Catégorie : Raspberry Pi

Video Looper: acrobaties sur HDMI

Dans l’enseignement, pour des spectacles, des présentations, des événements ou des fêtes scolaires, on est parfois amenés à devoir passer des vidéos en boucle sur une télévision ou un beamer.

La solution passe par un ordinateur et VLC. Notre fidèle cône de chantier, couteau suisse de la vidéo répond présent. Mais cela signifie souvent de laisser sans surveillance un Mac ou un PC, onéreux et encombrant, à proximité de l’écran, dans un lieu de passage, avec un risque de vol ou de casse. La question est: pourquoi utiliser une machine à 1300 CHF lorsqu’un ordinateur d’à peine plus de 40 CHF suffit? Voici comment passer de VLC à un Raspberry Pi.

Pour commencer, le Raspberry Pi est un petit ordinateur, bon marché, à peine plus grand qu’une carte de crédit, mais pourvu d’un port HDMI. Et il n’est pas nécessaire d’avoir la dernière version pour cela, au contraire! un Raspberry Pi 3 ou 3+ est largement suffisant. Tant qu’à faire, je recommande le kit de démarrage: le Rasbperry, le boîtier et son alimentation. Il ne reste qu’à trouver une carte micro-SD (4 ou 8 Go, ça suffit) qui traine et le tour est joué.

L’astuce consiste par passer par Raspberry Pi Video Looper, une distribution Linux pour Raspberry Pi qui a pour unique fonction de jouer des vidéos en boucle. Aucune configuration, aucun réglage. Il suffit de brancher une clé USB formatée en Ex-FAT avec des vidéos à la racine, de brancher l’alimentation du Raspberry Pi, et ce dernier joue les vidéos présentent sur la clé USB en boucle. Voici comment faire:

Télécharger Raspberry Pi Imager. Il nous servira à installer Video Looper sur la carte micros-SD.

Télécharger Raspberry Pi Video Looper.

Lancer Raspberry Pi Imager.

Dans le menu « Choisissez l’OS », sélectionner « Utiliser une image personnalisée ».

Sélectionner le ficher téléchargé video_looper_v2.3.zip. Attention à ne pas le dézipper avant.

Sous « stockage », sélectionnez votre carte micro-SD. Et cliquer sur écrire.

Il ne reste plus qu’à insérer la carte micro-SD dans le Raspberry Pi, y brancher une clé USB (format Ex-FAT) avec vos vidéos à la racine, à brancher le Raspberry Pi à la télévision/beamer et à l’alimenter. Pas besoin de Wifi, pas besoin de réseau, de clavier ou de souris. Automatiquement, vos vidéos seront lues dans l’ordre alphabétique. Arrivé à la dernière vidéo, le Raspberry Pi recommence avec la première.


Video loops

Une collègue avait une demande particulière: diffuser des vidéos en boucle, sur une TV, de manière automatique. La TV étant dans un espace public, impossible d’y laisser un Mac connecté dessus pour cela.

Solution: utiliser un de mes Raspberry Pi 3, pas cher, qui traine chez moi. Le Raspberry Pi est un micro-ordinateur, peu onéreux (moins de 50 CHF), avec un connecteur HDMI et à même de diffuser des vidéos en full-HD.

Ma collègue n’étant pas une spécialiste de Linux (l’OS de base du Raspberry Pi), il fallait aussi une solution logicielle simple et pratique. Je l’ai trouvé avec la distribution Raspberry Pi Video Looper. C’est ultra simple. On installe l’OS sur la carte micro-SD du Raspberry. On le connecte à un écran en HDMI. On boote. Le Raspberry nous demande d’insérer une clé USB (format ex-FAT), avec des vidéos en h264/mp4 dessus. Et automatiquement, les vidéos sont jouées, dans l’ordre alphabétique de leurs titres.

A aucun moment, je n’ai eu besoin de brancher un clavier/souris sur le Raspberry Pi. A aucun moment, je n’ai eu besoin de configurer quoique ce soit. C’est du install, plug’n play. Le bonheur absolu.

Le plus beau: on peut retirer la clé USB alors que le Raspberry Pi fonctionne, pour en modifier le contenu, puis la réinsérer. Et c’est reparti!

Voici une solution de digital signage bon marché. Un moyen de diffuser du contenu de présentation au format vidéo en boucle, pour trois fois rien.

EDIT: le son sort à la fois sur le port HDMI et sur la prise jack. Bon à savoir selon sa configuration locale.

Une réalisation pour le RadioBus.

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Contrôler son imprimante 3D avec Octoprint

J’ai installé un Raspberry Pi B+ avec Octoprint pour gérer mon imprimante 3D:

Octoprint pour Vertex K8400

Octoprint pour Vertex K8400

Ainsi, je peux programmer et surveiller une impression à distance, grâce à l’interface web:

Capture d’écran 2015-03-10 à 21.26.05

Grâce à la PiCam, on peut surveiller l’impression:

Capture d’écran 2015-03-10 à 21.28.08

On peut aussi réaliser des timelapse des impressions:

 

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Un peu plus de pêche dans la framboise

A peine sorti, le Raspberry Pi B+ est déjà face à un nouveau modèle: le Raspberry Pi 2.

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Visuellement très proche du modèle B+, la version 2 intègre un nouveau processeur Broadcom à 900MHz (contre 700MHz pour les versions précédentes). Il est annoncé comme étant 6 fois plus puissant. A cela, il faut ajouter la RAM qui passe de 512Mo à 1Go. Le tout pour 35$.

Cette soudaine montée en puissance annonce la possibilité de portage de nombreux nouveaux OS… y compris Windows 10!

Mon exemplaire est commandé…

 

Plus d’informations sur chez Framboise314.

 


Une BiblioBox/PirateBox à l’école (iPad & Raspberry Pi inside)

Vous le savez sans doute, les iPad, tablettes et smartphones ne sont pas en odeur de sainteté dans les écoles de notre canton. J’en veux pour preuve l’avant-dernier paragraphe de cet article: Lire, écrire, compter, coder – LeTemps.ch

Ce billet s’adresse donc aux autres: écoles privées, écoles pilotes, écoles désobéissantes, écoles d’ailleurs sur Terre, enseignement spécialisé, mais aussi aux bibliothèques scolaires ou pas, centres culturels… Quant à nous, chers collègues enseignants, nous continuerons à regarder passer le train.

Imaginons donc une situation complètement science-fictionnelle: une classe dont les élèves sont équipés d’iPad. Normalement, un réseau WiFi dopé aux épinards et une connexion WiFi qui dépote devraient arroser la classe. Le partage de fichiers se fait simplement par DropBox ou un système similaire, comme OwnCloud. Mais que se passe-t-il quand la classe se retrouve en pleine nature, en camp ou en déplacement? Pourquoi se passer de l’iPad quand on va étudier la flore sur le terrain quand il existe des applications exceptionnelles (comme ici: http://00.lc/y3 ou ici: http://00.lc/y4)? Que faire, dans ces cas, lorsqu’on doit partager un fichier et qu’il n’y a pas de réseau WiFi?

C’est là où intervient la PirateBox. Oh, ne vous laissez pas impressionner par le nom; il ne sert qu’à effrayer la classe dirigeante. En réalité, la PirateBox n’est qu’un petit routeur portable capable de générer son propre réseau WiFi (on parle dans ce cas de WiFi ad hoc, mille sabords!). Il forme alors un petit réseau indépendant, qui n’est ni connecté à Internet, ni à un Intranet.

Source: http://piratebox.cc/photos

Source: http://piratebox.cc/photos

A quoi peut-il bien servir alors? Et bien au partage de fichiers! Le routeur est aussi un serveur de fichiers, sur lequel les appareils mobiles (tablettes, smartphones, ordinateurs portables…) peuvent se connecter et échanger des fichiers.

Ces routeurs peuvent être alimentés par le réseau ou par des batteries. Il existe du matériel bon marché tout prêt, tout comme il est possible d’en bricoler un à l’aide d’un Raspberry Pi.

Et à quoi est ce que cela sert? Et bien, il suffit de se trouver à portée du réseau ad hoc de la PirateBox pour avoir accès à son contenu et pouvoir s’échanger des fichiers. Même au milieu d’une forêt!

Source: http://piratebox.cc/photos

Source: http://piratebox.cc/photos

Les élèves, au pied d’un arbre, doivent regarder une courte vidéo explicative? Ils peuvent la télécharger. Lorsque les élèves se trouvent dans une classe non couverte par le réseau WiFi, avec une PirateBox, l’enseignant peut partager ses fiches. Cela permet aussi de partager des fichiers entre diverses personnes sans devoir donner le mot de passe du WiFi local.

piratebox19

Et dans le cadre d’une bibliothèque scolaire? Il faut savoir que toute oeuvre dont l’auteur est mort depuis 75 est dans le domaine public. Cela laisse un choix énorme d’ouvrages, souvent disponibles en ebooks, par exemple ici ou ici. Imaginez donc une petite PirateBox – qui dans ce cas va s’appeler une BiblioBox) dans la bibliothèque, permettant aux élèves de télécharger gratuitement des livres mis à disposition par le ou la bibliothécaire. Ces livres sont ensuite acquis à l’élève; plus besoin de les rendre. C’est aussi un excellent moyen de mettre à disposition des fiches de lecture.

LibraryBox v2.0 from Jason Griffey on Vimeo.

 

Ressources:

http://piratebox.cc

http://librarybox.us

http://bibliobox.net

http://cosmicbox.leschatscosmiques.net/doc/BiblioBox.pdf


Raspberry Pi B+

Il y a peu, la fondation Raspberry Pi a annoncé un nouveau modèle: le Raspberry Pi B+.

Il y a de nombreuses nouveautés, mais en particulier la présence de 4 ports USB. On peut enfin se passer de hub.

La liste des principaux changements par rapport au modèle B est ici: http://www.framboise314.fr/ce-qui-change-dans-le-nouveau-raspberry-pi-modele-b/

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Parmi les autres nouveautés, il faut noter que la carte SD a cédé la place à une carte microSD. Elle dépasse ainsi moins du Raspberry Pi, et surtout, il y a un système de verrouillage qui maintient solidement en place la carte. Le prix, lui, reste inchangé.

Pour une poignée de francs en plus, j’ai pris la version livrée avec Noobs. En effet, si je possède de nombreuses cartes SD, je ne possède pas de MiniSD. Or, la version de Noobs est livrée avec un adaptateur SD. La différence de prix est suffisamment faible pour que cela vaille la peine.

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J’ai enfin aussi pris un boîtier, fort peu esthétique. Il faut bien avouer que pour le moment, le choix de boîtiers pour le Rasbperry Pi B+ est très limité.

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Si ce boîtier ne se démarque pas par son esthétique, il est par contre des plus pratiques, comme en atteste l’article suivant: http://www.framboise314.fr/jai-teste-pour-vous-un-boitier-pour-le-b/

Si au niveau de la RAM et de la fréquence du processeur, rien n’a changé, cette évolution du Raspberry Pi est néanmoins bienvenue.


Les applications utilisées dans les publicités iPhone 5S

Ces dernières semaines, de nouvelles publicités pour l’iPhone 5S déferlent sur nos écrans. Elles mettent en avant la grande polyvalence de l’appareil, grâce aux Apps et capteurs disponibles sur le marché. Et il faut bien le dire, beaucoup de ces applications sont alléchantes.

Apple a publié une page qui reprend tous les films et la quasi-intégralité des applications présentées: http://www.apple.com/iphone-5s/powerful/

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Petite anecdote: Lewis Callaway, un adolescent inventif, trouvait vraiment sympa l’app qui permet de faire décoller des fusées, présente à la fin de cette publicité. Mais impossible de la trouver. Il a donc décidé de la recréer de toute part, grâce à un Raspberry Pi! Toute l’histoire est ici: http://www.raspberrypi.org/smartphone-rocket-launcher/


Le Raspberry Pi arrive dans les classes vaudoises

piclassLe Raspberry Pi arrive dans les classes vaudoises! Et plus étonnant: dans les classes primaires! En effet, dès la rentrée, un projet nommé Piclass va débuter dans les classes primaires de l’établissement d’Entre-Bois à Lausanne. Le site de référence est déjà bien documenté. On aurait pu s’attendre à ce que les Raspberry Pi fonctionnent avec la distribution Raspian; or, il n’en est rien. C’est en effet SliTaz qui va être utilisé. Il s’agit d’un OS léger et rapide.

Il va falloir suivre ce projet très intéressant de prêt!

Site de Piclass: http://piclass.org

Projet d’Entre-Bois: http://piclass.org/projects/entre-bois/index.fr.html

Suivre Piclass sur Twitter: https://twitter.com/pi_class


3 millions de Raspberry Pi vendus

La fondation Raspberry Pi a annoncé aujourd’hui avoir vendu 3 millions d’exemplaires de son mini ordinateur!

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Un incroyable succès pour cette petite merveille conçue et fabriquée en Angleterre!

Tout pour bien débuter sur Raspberry Pi: http://swissraspberry.ch

Source: http://www.raspberrypi.org/raspberry-pi-at-buckingham-palace-3-million-sold/