Je me suis souvent posé la question du réel coût écologique des ampoules LED. Quand j’étais jeune, nous avions des ampoules à filament; avec une belle lumière chaude, nécessitant que très peu de ressources pour la production. Cette dernière se faisait en Europe. Leur durée de vie était limitée par un programme d’obsolescence programmée, alors qu’une ampoule de 1901 continue de fonctionner non-stop depuis 116 ans.
Elles consommaient certes beaucoup d’électricité. Mais leur puissance lumineuse permettait d’en limiter le nombre. Enfin, le coût écologique de fabrication était faible.
Aujourd’hui, après l’ère des catastrophiques ampoules fluocompactes, nous voici à l’ère des ampoules LED. Elles consomment 10 fois moins qu’une ampoule à filament. On nous promet des durées de vie faramineuses. En réalité, ces ampoules sont maintenant fabriquées en Chine. Elles nécessitent des composants électroniques qui nécessitent un coût énergétique de production et de recyclage (quand elles sont recyclées!) non négligeable. Entre les matières premières, la production, le transport et le recyclage, quel est le coût énergétique réel d’une ampoule LED? Ce d’autant plus que je me suis aperçu d’une chose très intéressante: Après ⅓ de leur durée de vie prévue, les ampoules LED de mon salon on tellement baissé en luminosité que le soir, la lecture devenait pénible. Il s’agissait pourtant d’ampoules de marque et onéreuses (Philips). J’ai remplacé 4 ampoules sur 6 et à nouveau, mon salon redevient lumineux. A vue de nez, c’est presque 50% de la puissance lumineuse qui a été perdue.
Conclusion: comme les ampoules fluocompactes, les ampoules LED ne tiennent pas leurs promesses de durée de vie. Quant aux ampoules LED qui tentent de reproduire les ampoules à filament, la durée de vie réelle est encore pire! A peine mieux qu’une ampoule à filament, selon mes expériences. Le prix, lui, par contre, n’est pas le même… Quand est-ce qu’on aura une enquête exhaustive sur le réel coût écologique des ampoules LED? Ce d’autant plus que parce qu’on pense que ces ampoules consomment peu, on a tendance à en multiplier leur usage.
Bonjour,
Merci beaucoup pour votre article, sur lequel Je viens de tomber en cherchant à calculer le coût énergétique de production d’une ampoule, Mais je reste un peu sur ma faim. Votre introduction pose très bien le problème, mais vous sautez directement à la conclusion sans aucun calcul.
Ma question de base étant : on nous dit tout le temps qu’il faut éteindre les lumières pour économiser de l’énergie.
Mais c’est aussi allumer / éteindre une ampoule qui l’use et qui finit par la casser. Du coup je me demande si l’énergie que l’on économise à éteindre l’ampoule est supérieure à l’énergie utilisée pour produire la dite ampoule. Ou si il y aurait une durée d’allumage minimum afin de rentabiliser le coût énergétique de production ?
Mon problème est que je ne sais pas comment trouver les données suivantes (quand je dis combien, je raisonne en énergie)
– combien coûte l’extraction de tous les matériaux nécessaires à la fabrication de l’ampoule, ramené à une ampoule ?
– combien coûte l’emballage de l’ampoule ?
– combien coûte la fabrication de l’emballage ?
– combien coûte le transport de l’ampoule ?
Et en poussant la question un peu plus loin, on peut aussi prendre en compte l’énergie consommée par l’usine de production des ampoules, l’énergie dépensée dans la conception…
… Au fond, le progrès est-il rentable ?
Merci de m’avoir lu, et au plaisir !
Victor, qui se pose beaucoup de questions
Bonjour,
Merci d’avoir abordé le sujet épineux des LED. J’ai fais quelques recherches sur le sujet et il apparait que le bilan écologique est catastrophique. Les fabricants et les pouvoirs publics sont obsédés par les économies d’électricité et la led consomme moins de courant mais c’est un semi conducteur et son bilan écologique à la fabrication et au recyclage est mauvais par rapport a une lampe à filament. C’est assez simple à comprendre. Les projecteurs d’éclairage à led sont des appareils électroniques et l’origine des matériaux pour leur fabrication est multiple: Gallium,cuivre, nickel, chrome, aluminium, plomb, argent, étain, et les matières plastiques comme le polystyrène, le polyéthylène téréphtalate et polyvinylchlorate. Pour les puces électronique le Silicium, bismuth, cobalt, de fluorine, de grenat, de magnésium et talc…. La céramique, argile, calcium, or, carbone…. On comprends bien que ce type d’assemblage de matière soit un impossible à recycler….