Catégorie : Imprimante 3D

Comparatif K8400 – Ultimaker 2: test d’impression

vsIl est temps de passer à un test comparatif d’impression entre la Vertex K8400 et l’Ultimaker 2. Afin de comparer ce qui est comparable, j’ai utilisé deux filaments semblables: le PLA orange de RepRap Austria, en 2.85mm pour l’Ultimaker 2 et en 1.75mm pour la K8400. Il s’agit d’un filament d’entrée de gamme, que j’utilise pour mes prototypes. Je réalise naturellement la même pièce sur les deux imprimantes, en utilisant Cura dans les deux cas. La hauteur de couche est aussi similaire, réglée à 0.1mm. La différence tient au fait que l’Ultimaker utilise les réglages par défaut de Cura, alors que pour la K8400, j’optimise depuis 3 mois ces réglages.

Comme modèle, j’ai choisi le robot qui sert de logo à Ultimaker. Il a été  imprimé à l’échelle 1:1 et sans support, avec un taux de remplissage de 20%.

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Voici les résultats:

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Le rendu est relativement similaire. La K8400 donne un résultat un peu plus lisse, mais l’Ultimaker est plus régulière. Pour ce qui est des mains, il est pratiquement impossible de les imprimer sans support. Mais l’Ultimaker 2 s’en sort mieux que la K8400 grâce à ses deux ventilateurs au niveau de la tête d’impression. Il est difficile de départager les deux; les résultats sont proches et chaque impression a des petits défauts, mais rarement les mêmes!

 

En conclusion, avec plus d’expérience et des réglages plus fins, l’Ultimaker 2 a encore un gros potentiel de progression, là où je commence à stagner avec la K8400. Il n’en reste pas moins que je suis très fier du travail accompli sur ma petite imprimante à 600.-. Sa qualité n’a rien à envier à une imprimante à 2500.-! Ceux qui achètent une K8400 partent sur une bonne base.


Comparatif K8400 – Ultimaker 2: le chargement-déchargement de filament

vsSi tant la Vertex K8400 que l’Ultimaker 2 sont très similaires par leur fonctionnement, avec un extrudeur de type Bowden et une architecture semblable, certains points diffèrent, à commencer par le chargement-déchargement du filament.

Chargement du filament:

Dans le cas de la K8400, la bobine est fixée de côté, de même que l’extrudeur. Il faut y insérer manuellement le filament de 1.75mm jusqu’à le voir apparaître dans le tube de teflon. Ce n’est qu’à ce moment que l’imprimante chauffe la tête et charge le filament. L’Ultimaker 2 commence par chauffer la tête, puis effectue un retrait d’un éventuel filament, avant de mettre en route lentement l’extrudeur dans le sens du chargement. On y insère alors un filament de 2.85 à 3mm. Il faut ensuite enfiler le filament dans l’extrudeur, le pousser fortement jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par la roue crantée. Alors seulement, on valide l’action sur le bouton de contrôle. Le filament est à ce moment rapidement entraîné dans le tube de teflon jusqu’à la tête.

Problèmes rencontrés:

Velleman K8400: si le filament est courbe, il est souvent difficile de le faire passer à travers l’extrudeur. Il faut le rendre le plus droit possible, ou le guider dans l’extrudeur à l’aide d’un petit tournevis.

Ultimaker 2: le fait d’avoir mis la bobine derrière l’imprimante rend son accès très difficile, en particulier dans un espace restreint. Il faut pouvoir tourner en partie l’imprimante, gérer ce qui se passe à l’arrière tout en gérant le bouton à l’avant. Pour le coup, c’est une fausse bonne idée. Un autre problème rencontré: une fois le filament arrivé à la tête, on entend l’extrudeur qui patine. Le filament n’avance alors plus. La solution est simple: l’aider en le poussant dans l’extrudeur.

Retrait du filament:

Le retrait du filament est similaire sur les deux imprimantes: la tête chauffe d’abord, avant que l’extrudeur ne se mette à tourner en marche arrière afin de retirer le filament. Ce qui surprend sur l’Ultimaker 2, c’est la vitesse de retrait, très rapide. On a intérêt à être prêt à enrouler la bobine en même temps que le filament revient, sinon on se retrouve avec du filament partout sauf sur la bobine. Sur la K8400, tout se fait plus tranquillement… peut-être trop tranquillement, ce qui provoque dans certains cas un blocage du filament dans la tête… et nécessite un démontage de cette dernière.

La bonne idée

Sur la K8400, la bonne idée se situe au niveau des supports de bobine, montés sur roulements à billes.

Sur l’Ultimaker 2, grâce à l’alimentation 24V/210W, la tête chauffe très rapidement, ce qui rend le processus de chargement-déchargement très rapide.


Déballage de l’Ultimaker 2

Nous avons commandé une imprimante 3D Ultimaker 2 pour notre école, pour épauler notre vénérable k8200/3Drag.

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Ultimaker est une entreprise néerlandaise, réputée pour la qualité et la fiabilité de ses imprimantes open source. Si l’Ultimaker original était vendue en kit, avec un châssis en bois, l’Ultimaker 2 est livrée montée, pratiquement prête à l’emploi, avec un châssis plastique et métal.

L’Ultimaker 2 peut être commandée à la CADEV au prix de 2450 CHF.

En comparant la taille du carton avec la Vertex K8400, on se rend compte qu’on part sur une imprimante d’une taille similaire.

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A l’ouverture du carton, on trouve un câble (européen), le mode d’emploi (en anglais, mais la version française est téléchargeable sur le site d’Ultimaker), des autocollants, le plateau de verre et une bobine de 750gr de filament de PLA bleu 3mm.

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Ultimaker ne fait pas les choses à moitié en ce qui concerne l’emballage. L’imprimante est particulièrement bien protégée. Cela laisse une très bonne impression de départ.

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Le bloc d’alimentation est énorme. Il fournit 220W en 24 Volts! Très bonne idée: un print test réalisé dans les ateliers d’Ultimaker par l’imprimante qu’on vient d’acquérir est glissé dans le carton.

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Un tube de colle… il ira rejoindre le matériel de bricolage de ma fille! Sinon, quelques outils basiques, un porte-bobine, une guide-filament, un câble USB et de la graisse se trouvent aussi dans le carton.

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Encore du carton…

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Deux sangles de plastique rouges bloquent la tête d’impression dans un coin pour éviter tout dégât pendant le transport C’est une excellente idée qui montre le soin apporté à cette imprimante. Naturellement, il ne faudra pas oublier de les enlever!

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Sous l’Ultimaker, on retrouve le numéro de série et le contrôleur, entièrement protégé par un couvercle métallique. Aucun risque qu’un élève y fourre ses doigts! C’est propre, c’est bien fait, mais tout reste démontable facilement. Celui qui veut bidouiller peut y aller sans devoir se battre contre des pièces en plastique clipsées!

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Le lit chauffant est protégé par une feuille de plastique (qui n’est pas mentionnée dans le mode d’emploi). Son retrait est particulièrement difficile et agaçant. Une feuille un peu moins adhésive et qui ne se déchire pas aurait été la bienvenue.

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Comparée à la Vertex K8400, l’Utlimaker 2 a sensiblement le même gabarit. Mais mieux conçue à l’intérieur, le volume d’impression est un peu plus élevé. Il n’y a par contre rien à voir en matière de finitions… là où la K8400 est un incommensurable fouillis de vis et de câbles, l’Ultimaker est sobre et discrète. On a l’impression de comparer un PC à un Mac…

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Pour preuve, comparons l’intérieur de la K8400 et de l’Ultimaker 2:

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Comme je l’ai dit précédemment, la colle ne servira à rien. J’ai directement recouvert le plateau de verre de Scotch bleu AVANT de calibrer l’axe Z. Comme le plateau de verre s’enlève très facilement, cette opération n’a rien de fastidieux. Je vais modifier ma K8400 pour avoir la même facilité.

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La tête, mais aussi les éléments mécaniques sont vraiment bien conçus et proprement réalisés.

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Lors du premier allumage, un wizzard nous guide pour calibrer l’axe Z et mettre le lit chauffant à niveau. C’est à la fois rapide et simple. Une carte SD de 4Go est fournie avec l’imprimante, avec des modèles prêts à imprimer. Voici le premier essai:

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Pas trop mal… mais peut faire mieux. C’est ce qu’on verra dans le prochain article.

 


Lettre d’information « Imprimante 3D à l’école » – Mars 2105

J’anime depuis quelques mois une lettre d’information « Imprimantes 3D à l’école ». Voici la dernière lettre, celle de mars 2015:

Télécharger la lettre d’information « Imprimantes 3D à l’école » – Mars 2015

Si vous désirez rejoindre notre petite communauté d’enseignants intéressés par l’impression 3D  l’école et désirez recevoir la lettre d’information, vous pouvez m’écrire à info [at] edurobot.ch

 

 


Toy hacking

Tout le monde connaît les petits trains en bois et tous ceux qui y ont joué ont été confrontés aux limites des pièces disponibles. Mais grâce à l’impression 3D, tout le monde peut créer et surtout imprimer de nouvelles pièces, comme cet aiguillage parallèle.

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Le coût d’impression de cette pièce est de 1.70 CHF; incomparable avec les prix pratiqués dans les magasins.

La variété des pièces est impressionnante. Voici un petit extrait:

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Source: http://www.thingiverse.com/search/page:9?q=brio&sa=

Certes, ce n’est pas du bois… mais avec une CNC…

Pendant ce temps…

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Première impression de 21 heures

J’ai terminé l’impression de la pièce qui servira de support à une sortie de ventilation à double voie en fibre de carbone pour une Ultima GTR.

Quelque chose qui ressemble à ceci

Quelque chose qui ressemble à ceci

J’ai pratiquement atteint les limites du volume d’impression de la K8400:

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Les supports d'impression

Les supports d’impression

Les trous étaient déjà présents dans le fichier d'impression. Mais comme la pièce sera recouverte de fibre de carbone, cela ne se verra plus.

Les trous étaient déjà présents dans le fichier d’impression. Mais comme la pièce sera recouverte de fibre de carbone, cela ne se verra plus.

C'est pratique d'avoir un lit chauffant amovible

C’est pratique d’avoir un lit chauffant amovible

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La pièce prend presque tout le volume d'impression

La pièce prend presque tout le volume d’impression

La durée d’impression a duré plus de 21 heures, sans aucun problème. Je suis vraiment content de la fiabilité de ma Vertex K8400.

Voici le timelapse de l’impression:

Play

Imprimantes 3D: Ikea a du souci à se faire

Il y a quelques mois, j’avais créé ces pièces:

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Elles servaient à réaliser un labyrinthe pour Lego Mindstorms ou pour le robot Thymio II. Aujourd’hui, j’ai trouvé des pièces qui y ressemblent:

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Par contre, elles ne servent pas dans la même orientation que les miennes. Car au lieu d’un labyrinthe, il s’agit de réaliser une étagère:

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L’idée est excellente! Et dire que je n’y ai même pas pensé! En variant les couleurs des pièces en plastique et des panneaux, ainsi que la taille des panneaux, on peut créer une infinité de variations de l’étagère.

L’ensemble des fichiers permettant la création de cette étagère est disponible gratuitement sur Thingiverse à l’adresse suivante:

On en parle ici:

Le site Facebook des Moidules:

Les remix sont les bienvenus. Je me réjouis de voir les variations qui seront proposées. Pour ma part, je pense adjoindre un panneau au fond, afin de rigidifier l’ensemble. L’idée étant de pouvoir supporter une charge importante de livres. Je pense y ajouter aussi de quoi y mettre des vis. Et pourquoi pas une version à fixer contre un mur, en hauteur?


Aujourd’hui, j’imprime en 3D pour l’industrie automobile

Un ami est en train de construire une voiture dans son garage: une Ultima GTR avec un moteur 6.2L de Chevrolet Camaro avec une puissance de 650cv pour un poids total de 1’000kg (!!!).

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Quand on construit un tel bolide, on soigne les détails. A commencer par les ouïes de ventilation… parce qu’on doit se faire des sueurs froides au volant de cette voiture. La pièce sera donc réalisée en fibre de carbone; mais il faut un support pour cela, qui est réalisé en PLA. Voici donc la pièce à imprimer:

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Elle tient tout juste dans le volume d’impression de mon imprimante… et la durée d’impression est de presque 22 heures. Cela va être un défi pour la Vertex K8400!

Si tout se passe bien, vous pouvez suivre en direct l’impression ici: https://mitic.education/?page_id=298

Le processus d’impression peut être suivi à cette adresse: http://edurobot.no-ip.infowebcam

 


Bricolage de Pâques à l’aide de l’imprimante 3D

Petit bricolage rapide (3 leçons) de Pâques pour les 5H, 8 ans. Des tagètes naines ont été semées dans le pot:

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Les deux emporte-pièces pour réaliser le lapin ont été imprimés sur une imprimante 3D K8400:

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Les modèles ont été réalisés sur le site http://www.cookiecaster.com, grâce à l’outil Magic trace, depuis un dessin au trait scanné:

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Contrôler son imprimante 3D avec Octoprint

J’ai installé un Raspberry Pi B+ avec Octoprint pour gérer mon imprimante 3D:

Octoprint pour Vertex K8400

Octoprint pour Vertex K8400

Ainsi, je peux programmer et surveiller une impression à distance, grâce à l’interface web:

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Grâce à la PiCam, on peut surveiller l’impression:

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On peut aussi réaliser des timelapse des impressions:

 

Play

Chaque hôtel devrait posséder son imprimante 3D…

… ne serait-ce que pour les clés des chambres!

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Imprimante 3D et SketchUp: activité 2 – Le jeton de caddie

L’activité 2 a pour objectif de réaliser un jeton de caddie « radioactif », de la taille d’une pièce de 2 francs suisses.

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Télécharger l’activité: Imprimante 3D et SketchUp: activité 2 – Le jeton de caddie