Catégorie : PressMITIC

Formation Impression 3D pour l’école

J’ai le plaisir de vous annoncer que je donnerai deux formations pour débutants à l’impression 3D, coorganisée avec l’association eMitic.ch:

Impression 3D dès la 7H (Module 1+2)

 

Module 1: Introduction à la modélisation 3D: je créé des objets 3D avec SketchUp et je les imprime: le porte-clés et le jeton de caddie. Destiné à tous les enseignants qui désirent créer des objets en 3D facilement, puis les imprimer. L’’activité est réalisable avec des élèves de 7 à 11H. Les enseignants des classes en dessous de 7H peuvent suivre ce cours pour apprendre à modéliser les objets qui leur sont nécessaires.

Module 2 (modules 1 obligatoire): J’’imprime des objets sur l’’imprimante 3D Ultimaker 2. C’’est le plat de résistance. Vous apprendrez à imprimer sur notre meilleure imprimante 3D de manière autonome. C’’est beaucoup plus simple qu’’on ne le croit! Cette imprimante 3D peut être transportée dans les classes des collèges du primaire à certaines périodes.

  • Intervenant : Frédéric Genevey
  • Quand : 11 novembre 2015 14h à 16h30
  • Où : Ecublens – Salle SRO (bâtiment Saturne)

 

Impression 3D pour le primaire (Module 3+4)

 

Module 3: L’’impression 3D de 1H à 6H: mes élèves dessinent des emportes-pièces de biscuits de Noël que j’’imprime ensuite en 3D. Il est aussi possible de réaliser des emporte-pièces personnalisés pour la pâte Fimo, la pâte à sel, la porcelaine froide.

Module 4 (modules 3 obligatoire): J’’imprime des objets sur l’’imprimante 3D Ultimaker 2. C’’est le plat de résistance. Vous apprendrez à imprimer sur notre meilleure imprimante 3D de manière autonome. C’’est beaucoup plus simple qu’’on ne le croit! Cette imprimante 3D peut être transportée dans les classes des collèges du primaire à certaines périodes.

  • Intervenant : Frédéric Genevey
  • Quand : 25 novembre 2015 14h à 16h30
  • Où : Ecublens – Salle SRO (bâtiment Saturne)

 

 

Pour vous inscrire, vous devez vous connecter au site, ce qui vous permettra de facilement, par la suite, consulter ou annuler votre/vos inscription(s).

Afin de faciliter notre organisation, nous vous prions de vous inscrire au plus tard 3 jours avant l’atelier, et ne pas oublier de vous désinscrire si vous ne pouvez y participer.

Les non-membres peuvent s’inscrire en utilisant le nom : « ateliers » et mdp: « ateliers ». Ils peuvent payer 30.- par atelier ou choisir de s’affilier à eMITIC pour 30.- par an.

Une attestation de formation continue sera délivrée aux participant-e-s.


Lettre d’information « imprimantes 3D et école » – avril 2015

Avec du retard, voici la lettre d’information « imprimante 3D et école » d’avril 2015. La lettre d’information de mai va arriver tout prochainement,

 

Newsletter3D-avril2015


Makey Makey: le monde est votre gamepad

Makey Makey est une petite carte électronique permettant de transformer n’importe quelle chose qui conduit un tant soit peu l’électricité en gamepad.

Regardez bien cette vidéo de présentation et imaginez le potentiel créatif du Makey Makey!

 

Le côté génial du Makey Makey est qu’il suffit de connecter le câble USB pour que cela fonctionne. Il est directement reconnu comme un clavier. Il est capable de gérer les 4 flèches de direction, espace, clic, WASDFG, ainsi que la souris. Depuis la version 1.2, il est possible de remapper le Makey Makey. Pour les versions précédentes (dont celle que je possède. On ne peut acheter en Suisse que les anciennes versions), il faut passer par Ukulélé, et remapper le clavier sur le Mac.

Le Makey Makey se compose d’une carte électronique. La connexion avec les éléments conducteurs se fait soit sur sa face à l’aide de pinces crocodiles, soit au verso, avec des câbles jumpers.

makeymakey

Il est ainsi très simple de faire un fraino, soit un piano à fraise!

DSC03822 DSC03820

Makey Makey propose de nombreux exemples et activités sur son site. Mais tous ceux qui ont déjà travaillé avec Scratch vont vite percevoir le potentiel du duo Scratch-Makey Makey! En effet, en plus de créer son programme sur Scratch, l’élève va créer son propre gamepad. Ce dernier peut être un vêtement auquel on aura cousu des zones conductrices avec du fil conducteur, des zones conductrices au sol, ou simplement des camarades de classe!

367306-scratch-from-mit

Le Makey Makey s’insère aussi parfaitement dans les cours de musique et d’arts visuels, que ce soit pour une interaction entre la rythme et le corps ou pour des installations interactives.

Voici quelques exemples musicaux:

 

Makey Makey est disponible sur Play-Zone et Boxtec au prix de 60.-

La nouvelle version 1.2 peut être achetée sur le site Makey Makey.


Technologie à l’école: la métaphore du crayon

metaphore_crayon

Cliquer sur l’image pour la voir en grand.


Petites énigmes mathématiques pour les cycles 1 et 2

Chères collègues et chers collègues,

Dans le cadre de la semaine des mathématiques, l’Académie de Grenoble a mis en ligne une série de petites énigmes mathématiques, pour les élèves de la maternelle au CM. Il s’agit de fiches toutes faites, avec naturellement un corrigé à télécharger à part.

Vous pouvez trouver ces documents à cette adresse: http://www.ac-grenoble.fr/mathssciences/spip.php?rubrique288 et à cette adresse: http://www.ac-grenoble.fr/mathssciences/spip.php?article522

Sur le même site, vous trouverez des petits défis mathématiques: http://www.ac-grenoble.fr/mathssciences/spip.php?article456


Formation emitic ACT & MITIC

Suite à la formation ACT & MITIC, organisée par l’association Emitic.ch, la documentation présentée est disponible à cette adresse:

https://mitic.education/files/ACT-MITIC-web.pdf


Le RSS, vraie bonne idée, se meurt

De moins en moins de sites web proposent un flux RSS. Pourtant, c’est l’une des technologies les plus utiles sur Internet pour tout PressMITIC qui se respecte.

 

Les portes du flux

Commençons par le début: le flux RSS (Really Simple Syndication) est un format de données utilisé pour la syndication du contenu web… je cite Wikipédia. En fait, c’est très simple: il s’agit de mettre à disposition tout ou partie du contenu d’un site web selon un format unifié. L’âge d’or du RSS date de l’explosion des blogs sur Internet. Ainsi, pour chaque nouvel article publié, le flux RSS se met à jour, incluant tout ou partie de l’article. Le principal avantage est que le flux RSS se crée et se met à jour automatiquement, sans intervention du blogueur.

rss

Logo RSS

Allumer le flux

L’utilité du RSS était de pouvoir afficher en direct le contenu d’un site web dans un autre. Mais surtout, très vite des sites agrégateurs de contenu sont arrivés, comme Netvibes, Feedly ou Digg. Mais celui qui tenait le haut du pavé était bien Google Reader. Très vite, des logiciels d’agrégation de flux RSS sont arrivés sur le marché, comme l’excellent NetNewsWire.

Grâce aux flux RSS et aux agrégateurs, il est possible de centraliser au même endroit le contenu de centaines de sites web, toujours à jour, et souvent consultable même hors de toute connexion. Il faut bien se rendre compte que l’Internet mobile, à cette époque, était une chose très onéreuse, très rare et très lente. Un agrégateur ne charge que le contenu des articles, sans se soucier du reste du site, à commencer par la publicité. Et surtout il suffit de lancer son logiciel pour que l’ensemble du contenu soit mis à jour. En un coup d’oeil, on peut voir quels sites ont été mis à jour et proposent de nouveaux articles… c’est un peu l’ancêtre des notifications actuelles.

 

NetNewsWire - 8515 unread - Extended Trial

Les flux RSS et un agrégateur sont indispensables pour faire de la veille. En tant que PressMITIC, je peux suivre ce qui se passe sur les principaux sites technologiques et pédagogiques. Surtout, je suis avisé dès qu’un nouvel article est publié, ce qui m’évite de devoir aller visiter des sites qui n’ont rien de neuf à proposer. Par ailleurs, une vision globale des titres des nouveaux articles et un moteur de recherche intégré à l’agrégateur permettent d’avoir une vision d’ensemble et de rapidement trouver l’information.

 

Requiem pour un flux

Mais si les flux RSS sont si pratiques, pourquoi sont-ils menacés? Simplement parce que le web change et surtout la manière de le consommer change aussi. Les blogs cèdent la place aux réseaux sociaux et ceux-ci ont tout intérêt à garder les internautes sur leur site afin de dégager de confortables revenus publicitaires. Les flux RSS vont donc à l’encontre de leurs intérêts économiques. Par ailleurs, il y a de plus en plus un glissement vers un usage mobile d’Internet sur smartphones et tablettes. Cet usage passe le plus souvent moins par un navigateur que par des applications dédiées. Ainsi, même les sites de recettes de cuisine ont leur propre application. A nouveau, l’objectif étant de rendre captif l’utilisateur, la suppression des flux RSS va empêcher la consultation du contenu hors du cadre prévu par l’éditeur. Enfin, Google, dont les principaux revenus sont issus de la publicité en ligne, a désactivé son service Google Reader, qui était l’un des plus utilisés par les Internautes pour la consultation des flux.

Aujourd’hui, de moins en moins de sites proposent de flux RSS et je le déplore. Grâce à eux, je peux suivre quotidiennement une dizaine de sites web.

 

 


Gérer son inventaire informatique avec efficacité

Depuis cette année, la DOP-UIT centralise les données des inventaires informatiques des écoles. Le répondant informatique est donc censé (entre autres toutes les autres choses) veiller à ce que cet inventaire soit à jour, malgré les collègues farceurs qui nous cachent des ordinateurs dans tous les coins ou les changent de classe sans nous avertir. C’est sans compter aussi les ordres de ma commune de vider complètement toutes les salles de classe pendant les vacances d’été. Bref, tenir un inventaire à jour sur 10 bâtiments est mission quasi impossible.

Heureusement, la DOP-UIT a enfin mis à notre disposition une base de données pour la gestion de notre inventaire, et je dois dire que c’est vraiment un outil pratique et utile. Reste maintenant à optimiser le travail sur le terrain. Voici la solution que j’ai choisie: un code barre par ordinateur et un lecteur de codes barre Bluetooth, compatible Mac OS et iOS et un iPad. Le mot-clé est mobilité. Ainsi équipé, sans fil, l’iPad est connecté à la base de données de la DOP-UIT, le scanner à l’iPad et il suffit d’un clic pour identifier l’ordinateur dans la base de données.

Voici ma sélection du matériel:

Imprimante: Brother QL-720NW avec rouleau d’étiquettes 62mm

QL720NW_left

Cette imprimante n’est pas trop chère (169.-) et se connecte via USB, Ethernet et WiFi. Elle est compatible iOS et permet d’imprimer des étiquettes directement depuis iPad/iPhone. Le logiciel pour Mac est complètement pourri et plante régulièrement (il faut le dire… Brother, si tu me lis, ton programme P-touch Editor pour Mac est une véritable honte! J’ai rarement vu un logiciel plus pourri que celui-ci!). Nonobstant ce problème, le logiciel permet d’importer des informations depuis un fichier CSV pour imprimer des étiquettes en série. La résolution est limite pour l’impression du code-barre, mais une fois le bon angle de lecture trouvé, cela fonctionne bien. Voici ce qu’il y a sur mes étiquettes:

etiquette

  • Le nom de l’école
  • Le code d’identification interne (ici: M0197)
  • Le modèle du Mac (toujours utile)
  • Le numéro de série du Mac (qui est la référence officielle pour la DOP-UIT)
  • Le code barre basé sur le numéro de série

Si j’ai choisi d’utiliser le numéro de série pour le code-barre au lieu de l’identifiant interne, c’est par anticipation. Lorsque la gestion de mon parc informatique sera reprise par le CTIP (comme je l’espère), ce sera ce numéro qui servira de base pour l’identification des Mac. Je colle les étiquettes directement sur l’arrière des pieds des iMac (de manière à ce qu’elle soit bien à plat).

Il reste le problème du lecteur de codes-barre. Un modèle Bluetooth est vite très onéreux (plusieurs centaines de francs). Or, j’ai dû payer tant l’imprimante que le scanner avec mon argent personnel. Ma demande d’achat à la DOP-UIT a été refusée (« tâche administrative pas en lien avec l’informatique pédagogique »…), ainsi que par la commune (« gestion du matériel cantonal »). Je comprends les arguments. Ma demande est en effet particulière. Bon, comme d’habitude, c’est donc à moi de payer mes outils de travail, mais je ne vais pas encore payer 300.- pour un scanner de codes-barre. Je me suis donc tourné directement vers le marché chinois, où j’ai trouvé ceci:

Capture d’écran 2015-01-09 à 09.39.58

 

Lien direct vers le scanner sur AliExpress

Il s’agit d’un lecteur codes-barre Bluetooth 100% compatible Mac et iOS. La configuration sur le Mac a pris exactement 5 secondes. Enfin, il coûte  39.98$ (soit 40 francs), frais de port et de douane compris! Je l’ai reçu en une dizaine de jours. Une fois connecté au Mac, aucun paramétrage n’est nécessaire. Il est reconnu automatiquement comme un clavier Bluetooth. Le scanner s’éteint automatiquement au bout de 20 secondes d’inactivité. Un coup sur la gâchette suffit à le réveiller à le reconnecter au Mac. Seule étrangeté: la nécessité d’introduire un trombone à la base de la poignée pour décrocher le câble de charge. La synchronisation avec un iPad ou un iPhone n’est pas plus compliquée.

Le maniement du scanner est tellement simple qu’on en vient à regretter que les bulletins de versement des factures que l’on reçoit ne sont pas munis d’un code-barre. Cela sera bien plus rapide et pratique que ces onéreux et calamiteux crayons lecteurs de chiffre qu’on utilise actuellement.

Le scanner prend aussi tout son sens à la livraison de 30 iMacs: chaque carton possédant le code-barre du numéro de série, le contrôle de l’inventaire est vite fait!

 

[EDIT] Tant qu’à faire, autant rentabiliser le scanner de codes barre avec d’autres logiciels, comme Delicious Library, qui permet de gérer non seulement sa bibliothèque, mais aussi sa DVDthèque, son matériel informatique… et là, le scanner fait fureur: codes ISBN, numéros de série, références de matériel; tout y passe! Le logiciel possédant aussi un système de réservation et d’emprunts, on peut tout à fait imaginer l’utiliser pour la gestion des prêts du matériel audio-visuel scolaire.

[EDIT 2] Il faut changer les réglages de clavier pour utiliser le scanner, et le basculer de Suisse romand à US International-PC.


Une heure de code

Du 8 au 14 décembre, c’est la semaine “une heure de code” (hour of code)!

http://hourofcode.com/us/fr

Afin de démystifier le code informatique, la programmation et sensibiliser les jeunes sur les métiers de l’informatique, l’heure de code met à disposition de nombreuses activités pour s’initier de manière ludique à la programmation.

Si l’initiative est américaine, la plupart des exercices, des tutoriels et des vidéos de présentation on été traduits dans de nombreuses langues, dont le français. L’excellente nouvelle est que tout reste accessible durant toute l’année.

Chers collègues enseignants, je vous invite non seulement à permettre à vos élèves de faire une heure de code (au moins!), mais à le faire vous aussi!


Youtube… mais sans la pub

Il existe de nombreuses vidéos pédagogiques sur Youtube. Comment mieux expliquer l’action d’un tremblement de terre qu‘en regardant ses effets? Bref, Youtube est devenu un outil pédagogique incontournable.

Par contre, ce qui est plus contestable dans un milieu éducatif, c’est la publicité avant les vidéos et les suggestions à la fin des vidéos. Il existe aujourd’hui un moyen de s’en passer, sans pour autant devoir télécharger les vidéos localement et les nettoyer: le site http://viewpure.com.

Safari

Tout n’est pas encore parfaitement au point; les accents ne sont par exemple pas parfaitement supportés. Mais l’outil est déjà parfaitement utilisable. Il fonctionne de deux manières: soit on entre directement dans le champ de recherche l’URL de la vidéo Youtube, soit un l’utilise comme un moteur de recherche.


Reflector: L’Airplay facile entre iOS, Android, Mac OSX et Windows

Je connais plusieurs écoles qui utilisent des AppleTV connectées aux beamers pour pouvoir projeter via Airplay (et donc sans film) l’écran d’un iPad, iPhone, Mac… Seulement, l’AppleTV nécessite une connexion HDMI. Que faire quand on n’a qu’une connexion VGA?

Et comment faire une vidéo de l’écran d’un iPad, pour faire un tutoriel, par exemple?

La réponse à ces questions est simple: Reflector. Il s’agit d’une application coûtant 12.99$ et qui permet de transformer tout ordinateur Mac, Windows ou appareil Android en un récepteur Airplay. Ainsi, un Mac connecté à un Beamer permet de partager l’écran d’un iPad.

skitched-20141002-132743

Cette application offre aussi plusieurs possibilités: mode plein écran, possibilité de projeter plusieurs appareils côte à côte, réalisation de screencasts… De fait, l’application offre plus de possibilités qu’une AppleTV. Surtout, lorsqu’on a déjà un ordinateur (Mac ou PC) connecté à un beamer, il n’est pas nécessaire d’acheter une AppleTV en plus, et de préparer un deuxième câblage HDMI pour cette dernière.

Il s’agit d’une solution à la fois élégante, fiable et peu onéreuse pour projeter en toute liberté depuis un Mac, un iPad ou un iPhone.

http://www.airsquirrels.com/reflector


Une BiblioBox/PirateBox à l’école (iPad & Raspberry Pi inside)

Vous le savez sans doute, les iPad, tablettes et smartphones ne sont pas en odeur de sainteté dans les écoles de notre canton. J’en veux pour preuve l’avant-dernier paragraphe de cet article: Lire, écrire, compter, coder – LeTemps.ch

Ce billet s’adresse donc aux autres: écoles privées, écoles pilotes, écoles désobéissantes, écoles d’ailleurs sur Terre, enseignement spécialisé, mais aussi aux bibliothèques scolaires ou pas, centres culturels… Quant à nous, chers collègues enseignants, nous continuerons à regarder passer le train.

Imaginons donc une situation complètement science-fictionnelle: une classe dont les élèves sont équipés d’iPad. Normalement, un réseau WiFi dopé aux épinards et une connexion WiFi qui dépote devraient arroser la classe. Le partage de fichiers se fait simplement par DropBox ou un système similaire, comme OwnCloud. Mais que se passe-t-il quand la classe se retrouve en pleine nature, en camp ou en déplacement? Pourquoi se passer de l’iPad quand on va étudier la flore sur le terrain quand il existe des applications exceptionnelles (comme ici: http://00.lc/y3 ou ici: http://00.lc/y4)? Que faire, dans ces cas, lorsqu’on doit partager un fichier et qu’il n’y a pas de réseau WiFi?

C’est là où intervient la PirateBox. Oh, ne vous laissez pas impressionner par le nom; il ne sert qu’à effrayer la classe dirigeante. En réalité, la PirateBox n’est qu’un petit routeur portable capable de générer son propre réseau WiFi (on parle dans ce cas de WiFi ad hoc, mille sabords!). Il forme alors un petit réseau indépendant, qui n’est ni connecté à Internet, ni à un Intranet.

Source: http://piratebox.cc/photos

Source: http://piratebox.cc/photos

A quoi peut-il bien servir alors? Et bien au partage de fichiers! Le routeur est aussi un serveur de fichiers, sur lequel les appareils mobiles (tablettes, smartphones, ordinateurs portables…) peuvent se connecter et échanger des fichiers.

Ces routeurs peuvent être alimentés par le réseau ou par des batteries. Il existe du matériel bon marché tout prêt, tout comme il est possible d’en bricoler un à l’aide d’un Raspberry Pi.

Et à quoi est ce que cela sert? Et bien, il suffit de se trouver à portée du réseau ad hoc de la PirateBox pour avoir accès à son contenu et pouvoir s’échanger des fichiers. Même au milieu d’une forêt!

Source: http://piratebox.cc/photos

Source: http://piratebox.cc/photos

Les élèves, au pied d’un arbre, doivent regarder une courte vidéo explicative? Ils peuvent la télécharger. Lorsque les élèves se trouvent dans une classe non couverte par le réseau WiFi, avec une PirateBox, l’enseignant peut partager ses fiches. Cela permet aussi de partager des fichiers entre diverses personnes sans devoir donner le mot de passe du WiFi local.

piratebox19

Et dans le cadre d’une bibliothèque scolaire? Il faut savoir que toute oeuvre dont l’auteur est mort depuis 75 est dans le domaine public. Cela laisse un choix énorme d’ouvrages, souvent disponibles en ebooks, par exemple ici ou ici. Imaginez donc une petite PirateBox – qui dans ce cas va s’appeler une BiblioBox) dans la bibliothèque, permettant aux élèves de télécharger gratuitement des livres mis à disposition par le ou la bibliothécaire. Ces livres sont ensuite acquis à l’élève; plus besoin de les rendre. C’est aussi un excellent moyen de mettre à disposition des fiches de lecture.

LibraryBox v2.0 from Jason Griffey on Vimeo.

 

Ressources:

http://piratebox.cc

http://librarybox.us

http://bibliobox.net

http://cosmicbox.leschatscosmiques.net/doc/BiblioBox.pdf