Catégorie : geek

Video loops

Une collègue avait une demande particulière: diffuser des vidéos en boucle, sur une TV, de manière automatique. La TV étant dans un espace public, impossible d’y laisser un Mac connecté dessus pour cela.

Solution: utiliser un de mes Raspberry Pi 3, pas cher, qui traine chez moi. Le Raspberry Pi est un micro-ordinateur, peu onéreux (moins de 50 CHF), avec un connecteur HDMI et à même de diffuser des vidéos en full-HD.

Ma collègue n’étant pas une spécialiste de Linux (l’OS de base du Raspberry Pi), il fallait aussi une solution logicielle simple et pratique. Je l’ai trouvé avec la distribution Raspberry Pi Video Looper. C’est ultra simple. On installe l’OS sur la carte micro-SD du Raspberry. On le connecte à un écran en HDMI. On boote. Le Raspberry nous demande d’insérer une clé USB (format ex-FAT), avec des vidéos en h264/mp4 dessus. Et automatiquement, les vidéos sont jouées, dans l’ordre alphabétique de leurs titres.

A aucun moment, je n’ai eu besoin de brancher un clavier/souris sur le Raspberry Pi. A aucun moment, je n’ai eu besoin de configurer quoique ce soit. C’est du install, plug’n play. Le bonheur absolu.

Le plus beau: on peut retirer la clé USB alors que le Raspberry Pi fonctionne, pour en modifier le contenu, puis la réinsérer. Et c’est reparti!

Voici une solution de digital signage bon marché. Un moyen de diffuser du contenu de présentation au format vidéo en boucle, pour trois fois rien.

EDIT: le son sort à la fois sur le port HDMI et sur la prise jack. Bon à savoir selon sa configuration locale.

Une réalisation pour le RadioBus.

Play

Le jeans que je regrette

Pour marquer la reprise de ce blog, j’aimerais aborder un sujet technique… en certaines sortes. Au début des années 2000, j’avais 25 ans, je ne ressemblais pas à grand-chose, et je m’en fichais. Au niveau vestimentaire, je privilégiais le confort à tout le reste. J’étais alors svelte. Pourquoi je vous en parle? Parce qu’en 7 mois, j’ai perdu 17 kg et que je suis obligé de renouveler toute ma garde-robe, à commencer par mes jeans. Et là, je me souviens avec nostalgie de mon Levi’s Engineered de 1999. Celui-ci, de froc, il m’a duré des années. C’était le jeans le plus improbable qui soit: coupé pour le confort et la liberté de mouvement, en contradiction de tout canon de mode; à commencer par une couture tournante autour des jambes!

Honnêtement, je ne sais pas si on ressemblait à quelque chose, avec ce jeans (en tous cas plus qu’avec un baggy au niveau des chevilles…), mais jamais, au grand jamais, je n’ai eu un pantalon aussi confortable, aussi agréable à porter, qui s’adaptait à tous les mouvements. La publicité de l’époque est du reste très éloquente (et très proche de ce qu’on ressentait dans ce jeans)…

Enfin une publicité qui n’était pas mensongère! C’est cette liberté qu’on ressentait dans ce jeans. Le slogan « freedom to move » n’était pas usurpé. Et surtout, quelle poésie, quelle puissance, quelle évocation!

Technologiquement parlant, c’était une conception très intéressante: faire fi des canons de la mode et partir de l’Homme et de ses mouvements pour dessiner un jeans adapté. A l’époque, le dessin 3D n’était pas aussi évolué qu’aujourd’hui, mais il est fort à parier que c’est l’outil principal qui a été utilisé pour dessiner ce jeans Ma femme, que j’avais connue à l’époque, n’aimait pas ce jeans, sans forme, sans structure conventionnelle. Cela heurtait tout ce qu’elle avait appris. Moi, c’est cette rupture des codes que j’avais appréciée.

En 2019, pour les 20 ans du jeans engineered, Levi’s en a sorti une nouvelle version, avec une nouvelle campagne de publicité.

Quand je croise tous ces hommes, engoncés dans leurs costumes-cravates, hérités du XIXe siècle, inconfortables, inutiles, désuets, par souci des conventions et de codes qui les asservissent, à l’image de leurs certitudes… Quel coup de génie de Levi’s! Freedom to move; freedom to think; freedom to live.


« Dis Siri, réveille Martin! »

Test de la gamme smarthome Trådfri d’Ikea dans un environnement Apple HomeKit.

Cela fait un peu plus d’une année que le Homepod d’Apple est entré dans mon salon… pour ne pas y rester longtemps. Il a en effet très rapidement été kidnappé (homepodnapé, pour être précis) par mon aînée. Puis, une fois qu’elle a mon ancien iPhone et des écouteurs Bluetooth, c’est mon benjamin qui l’a récupéré. Cela fait maintenant des semaines que tous les soirs, en se couchant, il dit « dis Siri, éteins la lumière ». Naturellement sans résultat. Et mon gamin, piteux, de se relever pour aller éteindre lui-même. C’en est devenu un mème familial… jusqu’à l’autre soir où, Ô miracle, cela a fonctionné!

Tout cela, on le doit à Homekit et… Ikea.

Bon. Je crois que je commence à perdre certains lecteurs. On va donc faire un point. Des lampes avec une télécommande, cela existait déjà depuis que je suis ado. Ce qui est nouveau, c’est la connexion à un réseau, et donc la possibilité de gérer ces ampoules via son smartphone ou son ordinateur, de créer des scènes et de programmer l’allumage et l’extinction. C’est ce qu’on appelle la domotique. Outre les ampoules, on trouve des prises connectées, des alarmes, des caméras de surveillance, de systèmes de commande de stores… S’il existe des protocoles open source, comme le ZigBee, la plupart des fabricants ont leur propre protocole. Pour commander l’ensemble des éléments connectés, les marques proposent des hubs, appelés ponts ou passerelles. Ils sont en général connectés au routeur, ce qui permet un accès via le WiFi grâce aux applications de chaque fabricant.

Les produits Trådfri sont compatibles ZigBee. Cela signifie que sous certaines conditions, des appareils tierces pourraient être pilotés depuis la passerelle Ikea. J’en profite pour relever le fait que le protocole utilisé par Ikea, comme pour la plupart des grandes marques, n’est pas open source. C’est dommage. Ikea fait son beurre avec la vente des appareils. Plus il y aura d’utilisations possibles développées par des bidouilleurs, plus Ikea vendra des produits Trådfri.

Avec l’arrivée des assistants vocaux, comme Alexia (Amazon), Siri (Apple) ou Google Home, les fabricants ont compris l’intérêt des commandes vocales. En rendant compatible leur matériel, ils permettent ils s’ouvrent une plus grande clientèle. La passerelle sert de relais entre les assistants vocaux et le matériel, rendant possible une coexistence de matériel de plusieurs fabricants (mais cela implique la multiplication des passerelles).

Le protocole de domotique d’Apple s’appelle Homekit. Il nécessite pour fonctionner une passerelle. L’AppleTV ou le HomePod ont ce rôle.

Ikea a donc rejoint le monde de la smart home (bêtement la domestique en français), avec sa gamme Trådfri (à vos souhaits).

Les produits Trådfri sont garantis compatibles Apple Homekit et Alexia. Mais pas encore Google Home (mais cela ne saurait tarder: les cartons ont déjà le logo, masqué par une étiquette blanche).

Merci Ikea! Pourquoi Ikea? Les ampoules connectées compatibles Homekit existent depuis longtemps. On peut penser par exemple aux excellentes Philips Hue. Mais le prix reste élevé. Le pont pour faire le lien avec Homekit coûte pratiquement 60 CHF. Et la simple ampoule (avec contrôle de la chaleur) de 806 lumens coûte quand même 35 CHF . Pour ceux qui comme moi ont connu les ampoules à filament à quelques dizaines de centimes, cela fait mal. Or, Ikea commercialise l’ampoule 806 lumen, avec contrôle de la chaleur (blanc pur à blanc chaud) coûte 14.95 CHF! Le pont, lui, coûte 40 CHF.

La vraie révolution derrière la gamme Trådfri, c’est qu’on y trouve la toute première prise connectée au format suisse, 100% compatible Homekit.

Il faut savoir, ami lecteur européen, que si ton pays a adopté la lourde et pataude prise Schucko (dite prise type F), nous, en Suisse, préférons la sobre, élégante et pratique prise T13, appelée Type J. Ce qui en soit nous pose un problème de compatibilité avec ces éléments connectés; les fabricants ne se bousculent pas pour concevoir une prise connectée spécifique pour un aussi petit marché que celui de la Suisse. Mais Ikea l’a fait. Ce n’est pas le premier à faire des prises connectées pour la Suisse (smart-plug), mais c’est le premier à la rendre officiellement compatible Homekit. Le fabricant suisse MyStrom commercialise par exemple déjà une prise connectée, mais elle est n’est pas officiellement supportée par Homekit (mais cela reste possible de l’y intégrer). Et elle vaut le double du prix d’une prise connectée Ikea (40 CHF au lieu de 20 CHF). Il serait malhonnête de juste comparer le prix entre les deux prises. En effet, la MyStrom possède de nombreuses fonctions qu’on ne retrouve pas chez Ikea (mesure de la consommation, capteur de température…). Mais moi, j’ai juste besoin de commander l’allumage et l’extinction de ma machine à café. En effet, il lui faut plus de 15 minutes pour être à température de fonctionnement.

Nous sommes entièrement équipés en matériel Apple, dans la famille. La compatibilité Homekit simplifie donc l’usage de ces appareils. J’ai, pour le moment, donc, acheté une prise et une ampoule Trådfri, avec deux télécommandes. Si un jour, je récupère mon HomePod, mon fils pourra toujours prendre la télécommande avec lui pour éteindre sa lampe. Pour le moment, je profite des scripts d’automation de Homekit pour m’amuser. Ainsi, le réveil de mon fils se fait avec l’allumage de la lampe avec une luminosité similaire à celui d’un lever de doubles soleils sur Tatooine, avec le thème de la Force joué sur le HomePod.

Voilà ce que cela donne dans l’application Home d’Apple:

Avec Homekit, il est possible d’aller plus loin: piloter sa chaudière, contrôle d’ouverture des portes, alarmes,… L’offensive d’ikea est intéressante, car elle tend à faire drastiquement chuter les prix. La puissance de feu de l’enseigne suédoise devrait permettre de faire chuter les prix chez la concurrence. Au final, afin d’éviter la multiplication de passerelles, le fabricant qui proposera l’offre la plus complète et cohérente pour le territoire suisse risque bien de s’imposer. Mais avec sa prise suisse connectée, Ikea prend une longueur d’avance… d’autant plus depuis son alliance avec Sonos, le fabricant d’enceintes connectées. On peut néanmoins regretter l’obligation d’acheter une nouvelle passerelle (à 60 CHF) pour cela.

Il reste deux points à améliorer.

Premièrement, du côté d’Ikea: on sent que la marque tâtonne… et que les employés rament. Au Ikea d’Aubonne, les produits Tradfri-Sonos sont répartis dans 5 endroits différents. Il n’y a aucun endroit où il y a l’ensemble de la gamme complète. Les employés se tiennent bien à l’écart; aucun n’est visiblement formé et affecté aux explications concernant ces produits. Le client est livré à lui-même. Du reste, rien ne donne envie d’acheter: les palettes de produits sont à peine déballées, tout est simplement posé, sans logique. Des cartons ouverts, éventrés, jonchent ce qui semble être l’espace dédié au Sonos, faisant plus l’impression d’une zone à l’abandon du magasin. Surtout, il n’y a aucune séparation claire de l’espace « ampoules connectées » du secteur « ampoules ». Tout est pêle-mêle. Il y a un vrai effort à faire de ce côté. A commencé par un « smart-flat » témoin, peut-être?

Deuxièmement, du côté d’Apple: on sent la marque frileuse dans ce domaine. Siri n’est pas un assistant vocal, au même titre que le serait Alexa. C’est plus une sorte d’assistant musical évolué. A la maison, je ne vis pas avec mon iPhone sur moi. Ma femme non plus, mes enfants encore moins. Je ne vais pas acheter un HomePod par pièce pour allumer des lampes par commande vocale! Il manque clairement à la gamme Apple un petit boîtier vocal Siri, bon marché, idéalement avec une prise jack pour le brancher sur une chaîne stéréo par exemple, pour effectuer des commandes vocales dans chaque pièce. Un mix entre les anciennes bornes Airport Express, une AppleTV sans fonction graphique, mais avec un micro intégré.

Astuce 1: pour appairer une prise électrique Ikea Trådfri avec Homekit, commencer par appairer la télécommande de la prise avec la passerelle, avant de l’appairer avec la prise… contrairement à ce qu’indique le mode d’emploi!

Astuce 2: Ikea vend un répétiteur pour étendre la portée de ses appareils. Mais il faut savoir qu’Ikea s’appuie sur le protocole ZigBee. Il s’agit d’un réseau maillé. Chaque périphérique propage plus loin le réseau. Moi qui habite dans une grande et vieille maison, avec certains murs qui dépassent les 50cm d’épaisseur, je n’ai pas eu besoin du répétiteur d’Ikea.


Test du chargeur/accu Atra Travel X

L’autre jour, je tombe sur une offre promotionnelle sur un site de vente d’électronique très connu appartenant au principal concurrent de la Coop (Digitec.ch, donc) dont le design ne m’est pas inconnu…

Intrigué, je regarde plus précisément. Il s’agit d’un chargeur de secours Atra Travel X, vendu 39 CHF au lieu de 59 CHF. Je regarde d’un peu plus près de quoi il s’agit (vous pouvez en faire de même en suivant le lien).

Reprenant le concept des chargeurs de MacBook Pro d’Apple, on a donc une chimère étrange qui cumule les fonctions:

  • Chargeur USB et USB-C capable de fournir 18W (sur l’USB-C).
  • Petit accumulateur (appelé aussi Powerbank) d’une capacité de 6700mAh.
  • Chargeur sans fil Qi 10W

Le tout est livré avec des adaptateurs secteurs pour couvrir la plupart des standards de prises du monde. Et de toute manière, c’est parfaitement compatible avec les prises (ou rallonges) Apple. Le format est rigoureusement identique au chargeur USB-C de mon MacBook Pro 15 ».

Soyons clairs: vu la puissance délivrée, cela ne va pas remplacer un chargeur de MacBook Pro. Mais, expérience faite, l’accu intégré apporte plusieurs dizaines de minutes de temps d’utilisation supplémentaire à votre MacBook Pro. Pour mon MacBook Pro 15 », très gourmand, pour du travail de bureautique, je peux estimer à 20 à 30 minutes de bonus. Pour le dernier MacBook Air, c’est encore plus. En écrivant ce texte, connecté sur l’Atra, non seulement j’évite la décharge de l’accu du MacBook Pro 15 », mais en plus, j’ai gagné 1% de charge. L’accu de l’Atra indique encore 87% de capacité.

L’USB-C, c’est aussi le port standard de la Nintendo Switch. Mes gamins vont être contents d’avoir un bloc d’alimentation, qui leur sert aussi de batterie de secours.

Les deux ports USB peuvent être utilisés simultanément pour charger des appareils. Ce n’est pas le cas du chargeur sans fil Qi qui doit être utilisé seul. Connecté au secteur, tant que la batterie n’est pas pleine, la fonction de charge est désactivée. Par contre, sur la sortie USB-C, il semble qu’il alimente quand même un minimum le Mac, sans pour autant aller jusqu’à recharger la batterie.

La qualité des plastiques et de l’assemblage donne confiance. Ce n’est pas toujours le cas avec du matériel venant de Chine. J’aime particulièrement l’affichage LED de l’état de la batterie.

Au final, c’est un étrange petit appareil. Moi qui me déplace toujours avec un chargeur USB-C pour le Mac, un chargeur pour l’iPhone/iPad, les câbles nécessaires et un powerbank de secours, ce qui au final représente un joli volume/poids, je trouve là une solution élégante, multifonctions et tout-en-un pour dépanner lorsqu’il s’agit de voyager léger. Pour 39 CHF, j’en suis très content. Mais même pour 59 CHF, soit son prix normal, je pense que cela vaut la peine pour tout utilisateur nomade adepte de l’hotel-crawling.


Test du jeu Gravitrax

Exceptionnellement, je vais vous faire le test d’un jouet. En réalité, ce n’est pas moi qui l’ai testé, mais Amélie et Martin, mes enfants. Il s’agit du Gravitrax de Ravensburger.

J’ai découvert ce jeu grâce à une offre QoQa très avantageuse. J’ai choisi l’option set de base + catapulte, comme cadeau d’anniversaire pour ma fille, Amélie. Ceux qui me connaissent savent que j’adore les machines de Rube-Goldberg. Après quelques tests un peu frustrants réalisés, on a constaté qu’il faut impérativement au minimum un kit d’extension pour pouvoir commencer à réaliser des circuits sympas.

Voici le résultat d’aujourd’hui d’Amélie (10 ans) et de Martin (7 ans). Les trois chemins au départ sont praticables et mènent tous à l’arrivée.

Autant dire que c’est un exercice de réflexion et de physique vraiment sympa. Une bille qui va trop vite ne pourra pas prendre un virage; il faut donc réussir à la ralentir (avec une montée par exemple). Il faut aussi qu’elle reste en mouvement, malgré les frottements. Et pour faire évoluer le kit, on peut le hacker. Des dizaines de pièces et de variantes sont déjà disponibles prêtes pour l’imprimante 3D sur Thingiverse.com.

Au final, c’est un jeu qui pourrait tout à fait trouver sa place dans une classe. On peut réaliser du travail collaboratif, évaluer la motricité et la perception de l’espace de certains élèves. En particulier, l’idée que l’enfant doit envisager une succession d’événements et donc réaliser le scénario du mouvement des billes est très intéressant. A mon avis, les enseignants spécialisés qui me lisent voient déjà les avantages d’un tel jeu, en matière de structuration de la pensée, de planification, de projection de soit et d’anticipation des conséquences.

Les enseignants d’OCOM Travaux Manuel, Technologie et MITIC et OS Math-Phyisique aussi: avec assez de pièces, on peut réaliser des enchaînements complexes et même dessiner et imprimer en 3D ses propres pièces.

 

J’ai, depuis mon enfance, d’excellents souvenirs des jeux Ravensburger; en particulier de mon jeu préféré, Scotland Yard. J’ai passé des heures de jeu avec mon frère, aussi redoutable adversaire que je l’étais. Je connaissais le plan de Londres comme ma poche. A chaque partie, la challenge pour Mister X était de passer au 221b Baker Street. Autant vous dire que la première fois que j’ai mis les pieds à Londres, je n’ai eu aucun problème d’orientation!


La machine de Rube-Goldberg d’Ecublens

Je me rends compte que je n’en ai pas parlé ici (par contre, j’en ai parlé là). Les élèves des OCOM Technologie et Travaux Manuels de l’EPS Ecublens se sont rendus au Makerspace de Renens pour réaliser une machine de Rube-Goldberg pour arroser une plante à l’aide d’un smartphone, sous la direction de Marc Wettstein. 

Les 18 élèves ont été répartis en 4 groupes. Un groupe par table. Obligation donc entre les groupes de collaborer et de se coordonner pour se transmettre le mouvement d’une table à l’autre. Voici le résultat.

Une machine de Rube Goldberg est une machine qui réalise une tâche simple d’une manière délibérément complexe, le plus souvent à l’aide d’une réaction en chaîne. Elle tire son nom du dessinateur américain Rube Goldberg (1883-1970) (source Wikipedia). Quelques exemples, présentés aux élèves sont disponibles ici: http://www.mitic.education/files/Rube_Goldberg


Pas de rabais pour une mise à jour? Normal.

Je suis un fan inconditionnel, et depuis des années (probablement depuis la version 2) de Transmit, le logiciel de transfert FTP de Panic Software. Au fil des versions, j’ai payé quelques centaines de dollars à l’entreprise pour l’achat de son logiciel, puis pour les mises à jour.

Pourquoi payer quand il existe des alternatives gratuites (et suisses)? Peut-être par question d’habitude; je suis hyper à l’aise avec son interface; ses fonctions répondent à tous mes besoins. On a beau travailler dans un secteur de pointe, on est vite très conservateur avec ses outils de production. J’apprécie aussi son intégration avec l’autre logiciel-phare de Panic, Coda, avec lequel j’ai développé des dizaines de sites web.

Certes, aujourd’hui, je ne développe plus de sites web comme à l’époque. Je lance Coda moins d’une dizaine de fois par an; mais c’est toujours un plaisir de se retrouver devant son interface. Au bout d’un moment, c’est une question d’habitude. Ma maman faisait toute la comptabilité de l’entreprise de mon papa sur MacCompta. Cela doit faire 20 ans que mon papa est à la retraite et l’entreprise fermée, mais ma maman continue à acheter ses mises à jour de MacCompta et à faire sa comptabilité dessus. A un moment donné, ce sont des habitudes rassurantes.

Bref, il y a des années que je tourne sur la version 4 de Transmit. Avec l’arrivée de Mac OS Mojave, le passage à la version 5 devient nécessaire. Je télécharge la version démo gratuite durant 30 jours. Il fonctionne à merveille.  C’est du reste parce que l’App Store d’Apple ne permet pas d’offrir des démos que Panic l’a quitté.

Je vais donc sur le site de Panic, pour acheter ma mise à jour Transmit 4 -> Transmit 5. Et là:

Pas de mise à jour à prix réduit. Il faut payer le prix complet pour passer de Transmit 4 à Transmit 5. Explication: depuis 2010 (donc 8 ans!), toutes les mises à jour ont été offertes gratuitement. Transmit 5 est une évolution majeure. Donc merci de bien vouloir payer plein tarif.

Huit ans de mise à jour gratuite, dans le monde de l’informatique, c’est antédiluvien. Il y a 8 ans, un Mac portable, c’était ça:

 

Pour la petite histoire, on en était à Mac OS 10.6… Cela fait donc 8 ans de mise à jour gratuites. Cela fait 5.6$ par année.

A côté de cela, les grand éditeurs, Adobe, Microsoft, mais aussi Apple, poussent pour des abonnement annuels. Avant, je payais une fois 150.- pour cinq ans d’utilisation de Microsoft Office sur mon Mac. Maintenant, je dois payer 110.-/an. Ajoutez Photoshop et Illustrator passé en abonnement (très cher), un DropBox Pro professionnellement nécessaire, mais payé de ma poche (99$), un anti-virus qui tienne la route, un VPN, plus tous les autres logiciels et services sur abonnement. On est passé d’une économie d’achat (avec mise à jour volontaire) à une économie d’abonnement, beaucoup plus chère.

Quand on a acheté, dans ma famille, notre premier Mac (un Performa 600 CD, que je possède toujours, en parfait état de marche), ma maman a payé près de 1’000.- pour acheter Office. Je dois toujours avoir les dizaines de disquettes d’installation dans un coin. Ce logiciel était cher, car il n’avait pas de concurrent. Mais il a fonctionné durant des années, pour mes études, mais aussi pour la gestion de l’entreprise de mon papa. Il a été largement amorti.

L’abonnement va tuer le logiciel… ou provoquer un fort développement du logiciel open source! Rappelez-vous… avant OpenOffice, MS Office valait près de 1’000 CHF!

 


Alternatives à l’ADSL via la 4G: le point de la situation en Suisse

Introduction

Durant plusieurs années, face à des débits médiocres de l’ADSL dans ma commune (4Mbps), j’ai profité de l’option Multisurf de l’opérateur Salt; à savoir une seconde carte SIM uniquement data, mais illimitées, pour 10.-/mois, en plus de mon abonnement chez eux. J’utilisais un modem fixe Huawei. Pour ceux qui n’avaient pas d’abonnement chez Salt, il y avait parfois des offres à 19.-/mois pour du tout illimité. Si on était prêt à passer l’exécrable et minable service client et après-vente de Salt, c’était une excellente alternative. Je connais de nombreuses personnes qui en profitent ainsi. Aucune offre Internet n’était aussi avantageuse, avec de tels débits.

 

Mais…

Avec le temps, les débits sont devenus de plus en plus variables chez moi (et toujours meilleurs dans le coin de montagne reculé du chalet). Dans le même temps, ma région, normalement couverte par la 4G, disparaissait des cartes de couverture Salt. Sans explication. Pourtant je reçois toujours la 4G.

Aujourd’hui, je suis passé au VDSL, nouvellement installé dans ma commune. Mais j’ai gardé mon abonnement Multisurf à 10.-/mois. Il n’existe en effet plus chez Salt. Donc je le garde comme alternative.

Au RadioBus, nous utilisons deux connexions 4G avec les mêmes modems Huawei; l’un sur Swisscom (données limitées) et l’autre en prepay Salt (données illimitées pour max. 2.-/jour) en sauvegarde quand on dépasse le plan de données Swisscom… où quand le réseau Swisscom n’a pas assez de débit. Expérience intéressante: en plusieurs endroits, nous avons dû passer par Salt, car le débit de Swisscom n’était pas suffisant.

Alors…

Quelles sont aujourd’hui les alternatives par la 4G à l’ADSL?

Chez Swisscom:

Swisscom n’offre pas de possibilités de connecter son réseau domestique à Internet via la 4G à un prix décent. L’abonnement mobile illimité coûte en effet 90.-/mois. A noter qu’avec un abonnement à Internet ADSL (60 à 80.-/mois tout de même), Swisscom propose dans certains cas gratuitement un « Internet-Booster« , à savoir un modem 4G qui se connecte au modem ADSL afin de permettre d’augmenter le débit.

Chez Sunrise:

Sunrise propose un Internet mobile illimité pour 49.-/mois. Mais c’est du côté de Yallo, sa filiale low-cost que se trouve l’offre la plus intéressante: Yallo Go! XL, soit un modem fixe et un abonnement 4G données illimitées pour 39.-/mois pour un abonnement de 24 mois. Ce qui est intéressant, c’est le droit de retour sans condition pendant 7 jours. Cela laisse le temps de tester les débits avant de s’engager pour deux ans.

Enfin, il faut savoir que Sunrise offre une carte PrePay qui permet d’avoir des données illimitées pour un maximum de 2.50.-/jour. C’est idéal pour une maison de vacances.

Chez Salt:

Les tarifs pour une connexion données illimitées sont chez Salt de 35.-/mois. Mais Salt fait très régulièrement des actions (actuellement: 19.95.-/mois pour une durée d’abonnement de 2 ans). L’abonnement Multi surf conjoint à un abonnement de téléphonie mobile à 10.- n’existe plus, mais il y a aussi régulièrement des actions (c’est le cas en ce moment avec le retour de l’offre à 10.-/mois).

Salt propose aussi une carte PrePay avec des données illimitées pour un maximum de 2.-/jour. En réalité, on peut même arriver à un tarif d’1.-/jour. En effet, l’achat d’une carte PrePay Salt coûte 10.-… avec 20.- de crédit de conversation dessus. Il suffit d’acheter une nouvelle carte PrePay tous les 10 jours. Mais cela reste fastidieux.

 

Conclusion

Aujourd’hui, Salt reste le plus avantageux pour une connexion à Internet 4G domestique… Sur le papier. Un modem 4G fixe coûte en effet 240.-. Sur un abonnement de deux ans, cela fait 10.-/mois. Donc, sans offre spéciale, le prix de la connexion de Salt est proche de celle de Sunrise. Or, un modem « fixe » 4G est impératif. Les petits modems MiFi sur batteries peuvent dépanner, mais leur portée WiFi est souvent faible, de même que leurs débits dès qu’on s’éloigne. Les modems 4G fixes sont, eux, équipés de ports Ethernet permettant la création d’un LAN domestique et souvent d’un réseau WiFi plus robuste, acceptant plus que les quelques appareils que permettent les petits modems MiFi.

Aujourd’hui, en comparaison à une connexion à Internet fixe ADSL, VDSL, câble ou FTTH traditionnelles, les tarifs des offres 4G de Yallo et Salt offrent une alternative souvent bien meilleur marché; et cela sans aucun besoin de câblage. Il reste le souci de la variation des débits, propre à la 4G, mais que l’on connaît aussi, dans une certaine mesure, avec les connexions traditionnelles.

 

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Apple TV: l’anti-obsolescence programmée

Jusqu’à aujourd’hui, j’avais branché sur ma télévision une Apple TV de troisième génération; donc le modèle de 2012.

Elle a donc 6 ans. Et si elle ne supporte pas les toutes dernières technologies mises en oeuvre par Apple, elle faisait son boulot: accès à Netflix, à YouTube et à mes podcasts. Sans compter le streaming depuis AirPlay. Bref; 6 ans plus tard, ce petit truc d’Apple continue à faire son boulot. Qui parle d’obsolescence programmée? Je peux voir les contenus d’Arte et de Netflix sans problème avec.

Je l’ai remplacée par une Apple TV 4K de dernière génération. La 4K? Je m’en fiche; mon téléviseur Samsung a 7 ans et est full HD. Cela me suffit largement. En passant sur la dernière génération d’Apple TV, cela me donne accès à l’AppleStore spécifique pour l’AppleTv et à une centrale HomeKit pour l’équipement domotique prévu dans la maison.

Du reste, et sauf si vous vivez entourés de bobos au compte en banque très garni, regardez autour de vous: il y a de nombreux iPhone 4 et 4S encore en fonction. Selon une étude récente, la durée d’usage (qui n’est pas la durée de vie) des appareils iOS est de 4 ans. J’avoue que du temps glorieux des Natel C et Natel D, qu’on payait un prix de fou, aucun de mes appareils n’a duré aussi longtemps. Et là, j’avoue que je suis toujours sur un iPhone 6; et je ne compte pas en changer pour le moment. Pourtant, le modèle est sorti il y a 4 ans. 🙂

Oh, et qu’est devenue ma vieille AppleTV? Adjointe d’un téléviseur d’occasion payé une croute de pain et monté sur un support mural articulé, ainsi que d’un casque sans fil (à cause du bruit du foehn), elle sert à accompagner les très longues heures de toilettages de chiens que fait Carine, ma femme, dans le salon de toilettage de notre maison.

 

 

 

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Anatomie d’un p’tit paquet chinois

Aliexpress, BangGood, Wish, GearBest…tout à coup, les portes des usines et entrepôts chinois se sont ouvertes à nous toutes grandes, le plus souvent avec des frais de port gratuits. Quand une LED multicolore me coûte 1.65 CHF + 15 CHF de frais de port en Suisse, j’en ai 100, pour 1.33$, frais de port compris, depuis la Chine. On y trouve même des kits d’imprimantes 3D pour à peine plus de 130$, toujours frais de port compris.

Les délais de livraison sont souvent d’un mois. C’est trop court pour un trajet en container par mer. Mais alors par où passent nos commandes? En réalité, sauf quand il faut compléter la capacité, pas par avion; mais par train!

La gare ferroviaire de Lodz, en Pologne, est devenue la plaque tournante du commerce de détail Chine-Europe.

On appelle du reste ces nouvelles liaisons ferroviaires entre la Chine et l’Europe (jusqu’à Madrid et l’Angleterre!) les nouvelles routes de la soie.

Par contre, au niveau logistique, pour pouvoir offrir les frais de port gratuits, c’est toute une affaire. Je vous invite à lire cet excellent article de Pierre Lecourt: DÉLAIS, FRAIS, FONCTIONNEMENT : COMPRENDRE LES LIVRAISONS DEPUIS L’ASIE.

Le besoin d’optimiser au maximum le volume de chargement explique parfois l’état de délabrement extrême des colis que nous recevons de Chine.

Il n’en reste pas moins que cette route est fragile; soumise aux aléas climatiques. Surtout, si elle se développe, c’est aussi parce que l’Union Postale Universelle (UPU) considère la Chine comme un pays en voie de développement. Elle bénéficie ainsi de frais d’envois internationaux bien moindres que les postes européennes. Du reste, le prix payé par la Chine pour les envois ne couvre pas les frais qu’ils occasionnent en Suisse.  Ainsi, les frais de port payés par la Chine vont augmenter de 60% d’ici 2021; un délai qui laisse encore de beaux jours aux petits paquets chinois.

 


Quel est le réel coût écologique des lampes LED?

Je me suis souvent posé la question du réel coût écologique des ampoules LED. Quand j’étais jeune, nous avions des ampoules à filament; avec une belle lumière chaude, nécessitant que très peu de ressources pour la production. Cette dernière se faisait en Europe. Leur durée de vie était limitée par un programme d’obsolescence programmée, alors qu’une ampoule de 1901 continue de fonctionner non-stop depuis 116 ans.
Elles consommaient certes beaucoup d’électricité. Mais leur puissance lumineuse permettait d’en limiter le nombre. Enfin, le coût écologique de fabrication était faible.
Aujourd’hui, après l’ère des catastrophiques ampoules fluocompactes, nous voici à l’ère des ampoules LED. Elles consomment 10 fois moins qu’une ampoule à filament. On nous promet des durées de vie faramineuses. En réalité, ces ampoules sont maintenant fabriquées en Chine. Elles nécessitent des composants électroniques qui nécessitent un coût énergétique de production et de recyclage (quand elles sont recyclées!) non négligeable. Entre les matières premières, la production, le transport et le recyclage, quel est le coût énergétique réel d’une ampoule LED? Ce d’autant plus que je me suis aperçu d’une chose très intéressante: Après ⅓ de leur durée de vie prévue, les ampoules LED de mon salon on tellement baissé en luminosité que le soir, la lecture devenait pénible. Il s’agissait pourtant d’ampoules de marque et onéreuses (Philips). J’ai remplacé 4 ampoules sur 6 et à nouveau, mon salon redevient lumineux. A vue de nez, c’est presque 50% de la puissance lumineuse qui a été perdue.
Conclusion: comme les ampoules fluocompactes, les ampoules LED ne tiennent pas leurs promesses de durée de vie. Quant aux ampoules LED qui tentent de reproduire les ampoules à filament, la durée de vie réelle est encore pire! A peine mieux qu’une ampoule à filament, selon mes expériences. Le prix, lui, par contre, n’est pas le même… Quand est-ce qu’on aura une enquête exhaustive sur le réel coût écologique des ampoules LED? Ce d’autant plus que parce qu’on pense que ces ampoules consomment peu, on a tendance à en multiplier leur usage.

Télétravail: j’enseigne depuis la maison

Lundi matin, mon fils étant malade et n’ayant pas de solution de garde, j’ai dû rester à la maison. Manque de chance, cela tombait sur le cours Arduino de ma classe d’OCOM 10H. Et c’est justement notre problème, à nous enseignants en technologie: c’est très difficile (voir impossible) de nous remplacer. Dans ce cours, il y avait de l’électronique, de l’électricité et de la programmation. Comment faire? J’ai convenu avec mes collègues qui me remplaçaient (une période chacune) que je donnerai le cours… depuis chez moi.

Ni une ni deux, le Mac du maître (sur lequel j’avais la main via TeamViewer) a été tourné du côté des élèves. Une liaison visioconférence avec FaceTime initiée entre le Mac et mon iPad. Le tout projeté sur l’écran de TV de ma salle de technologie.

De l’autre côté, mon Mac connecté à distance sur un des serveurs de l’école, sur lequel se trouve Remote Desktop, ce qui m’a permis d’observer les ordinateurs des élèves et, le cas échéant, de prendre la main sur l’un d’entre eux pour aider un élève.

Le cours a été donné. J’ai pu répondre aux questions des élèves et leur introduire la théorie. Deux élèves qui redoublaient et qui ont donc déjà suivi le cours ont pu donner un coup de main pour les problèmes de câblages électroniques et de gestion des Arduino. Chose très intéressante: les élèves avaient vite oublié la présence de mes collègues dans la classe. Mais leur présence était néanmoins nécessaire pour gérer la discipline.

Conclusion pédagogique: je verrai lundi ce que les élèves ont retenu de la matière et quelle est la réelle efficacité de cette manière d’enseiger. Une chose est certaine, l’enseignement à distance n’est pas un facteur d’économie; un(e) enseignant(e) sur place étant toujours nécessaire pour la gestion de la classe. Cela fait donc deux enseignants au lieu d’un seul. Néanmoins, j’ai trouvé l’expérience pédagogiquement et humainement très intéressante, au point de m’avoir presque envie de construire un robot de téléprésence.

Conclusion personnelle: que se passera-t-il si un jour je suis en impossibilité d’enseigner pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois? La HEP ne forme pas d’enseignants à même de reprendre mes cours. Il n’y a même plus d’enseignants formés pour enseigner l’informatique… Que se passe-t-il légalement si, en arrêt maladie ou accident, je fais du télétravail (ce n’était pas le cas ici)? Pour ce matin-là, j’aurais pu me dire: » je suis remplacé » et rester tranquillement à la maison à veiller sur mon fils en lisant un livre tout en ayant donné un programme d’occupation alibi aux élèves. Au lieu de cela, je suis resté à veiller sur mon fils, tout en travaillant (mais en étant officiellement absent et remplacé).

Conclusion des élèves: je transcrirai lundi les impressions des élèves. En attendant, on a dans le canton des cas d’élèves hospitalisés pour une longue durée qui suivent les cours à distance, via tablette. C’est très intéressant de renverser la situation. L’image aide, mais je me suis rendu compte que le plus grand problème est le son. Lorsque je parle, pour ne pas avoir de larsen, le micro du Mac de l’école est désactivé. On n’a plus de retour. Et les élèves se tournent naturellement vers l’écran de TV qui projette mon image, pour me parler, alors que le Mac avec le micro est au fond de la salle. Il faudrait clairement une toute petite table de mixage audio, avec quelques micros sans fil. Dans le cas d’un élève hospitalisé, on pourrait imaginer un micro-cravate sans fil pour l’enseignant et un ou deux micros à main sans fil pour les élèves qui interviennent.

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