fait au choix par câble USB, clé USB ou par WiFi.

La vraie nouveauté tient dans l’alimentation en filament de l’imprimante. Changer le filament, faire face à des filaments cassés ou une tête bouchée est une vraie corvée ou un casse-tête et un frein à la démocratisation de l’impression 3D. Cubify semble avoir trouvé la solution: une bobine qui contient à la fois l’extrudeur de type bowden et la tête d’impression. Au remplacement de la cartouche, c’est toute l’alimentation qui est mise à neuf!

La bobine vient se ficher contre un axe d’entrainement, qui fait tourner l’extrudeur et fait avancer le filament.

La tête vient s’enficher, très simplement, dans un logement possédant une cartouche chauffante.

La tête effectue ensuite des mouvements de va-et-vient pour mettre le tube de transport du filament en place. L’installation et le remplacement en tout temps d’une bobine est à la portée du premier venu. L’écran couleur sur la face frontale de l’imprimante guide chaque étape.

Evidemment, la bobine est propriétaire et une puce électronique empêche de la remplir à nouveau soit même. Son prix, par contre, est une bonne surprise, par rapport aux bobines de la Cube2: 55.- (pour probablement 250gr de filament). J’espère, par contre,q u’une filière  de ecyclagee des bobines vides se mette en place; car elles peuvent être réutilisées.  Pour le moment, il est possible de les renvoyer en Allemagne. On reçoit alors un bon de 5$ sur l’achat de la prochaine cartouche… qui ne couvre pas les frais de port de renvoi de la cartouche vide! Cubify a intérêt à mettre en place rapidement une solution viable de recyclage gratuit pour les utilisateurs; faute de quoi, l’imprimante risque bien d’avoir de se retrouver en queue de classement des principaux tests comparatifs d’imprimante.

Je ne m’étendrai pas pour le moment sur le logiciel (lui aussi propriétaire) permettant de préparer les objets à imprimer. Pour ce que j’en ai vu, il semble très fonctionnel et possède de plus nombreuses options que le logiciel de la Cube2.

Qualité d’impression

Le test d’impression que j’ai pu observer, réalisé sur une imprimante tout juste sortie du carton et avec une résolution de 200 microns (alors que l’imprimante peut descendre à 70 microns) est concluant. Si je ne suis toujours pas convaincu par la première couche, un peu grossière, comme sur la Cube2, ente -autres à cause de la colle utilisée, pour le reste, l’impression est très fine, au point qu’on distingue à peine les couches. Les bords verticaux ne sont pas encore lisses, mais on s’en approche!

Double extrudeur

La Cube3 est dotée de deux bobines, et donc de deux extrudeurs et de deux têtes. Il est donc possible d’imprimer en deux couleurs et en deux matériaux. Actuellement, seules des bobines en PLA et en ABS sont disponibles. J’espère que Cubify sortira du PVA hydrosoluble, qui décuplerait les possibilités de l’imprimante.

Sécurité

Comme on peut le voir sur la photo ci-dessus, la partie chauffante de la tête d’impression est bien protégée. En général, quand on y a accès, c’est qu’elle est froide; dans le cas contraire, la tête est soit en train d’imprimer, soit parquée de côté, et donc inaccessible. L’imprimante est certifiée TUV pour l’utilisation par des enfants de 8 ans ou plus.

Prix

L’excellente surprise se situe au niveau du prix: au tarif éducation, l’imprimante est vendue 1250 CHF, soit un prix extrêmement compétitif pour une imprimante cl en -main, avec aut-calibrage et surtout deux têtes d’impression!
Naturellement, la logique commerciale est plus proche de celle de l’imprimante à jets d’encre: une imprimante à prix très compétitif et des cartouches onéreuses. Je ne dispose pas pour le moment de la quantité de filament présente dans les cartouches, mais je peux l’estimer à 250 gr. La cartouche est vendue 55 CHF, soit 4 fois le prix du filament de base. Mais n’oublions pas que les prix ont très sérieusement baisss depuis les cartouches de la Cube2 et que surtout, chaque cartouche de la Cube3 est livrée avec un extrudeur et une tête d’impression neufs! Cela permet une facilité d’utilisation qui, à ma connaissance, n’a pas d’équivalent sur le marché. Et cela permet de garantir sur la durée une excellente qualité d’impression.

Conclusion

La simplicité d’utilisation se paie au prix d’un système fermé, que ce soit logiciel ou matériel. Il n’y a pas d’alternative à l’utilisation du logiciel Cubify pour piloter l’imprimante et aux cartouches originale. A noter par contre que Cubify met à disposition des logiciels pour iOS et Android pour pouvoir imprimer sur la Cube3 sans l’intervention d’un ordinateur!
La Cube3 a les défauts de ses qualités: si le but est de pouvoir utiliser en classe une imprimante 3D sans configuration, très simple d’utilisation, que ce soit d’un point de vue matériel que logiciel et avec une très bonne qualité d’impression, alors la Cube3 est l’imprimante idéale! Elle sera vite déployée en classe pour une activité, utilisable même par des enseignants peu férus de technologique et surtout la qualité d’impression est à la hauteur. La Cube3 est la Nespresso de l’impression 3D.

Pour plus d’informations:

Masset S.A.
Laurent Froidevaux
En Budron B7
CH-1052 Le Mont-sur-Lausanne
Tél. 0848 800 847
http://www.massetsa.ch


Bloguer facilement (sur WordPress) avec Blogo

[MISE A JOUR 27 DECEMBRE]

Blogo est à la fois cher et il ne fonctionne pas. La plupart du temps, lors de la publication d’un billet contenant des images, je reçois un message « The request timed out ». Le billet n’est bien sûr pas publié. J’ai testé le logiciel sur plusieurs Mac, sur plusieurs blogs sous WordPress, et le problème est toujours le même. Et inutile d’attendre de l’aide des développeurs de Blogo: le problème a été signalé il y a 3 semaines et j’attends toujours une quelconque aide.

J’ajoute enfin que la gestion des catégories est calamiteuse. C’est extrêmement dommage, car pour le reste, le logiciel paraissait prometteur. 

[/MISE A JOUR 27 DECEMBRE]

Quand on doit gérer plusieurs blogs, c’est fastidieux de devoir passer de l’un à l’autre pour bloguer: il faut changer de site, se connecter, naviguer dans l’interface, rédiger, prévisualiser, publier… Pouvoir gérer tous ses blogs et les commentaires depuis le même endroit permet de faciliter grandement l’écriture.

Pour cela, nous avions à l’époque Ecto, qui convenait très bien et supportait de nombreuses plateformes de blog. Ce logiciel n’a malheureusement plus été mis à jour depuis des années et il ne fonctionne plus que très mal.

Aujourd’hui, l’alternative la plus courante est Mars Edit (39.-, lien App Store).

Mais je n’apprécie pas particulièrement son fonctionnement et son interface, en particulier pour le formatage du texte.

Depuis peu, un challenger intéressant est venu rejoindre Mars Edit sur l’App Store: Blogo (29.-, lien App Store).

Actuellement, Blogo ne fonctionne que pour WordPress, mais le portage de Blogger et Tumblr est dans les tuyaux.

Ses avantages:

Une interface claire et simple:

Il suffit de sélectionner du texte pour obtenir les options de formatage:


Naturellement, la gestion multi-blogs est présente:


On peut autant créer et modifier des articles que des pages, avec des options intéressantes:


Une fonction de prévisualisation permet de voir l’article directement avec le thème de son blog:


Le plus intéressant reste la gestion des images (mais c’est aussi paradoxalement le point faible de Blogo…). On peut en effet modifier complètement les images (luminosité, contraste, recadrage, gestion des thumbnails, filtres…):



Un clic sur l’image permet de gérer sa position:


Et les défauts? Et bien, ils sont peu nombreux. Les principaux sont l’impossibilité d’importer plusieurs images à la fois et de les gérer et l’absence d’une liste des catégories du blog. Mis à part ces manques, que j’espère voir résolus dans de futures versions, ce logiciel est, à mon avis, le meilleur gestionnaire de blog sur Mac OSX du marché!

Site de l’éditeur: http://www.getblogo.com


Dossier liseuse – épisode 3: test de la Kobo Aura HD

Faire un choix sur le marché des liseuses n’est pas une chose facile. Il existe heureusement de nombreux comparatifs et tests comme ici, , ou ici. La meilleure chose à faire est de commencer par définir ses exigences. Voici les miennes commentées:

1. Lecture du format ePub.

Le format ePub est le plus courant pour les livres électroniques. Souvent, les éditeurs proposent sur leur site des élivres aux formats PDF et ePub. Si la mise en page en PDF est statique et ne peut être modifiée (ce qui est le but de ce format), ce qui rend sa lecture souvent pénible sur les petits écrans des liseuses, ce n’est pas le cas du format ePub. Il s’agit d’un format ouvert, permettant d’adapter la mise en page facilement, tout en variant la taille de la police, par exemple. C’est le format le plus souple et le mieux adapté, à mon avis, aux liseuses. Or, il exclut d’office toutes les liseuses Kindle, d’Amazon. En effet, ces dernières sont dédiées presque exclusivement à la lecture de contenus achetés sur leur plate-forme et ne reconnaissent pas le format ePub. Alors s’il faut bien reconnaître la richesse de contenu de la librairie Kindle d’Amazon, il faut aussi penser à ses pratiques détestables. Du coup, j’achète en général mes élivres directement sur le site de l’éditeur, plutôt que de passer par Amazon. Et ces derniers sont le plus souvent au format ePub.

2. Qualité et taille de l’écran

Je ne recherche pas l’hypermobilité, mais la qualité de lecture, la plupart des liseuses ont un écran de 6 », qui leur permet d’avoir une taille adaptée à une poche. Pour ma part, j’ai préféré un écran plus grand et de qualité.

3. L’éclairage

Lisant souvent le soir au lit, l’éclairage de l’écran est une condition indispensable. Et même en journée, l’éclairage rend service. Il faut aussi se veiller à avoir un éclairage uniforme, sans variations d’intensité sur des parties d’écran.

4. La possibilité d’augmenter la capacité de la liseuse

La plupart des liseuses sont maintenant proposées avec une mémoire intégrée de 4Go. Or, certains livres peuvent être particulièrement lourds, en particulier au format PDF. La présence d’un port pour une carte micro-SD était donc indispensable.

Au final, mon choix s’est fait entre la PocketBook Ultra et la Kobo Aura HD. C’est cette dernière que j’ai choisie, en particulier pour son écran plus grand. La PocketBook Ultra reste néanmoins un choix très intéressant: excellent écran, appareil de photo avec OCR (reconnaissance de caractères), lecteur audio…

 

Kobo Aura HD

 

kobo

 

Caractéristiques:

  • Taille: 175,7 x 128,3 x 11,7 mm
  • Poids: 240 g
  • Processeur: 1 GHz ; processeur 20 % plus rapide que les autres liseuses leaders sur le marché.
  • Affichage: Écran Pearl E Ink WXGA+ 6,8 pouces, résolution 265 PPP, 1440 x 1080
  • Éclairage: Technologie ComfortLight intégrée avec revêtement extra-fin pour une meilleure durabilité. Diffusion homogène de la lumière.
  • Boutons: Allumer/éteindre la liseuse, allumer/éteindre l’éclairage
  • Connectivité: Wi-Fi 802,11 b/g/n et Micro USB
  • Capacité de stockage: 4 Go. Possibilité d’extension jusqu’à 32 Go avec une carte Micro SD.
  • Prix: 220 CHF

Formats supportés:

  • eBooks : ePub, PDF et MOBI
  • Images : JPEG, GIF, PNG et TIFF
  • Texte : TXT, HTML, XHTML et RTF
  • Bandes-dessinées : CBZ et CBR

Premières impressions

La Kobo Aura HD est livrée dans un petit carton très sobre.

Carton de la Kobo Aura HD

Carton de la Kobo Aura HD

A l’ouverture, autant dire qu’on est face à la simplicité: la tablette, quelques papiers et un câble USB. A noter qu’il ne s’agit pas d’un câble générique, mais d’un beau câble, avec un revêtement tressé. Le ton est donné: on est dans le haut de gamme.

Kobo Aura HD et câble

Kobo Aura HD et câble

Au toucher, la Kobo Aura HD est très agréable: le plastique est doux, d’excellente qualité, ne glisse pas et est mat. Si ce dernier point contribue à l’impression de qualité et évite les reflets, il a aussi malheureusement le défaut de rendre visibles les traces de doigts.

La Kobo Aura HD tient bien en main

La Kobo Aura HD tient bien en main

Le dos de la Kobo Aura HD est… étrange. Il n’est pas plat comme le serait celui d’une tablette, mais présente une sorte de vague asymétrique qui, outre son effet des plus esthétique, permet une prise en main optimale, et cela autant de la main droite que de la main gauche.

Kobo Aura HD de dos

Kobo Aura HD de dos

La taille de la liseuse est naturellement supérieure à ce qu’on a l’habitude de voir. La cause est naturellement à chercher vers l’écran de 6.8 ». En comparaison d’un iPad, la taille de la Kobo Aura HD reste néanmoins tout à fait raisonnable.

Comparaison de taille iPad - Kobo Aura HD

Comparaison de taille iPad – Kobo Aura HD

Au niveau de l’écran: rien à redire. Le contraste est excellent, même si le fond de l’écran est un peu gris. La finesse du texte est excellente; la qualité de l’écriture aussi.

L'écran de la Kobo Aura HD

L’écran de la Kobo Aura HD

Gros plan sur l'écran

Gros plan sur l’écran

L’affichage des images est tout à fait correct.

Rendu photo sur l'écran de la Kobo Aura HD

Rendu photo sur l’écran de la Kobo Aura HD

L’éclairage est parfaitement uniforme. Le réglage de l’intensité permet de réduire l’éclairage suffisamment pour rendre la lecture dans le noir complet agréable, sans fatigue oculaire excessive. J’ai lu dans le noir complet durant plusieurs heures sans aucun problème ni aucune gêne.

L’antireflet de l’écran est efficace, permettant la lecture en plein soleil ou à proximité d’une source de lumière. Enfin la taille de l’écran rend la lecture particulièrement agréable. On peut afficher du texte en gros avec suffisamment de mots par ligne pour ne pas avoir besoin de continuellement passer d’une page à l’autre.

L’usage de la liseuse est fluide et agréable. La page d’accueil reprend l’esprit des tuiles de Windows 8. C’est un peu déstabilisant au début, mais on s’y fait vite.

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La page d’accueil de la Kobo Aura HD

A noter la présence du service Pocket, qui permet, grâce à un plug-in sur son navigateur, d’envoyer sur la Kobo des articles ou pages web à lire plus tard. J’ai créé un compte, et y suis depuis devenu accro! Durant la journée, j’accumule les articles, que je lis tranquillement le soir venu.

Parmi les autres fonctions, il faut citer les anecdotiques supports de Facebook, pour partager notre activité littéraire, ainsi que des systèmes de statistiques et de badges, qui pourraient encourager les lecteurs les moins assidus. Autant dire que cela ne m’est pas utile.

Je regrette par contre l’absence de support de Dropbox. Espérons qu’on le trouve dans une prochaine version du firmware.

 

Fonctionnement

Le fonctionnement de la liseuse est des plus simples: on la branche à son Mac et elle monte comme une clé USB. Il suffit de glisser ensuite les élivres dessus pour les y copier. L’enfance de l’art; la simplicité poussée à son maximum; l’antithèse d’un iPad!

L’une des fonctions les plus intéressantes d’une liseuse est la possibilité de paramétrer le texte. La Kobo Aura HD y fait honneur: réglage des marges, de l’interligne, de l’alignement, de la taille de la police et bien sûr choix de la police. Excellente surprise: la Kobo Aura HD intègre d’origine deux polices spéciales pour les lecteurs dyslexiques!

Police pour dyslexiques sur la Kobo Aura HD

Police pour dyslexiques sur la Kobo Aura HD

Les réglages avancés permettant même de régler l’épaisseur ou la finesse des caractères. Si on ajoute l’éclairage pour augmenter le contraste, le choix de la police, de sa taille, de l’interligne, il ne manque qu’un réglage de l’espacement des lettres entre-elles pour avoir l’outil idéal pour tout lecteur en situation de handicape visuel!

 

Librairie Kobo

A noter qu’il existe une application Kobo pour Mac (et PC), mais à part pour la configuration initiale, la mise à jour et l’achat de livres sur la librairie en ligne Kobo, elle ne sert à rien. Impossible de gérer, trier, classer les livres depuis cette application.

Quand à la librairie en ligne Kobo, elle est aussi peu pratique et minable que celle de l’iBook Store. Tout comme elle, impossible de sélectionner les livres que dans une langue (au hasard… le français). Pire: le moteur de recherche est en dessous de tout! Petit exemple:

On voit bien sur l’image suivante la présence de Cinquante nuances de Grey »

Kobo Desktop

Mais si je fais une recherche avec comme mot clé « grey », qui pourtant est dans le tire, voilà ce que cela donne:

Kobo Desktop-1

Et n’espérez pas trouver le Seigneur des Anneaux de Tolkien dans la boutique Kobo. Par contre, si vous êtes amateur de romans de gare à l’eau de rose, ou de romans érotiques (pudiquement classés sous la rubrique littérature sentimentale), vous trouverez tout ce que vous voudrez. C’est clairement le choix de la rentabilité sur celui de la culture qui a été fait. On a un choix de supermarché et pas un choix de librairie!

Petite anecdote amusante: les sous-catégories de la littérature sentimentale m’apprennent qu’il existe une littérature sentimentale chrétienne et de la science-fiction romantique

Capture d’écran 2014-08-23 à 13.02.43

Bref, inutile de nous attarder sur l’application et la librairie en ligne Kobo.

 

A noter enfin que dans les fonctions en beta-test, on trouve un navigateur web (qui a de la peine à afficher les images) et des petits jeux… de quoi dépanner.

 

Conclusion

La Kobo Aura HD est sans contestation une excellente liseuse, même si son interface sous forme de tuiles est encore perfectible. Son utilisation est des plus simples (il n’y a en tout et pour tout que deux boutons! L’un pour l’allumage-extinction et l’autre pour l’éclairage), mais c’est sans conteste son écran, d’une taille idéale et d’excellente qualité qui en fait un très bon choix.


 

Ajout du 7 septembre 2014

 

Bilan de la Kobo Aura HD après quelques mois

Alors que Kobo vient de lancer sa Kobo Aura H2O, le même modèle que la HD, mais étanche, il est temps de faire un petit bilan après quelques semaines d’utilisation.

Les +

La qualité est bien au rendez-vous et les promesses d’autonomie aussi. L’écran est vraiment excellent, même lors de longues heures de lecture d’affilée. Le système de statistiques avec des badges de récompense est sympa, mais mériterait d’être plus étendu. Je n’utilise pas le système d’annotations, mais j’apprécie le dictionnaire intégré. L’intégration du service Pocket est aussi excellente. On peut d’un clic tagueur un article intéressant sur son ordinateur pour le lire plus tard sur sa liseuse.

Les –

Il n’y a rien à attendre du magasin en ligne Kobo. Le choix est assez misérable, les recherches sont peu efficaces et l’expérience d’achat n’est pas très agréable.

Pour ce qui est de l’appareil même, je regrette un peu que le plastique laisse autant voir les traces de doigts; même si au niveau de l’écran, il n’y a pas de problème. La gestion dans les livres dans les collections personnelles est fastidieuse. Il faut sélectionner chaque livre individuellement. Cela va quand on a dix élivres. Mais quand on en ajoute 300 d’un coup, c’est autre chose. A ce sujet, à chaque ajout de livre, la liseuse modifie le catalogue. Si cela est plutôt rapide pour quelques livres à la fois, cela peut prendre plus d’une demi heure lorsqu’on en ajoute 300 d’un coup.

Dernier petit problème à relever: à l’allumage, le Kobo me dit régulièrement que ma carte micro-SD de 32 Go n’est pas reconnue et doit être formatée. Une fois le message validé, la carte est pourtant parfaitement lisible.