Catégorie : Macintosh

Dictature numérique: Apple a un droit de vie et de mort sur votre identité numérique et vos données. Méfiez-vous d’iCloud et d’Apple.

L’Apple bashing est un sport à la mode. Ce ne sera pas le cas ici. Ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours été un fervent partisan d’Apple, même quand cette dernière était au bord de la faillite. Depuis mon premier Mac (en 1992), je n’en ai jamais revendu un. Je les possède encore tous, et ils sont tous fonctionnels.

Comment appelleriez-vous un gouvernement qui a un droit de vie et de mort sur ses citoyens, qui peut nier jusqu’à leur existence et effacer toute trace d’eux, leur imposer des règles changeantes selon sa guise, refuser le droit de se défendre et d’être entendu, tout en rendant toute procédure absurdement complexe et impossible? Cela s’appelle un dictature. Vous pouvez penser à l’URSS, à Brazil, à Big Brother. Moi, je pense à Apple.

Posons donc le contexte: petite grand-maman active de 77 ans. Possède un MacBook Air, un iPad et un iPhone. Elle n’a jamais possédé d’autre ordinateur que des Mac. Son usage est restreint: comptabilité, correspondance, email, WhatsApp, Facebook, météo et lecture des journaux. Quelques applications plus spécialisées sur son téléphone pour sa connexion e-banking et ses horaires de train. Comme elle l’y a été très fortement incitée par Apple (disons même obligée, sinon pas d’achat d’app, même gratuites possibles), elle a créer un compte iCloud. Elle a choisi une adresse en @iCloud.com. Et comme elle est prudente, l’option « Localiser mon appareil » a été activée sur ses trois machines.

Or, cette grand-maman, qui n’est autre que ma maman, est manifestement un individu dangereux pour Apple. J’ignorais avoir été élevé par Che Guevara… Voici son histoire

Il y a de cela deux mois, du jour au lendemain, une petite pastille rouge a indiqué à ma maman qu’elle devait se reconnecter à son compte iCloud sur tous ses appareils. Elle a donc appelé son technicien informatique habituel (moi). Rien d’inhabituel; cela m’est aussi déjà arrivé. Je tente donc de reconnecter ses appareils à son compte iCloud, mais impossible. Je demande alors à changer son mot de passe. Et là, surprise, un message m’indique que ce compte iCloud a été désactivé. Il arrive qu’Apple désactive un compte iCloud, en cas de suspicion de piratage. Le message est alors « ce compte iCloud a été désactivé pour des raisons de sécurité ». La procédure est alors toute simple. Mais là, impossible de réactiver le compte iCloud.

Comme ma maman n’a jamais acheté d’app payante, je pourrais partir du principe de créer un nouveau compte iCloud, et de remplacer l’ancien sur les appareils. Mais c’est sans compter le petit côté pervers de la fonction « Localiser mon appareil », qui interdit de supprimer un compte iCloud.

Je fais des recherches sur Internet, et ne trouve aucune référence à ce problème. Je décide donc de contacter le support technique d’Apple, d’abord par le chat, puis par téléphone; de nombreuses fois. A chaque fois, les techniciens suivaient la procédure, et me faisaient parvenir une page qui devait me permettre de réactiver le compte. Or, à chaque fois, je recevais les conditions générales d’iCloud. A chaque fois, les techniciens finissaient par me dire qu’ils ne pouvaient rien faire de plus pour moi, jusqu’à ce que je tombe sur une technicienne plus coriace (merci Patricia Sofia) et qui décide d’enquêter. Après plusieurs jours, elle me téléphone. Elle est remontée dans les différents niveaux de l’Apple Support, et ce qui en ressort est hallucinant:

Apple a désactivé le compte iCloud pour « violation des conditions générales d’iCloud », sans aucun avertissement. Il n’est pas possible de le réactiver. Il n’est pas possible non plus d’obtenir l’information sur la raison de la désactivation: quelle condition a été violée. Ni le client, ni le support technique n’ont accès à ces informations. Et il n’y a personne que l’on puisse contacter pour obtenir une explication, se défendre ou demander une réactivation du compte. N’oublions pas qu’il s’agit du compte d’une petite grand-maman, qui n’a pas un usage particulier de son matériel.

Il faut savoir qu’iCloud est au centre de l’écosystème d’Apple. Qu’est-ce que cela signifie, la désactivation d’un compte iCloud?

  • La perte de son identité numérique, à commencer par son adresse email.
  • La suppression des accès aux sauvegardes iCloud et à ses données personnelles, sans que l’on puisse savoir ce qu’Apple en fera ensuite.
  • La perte de tous ses achats sur les différents store d’Apple (heureusement, inexistants pour ma maman).
  • La perte de propriété de ses appareils, puisque Apple empêche de supprimer un compte iCloud qui les verrouille, empêchant une revente, un ajout d’app…
  • Sur le Mac, des fenêtres surgissantes constantes demandant la connexion (impossible) à un compte iCloud, perturbant toute activité dessus.

Tout ceci sans avertissement et sans recours possible. Apple agit en dictateur absolu vis-à-vis de ses clients. C’est un droit de vie et de mort sur leur identité numérique, mais aussi leur matériel physique!

Seule solution qu’on me propose: retrouver les tickets d’achat des appareils (certains ont plus de 7 ans et ont été achetés d’occasion) et tenter de demander à Apple de désactiver la fonction « Localiser » des appareils. Sans garantie de résultat. Après des semaines de démêlés sans succès avec l’Apple Support, je ne voulais pas recommencer à me battre. J’ai donc décidé de passer en force. Et si Apple vante la sécurité qu’apporte iCloud, on le voit ici, c’est tout le contraire; mais surtout, ce n’est que de la façade. Voici comment j’ai procédé:

  1. A l’aide du logiciel iMazing, j’ai récupéré les données de l’iPhone et de l’iPad. En particulier, j’ai exporté les contacts sous forme d’une vCard. Les photos ont été copiées sur le Mac.
  2. J’ai ensuite utilisé le logiciel AnyUnlock pour faire sauter le compte iCloud de l’iPhone et de l’iPad, censé pourtant être inviolable. Cela a impliqué d’effacer et restaurer les appareils. Ce logiciel permet aussi de contourner le verrouillage d’un appareil.
  3. J’ai ensuite reconfiguré et réinjecté les données dans les appareils, avec un nouveau compte iCloud (mais sans activer la localisation, cette fois!).
  4. Pour le Mac, c’était encore plus simple: comme il n’a pas de puce T1 ou T2, j’ai cherché où l’information « Localiser mon appareil » était stockée. Or, elle se trouve dans la NVRAM, selon un article de MacGénération. Je l’ai donc effacée, et cela a désactivé la fonction. J’ai pu supprimer tout simplement le compte iCloud et en réinstaller un. Cela n’aurait pas été aussi facile sur un Mac avec une puce T1 et T2.

Conclusions:

Méfiez-vous d’Apple et d’iCloud. Vous n’avez aucun droit, ni aucun recours possible. Vous pouvez d’un coup, sans raison, perdre l’accès à votre identité numérique, vos données et la propriété de vos appareils. Vous ne pourrez pas obtenir de raisons, ni plaider votre cause.

Apple vante iCloud comme une solution sécurisée. Comme on le voit, un voleur peut contourner vos protections pour effacer vos appareils avant de les revendre. Il n’est même pas nécessaire d’avoir des compétences informatiques pour cela. Sans compter le vol de votre identité numérique et de vos données par Apple elle-même.


Astuce: perdre… et retrouver son Mac

Les grands artistes sont souvent de grands distraits. Or, les enseignants sont des artistes de la pédagogie. Il peut donc arriver qu’on égare son Mac, qu’il disparaisse ou simplement qu’on craigne que cela arrive (ce qui est mon cas). Voici quelques astuces pour mettre toutes les chances de votre côté pour un happy end.

Astuce 1: laisser ses coordonnées sur son Mac

Coller une étiquette sur son Mac avec ses coordonnées, que ce soit au dos ou à proximité du clavier, permet de vous contacter immédiatement en cas de perte de l’ordinateur, dès lors qu’il est retrouvé.Pour ma part, je possède tellement de matériel informatique, d’outillage, de robots pédagogiques, et autres que je prête régulièrement que j’ai investi dans un rouleau de 500 étiquettes de chez Lenzlinger. Vous pouvez aussi aller voir chez https://www.stickeryeti.ch.

Une collègue est allée au secrétariat et a demandé à pouvoir utiliser l’étiqueteuse pour se faire une étiquette avec son numéro de portable. Dans tous les cas, il vaut mieux privilégier une étiquette à une inscription au stylo indélébile; cette dernière aura tendance à s’effacer avec le temps.

Astuce 2: laisser ses coordonnées sur son Mac (bis)

Si quelqu’un devait trouver mon Mac, sans son étiquette et qu’il l’allume, il aurait ce message qui s’affiche au démarrage:

Vous pouvez personnaliser votre message d’affichage en allant dans les Préférences Système, puis Sécurité et confidentialité. Sous l’onglet Général, déverrouillez les fonctions en cliquant sur le cadenas (mot de passe de votre Mac), et cliquez sur Configurer le message de verrouillage… N’oubliez pas de cocher la case.

Astuce 3: localiser son Mac

Si vous avez un Mac, vous DEVEZ avoir un compte iCloud. Et vous DEVEZ blinder votre mot de passe, parce que c’est le centre névralgique de toute votre vie numérique, en particulier si vous possédez aussi des iPad, iPhone… Surtout, cela permet d’activer une fonction qui s’appelle Localiser votre Mac. Ensuite, avec un autre appareil Apple et l’application Localiser, vous pouvez, dès lors que votre Mac se connecte à Internet:

  • Le localiser
  • Lui faire émettre un son pour le localiser
  • Le bloquer
  • Effacer son contenu à distance en cas de vol

Pour activer « Localiser votre Mac », aller dans Préférences système, Sécurité et confidentialité, Confidentialité et sélectionner Service de localisation.

Pour localiser son Mac, il faut utiliser l’application Localiser (sur Mac, iOS ou iPadOS).

Localiser

Plus précieux que votre Mac, c’est la sécurité de vos données privées. Il est ainsi possible de donner l’ordre au Mac de s’effacer lors de sa prochaine connexion à Internet. Le Mac sera perdu, mais vos données ne tomberont pas en d’autres mains.

Et si vos n’avez pas d’iPhone ou d’iPad sous la main, n’importe quel ordinateur connecté à Internet vous permet d’accéder à Localiser, via le site https://www.icloud.com.


Mac: convertisseur d’adresses educanet2.ch vers edu-vd.ch/edufr.ch

Avec la fermeture prochaine d’Educanet2.ch, les cantons ont dû trouver des solutions alternatives pour les adresses emails des enseignants. Sur Vaud, les adresses @vd.educanet2.ch deviennent @edu-vd.ch. Sur Fribourg, les adresses @fr.educanet2.ch deviennent @edufr.ch.

Pour les enseignants sur Mac, qui utilisent l’application Contacts pour gérer vos adresses email, mon collègue Olivier Caputo et moi avons créé des applications qui transforment automatiquement les adresses emails Educanet2 dans l’application Contacts en adresses edu-vd.ch/edufr.ch

Nous avons donc créé deux applications, l’une pour la Canton de Vaud et l’autre pour le canton de Fribourg:

Cliquez sur l’image qui correspond à votre canton pour télécharger l’application.

Cette application vous est offerte par l’association eMITIC.


L’USB-C: comment réussir sa transition

L’USB-C, c’est l’avenir. Mais pas encore tout à fait le présent. On a tous connu la clé USB qu’on essaie d’introduire dans un sens, puis dans l’autre, avant de revenir au premier sens (ce qui alimente une vieille blague de geek: l’USB a trois sens). C’est fini avec l’USB-C qui est symétrique, comme la prise Lightning des iPhone.

Ce port est encore très mystérieux. Il permet l’alimentation du Mac, la connexion à un Beamer, mais aussi aux périphériques USB. Sur les Mac portables les plus récents, on ne trouve plus que ces ports. Sur les derniers MacBook Air, il n’y en a même que deux. Un sera utilisé pour l’alimentation électrique. Alors comment brancher un beamer, une souris et une clé USB ensemble?

Apple vend un onéreux (79 CHF) adaptateur multiports. Mais on n’y trouve qu’un port USB traditionnel et un port HDMI. C’est peu; pas assez pour un réel usage.

Heureusement, d’autres fabricants, souvent pour un prix quasi similaire (82 CHF), offrent une vraie alternative. Voici tout d’abord la solution que la DAL (ex-CADEV) propose pour les écoles: le dock LMP.

On y trouve:

  • 3 ports USB 3
  • 1 port HDMI
  • 1 port USB-C (pour la charge)
  • 1 port Ethernet (pour câble réseau)
  • 1 lecteur de carte SD
  • 1 lecteur de carte mini-SD

Le tout ne coûte que quelques francs de plus que l’adaptateur Apple.

Pour ma part, pour un peu plus cher (99 CHF), j’ai préféré prendre un dock Satechi, dont on peut choisir la couleur assortie à son Mac et qui est un peu plus fin que le dock LMP.

Toujours chez Satechi, il existe un dock moins cher que chez Apple (64 CHF), plus petit, et qui suffira à de nombreuses personnes.

On trouve des docks similaires aussi sur les sites chinois, à des prix défiants toute concurrence. Mais pour ma part, j’ai besoin de fiabilité et de performances; je préfère donc du matériel acquis en Suisse.

Dernier conseil: écrivez votre nom au stylo indélébile sur votre adaptateur, ou collez une étiquette avec votre nom. On a vite fait de les égarer.


Automatiser l’installation et la configuration d’imprimantes sur Mac

Mise en garde: je ne suis pas informaticien, je suis enseignant. Je dois gérer un parc de 400 Mac dans une école, plus ceux des collègues. Ce qui suit est une solution pragmatique pour configurer des imprimantes sur des Mac.

En tant que répondant informatique de mon école, je suis confronté à un problème: installer des photocopieurs ou imprimantes réseau n’est pas une chose aisée pour tout le monde. Par ailleurs, par défaut, les appareils sont configurés pour des impressions en couleur. Or, une copie couleur nous est facturée 3 fois le prix du noir-blanc. Enfin, quand on doit configurer une salle de 28 ordinateurs, il faut pouvoir automatiser la chose. J’ai donc décidé de créer des applications configurant automatiquement les photocopieurs sur un Mac, avec réglage des préférences par défaut et des préréglages. Le tout avec le génial Automator.

Concrètement, pour mes collègues, voici comment cela se passe:

Je suis prêt pour un Oscar! Les collègues, eux, téléchargent les applications et suivent la procédure décrite ici: http://www.ecub.info/?page_id=1379



Les petits secrets du RI

L’un des grands malheurs du responsable informatique dans l’école vaudoise, c’est que l’employeur ne fournit pas le matériel informatique aux enseignants. Il y a certes des ordinateurs en classe et quelques uns en salle des maîtres; mais pas en nombre suffisant et surtout un enseignant travaille beaucoup à domicile. Dès lors, le RI est confronté à une diversité de machines, et surtout de génération d’OS. Certains enseignants ne mettent simplement pas à jour leur ordinateur (« parce que tu comprends, ça va le ralentir et je suis contre l’obsolescence programmée »). Oui, j’ai des collègues qui ont des Mac personnels qu’ils utilisent professionnellement sous Mac OS 10.6. (Snow Leopard… un système vieux de 10 ans). Et un jour, ils se trouvent le bec planté dans la neige.

Le système est tellement obsolète qu’on n’arrive plus à se connecter à des sites sécurisés. Les logiciels sont tellement anciens qu’on ne peut plus ouvrir les documents les plus récents partagés par les collègues. Et ce alors même que le Mac supporterait un système bien plus récent. Mais voilà… Lorsqu’on nouveau MacOS sort, peu de temps après, Apple retire le précédent de l’AppleStore. Nous voici donc avec des ordinateurs qui supporteraient sans problème Mac OS High Sierra (mais pas Mojave), mais qu’on ne peut dès lors plus mettre à jour.

Alors oui, j’entends hurlements des va-t-en-guerre contre l’obsolescence programmée imposée par Apple… Alors qu’en réalité, c’est l’utilisateur qui en est la cause en ne faisant pas ses mises à jour. Il faut bien comprendre que depuis l’avénement des disques SSD, même un Macbook Pro équipés de 2009 (livré avec Mac OS 10.5 Leopard) tourne encore parfaitement avec Mac OS Sierra (10.11).

Il est loin, le temps où Apple fournissait des CD d’installation de son système…

C’est pourquoi j’ai pris une clé USB très rapide de 128 Go et je l’ai divisé en 12 partitions avec Drive Genius. Chaque partition possède l’installateur bootable de Mac OS, depuis Mac OS 10.7 jusqu’à Mac OS 10.14 (Mojave). J’ai préparé chaque partition avec DiskMaker X et Install Disk Creator.

La clé USB magique, aussi appelée « Mon Précieux »

En-dessous de 10.7, j’ai les DVD d’installation depuis la beta de Mac OS X… Je peux donc faire face à toutes les situations, comme cet iMac sous 1013 qui a planté et dont le système de recovery ne permettait que l’installation du système d’origine, sous 10.10.

La deuxième clé magique possède un système bootable sous High Sierra, avec DeployStudio installé et les masters des systèmes qu’on utilise à l’école. Cela permet de déployer rapidement ce master sur des postes qui ne sont pas connectés à mon serveur DeployStudio.

Voilà donc deux outils magiques du RI…

Play

Le prix des pommes

Mon ami Michel Schweizer, grand amateur de pommes devant l’Eternel, s’est amusé à calculer le prix du Macbook Pro 2018 le plus cher possible, avec toutes les options à disposition. Il arrive à la somme de… 7’416.10 CHF. Pour ma part, je négocierai l’abandon des 10 centimes…

Alors là, à nouveau, j’entends râler dans ma salle des maîtres: « de toute manière, Apple, c’est hors de prix, surfait. Et en plus on doit subir l’obsolescence programme. Et ces ports USB-C, quelle merde« .

Finalement, c’est comme pour les créationnistes et les platistes: je n’argumente même plus. Je n’ai jamais empêché un collègue de s’acheter un 17 » Acer à 599 CHF. Mais qu’il ne vienne pas ensuite pleurer dans mon gilet quand il a un problème.

Au final, je me base sur mon expérience personnelle et 27 ans dans le monde Apple.

Mon premier Mac, un Perfoma 600 CD a été utilisé près de 10 ans (usage familial, études et entreprise de mon papa. Il est à la cave. Toujours fonctionnel. C’était un Mac d’entrée de gamme et il date de 1992. Je pourrais le remettre sur mon bureau, lancer Word 5.1 et écrire une thèse sans aucun problème dessus. D’autant plus qu’il était équipé du Apple Extended Keybord II, le meilleur clavier que j’ai utilisé depuis 30 ans.

 

Mon second Mac a été un portable; un Powerbook 5300 CS. Ecran de 256 couleurs, et déjà un trackpad (à peine plus grand qu’un timbre poste). Je l’avais acheté d’occasion, à moins d’une année, en 1996, sauf erreur, quand j’ai commencé l’université. Je l’ai trimbalé quasi quotidiennement avec moi. J’ai rédigé un grand nombre de rapports, de séminaires et une bonne partie de mon mémoire dessus. Autant dire qu’il a vécu. Il a été régulièrement utilisé pendant 10 ans. Je suis retombé dessus il y a 3 semaines, et je me suis amusé à le redémarrer. Il m’a fallu plusieurs heures pour retrouver mon mot de passe de l’époque; mais ensuite, tout fonctionnait toujours parfaitement.

Pour l’anecdote, c’est l’ordinateur utilisé par Jeff Goldblum pour injecté un virus dans l’infrastructure informatique des aliens, sauvant ainsi l’Humanité dans Independance Day. Sans doute l’ordinateur le plus compatible jamais produit par Apple…

J’ai ensuite eu besoin d’un peu plus de puissance, devant faire tourner Illustrator pour de la cartographie et SPSS6 pour les statistiques. J’ai donc cassé alors ma tirelire et me suis acheté le tout nouveau PowerMac G3 B/W en 1999. A ce jour, ça reste mon Mac préféré. Une très belle bête, magnifiquement conçue. Je l’ai utilisée de manière hyper intensive (avec le Powerbook en parallèle) pendant plus de 7 ans, en tous cas. Je lui ai ajouté des cartes SCSI, un lecteur ZIP et j’ai remplacé le lecteur CD par un graveur DVDEnsuite, il a encore été utilisé plusieurs années comme ordinateur principal de ma maman pour l’administration de l’entreprise familiale. Je l’ai récupéré ensuite et il a fait encore une année ou deux en tant que serveur. Au final, il a dû tourner 14 ou 15 ans. Là, il est toujours parfaitement fonctionnel, mais sert de repose-pieds sous mon bureau.

A cette époque, j’ai rencontré ma femme… et ses Mac SE 30 (1989) et iMac Blue (1999). Eux aussi sont fonctionnels et à la cave!

Après, j’avais moins de moyens financiers… j’ai acquis le premier Mac Mini G4 en 2005. Cette machine a elle aussi fonctionné de nombreuses années; plus de 10 ans, d’abord comme ordinateur principal, puis comme machine de test pour Mac OSX Server, avant les déploiements sur le Xserve de prod. Il a fini sa vie comme serveur météo. Et comme tous mes Mac, je le possède toujours et il est toujours fonctionnel.

En 2009, ma femme et moi, nous nous sommes acheté chacun un Macbook Pro 13 ». Elle l’entrée de gamme, moi déjà une configuration solide.  J’ai utilisé le mien au privé et professionnellement (donc intensivement) pendant 5 ans. Ensuite ma femme l’a récupéré et utilisé le sien pour ses élèves. Autant dire qu’il a subi les pires outrages (rencontre avec tous les types de liquides connus, peinture, plâtre…). Finalement, le disque dur a rendu l’âme. Vu l’état de la machine (bien que toujours fonctionnelle), j’ai décidé de ne pas le réparer. Il est là, dans l’hypothétique attente d’un SSD.

Quand j’ai offert un Macbook Pro Retina à ma femme, j’ai équipé mon vieux Macbook Pro d’un SSD. Il est aujourd’hui utilisé par mes enfants. Quant à moi, je travaille sur un Macbook Pro 15 » haut de gamme, de 5 ans d’âge, en parfait état et qui ne donne aucun signe de faiblesse ou de ralentissement.

A côté de cela, j’ai acquis d’occasion un Mac Mini Intel de 2009, dans lequel j’ai mis un SSD et qui tourne en Mac OS 10.11. Il me sert de serveur météo et Minecraft.

A la cave, j’ai aussi plusieurs Mac 128k, 512k, Plus de 1984, 1985 et 1986. Tous fonctionnels.

Bref. Sur 30 ans, personnellement utilisé intensivement 6 Mac. Tous ont eu un usage (très) actif de plus de 10 ans chacun. Aucun n’est hors d’usage. Tous sont fonctionnels. Mes machines, quand elles arrivent à 10 ans d’âge fonctionnent avec un OS toujours mis à jour et supporté par Apple. Bravo pour l’obsolescence programmée! Je mets au défi de continuer d’utiliser de manière satisfaisante et productive un portable ACER à 599 CHF 10 ans après. J’estime qu’en 27 ans, j’ai dépensé 10’000.- d’achat pour mes ordinateurs Apple (réparations et upgrades compris). Cela me coûte donc 370.- par année, pour souvent avoir du haut de gamme, du matériel de qualité, ergonomique, fiable et léger, pour ce qui est des portables. Et si j’avais décidé de vendre mes anciens Mac, à chaque fois que j’en ai acheté un nouveau, le prix aurait en réalité été bien inférieur. J’ai en effet acheté un nouveau Mac en moyenne tous les 4.5 ans. Mais je n’ai pas revendu les autres (j’en aurai à chaque fois obtenu en tous cas la moitié du prix d’achat). Je les utilisé pour d’autres usages ou mis à disposition de ma maman, ma femme ou ma fille. Dès lors, on peut estimer que mon usage (intensif!) du Mac me coûte en réalité moins de 200 CHF par an.

Oh, j’ai oublié de vous dire: le tout premier modèle d’iPad, sur lequel tellement se sont déchaînés, parce que soit disant pas réparable, et bien, chez moi, il fonctionne toujours!

 


Télétravail: j’enseigne depuis la maison

Lundi matin, mon fils étant malade et n’ayant pas de solution de garde, j’ai dû rester à la maison. Manque de chance, cela tombait sur le cours Arduino de ma classe d’OCOM 10H. Et c’est justement notre problème, à nous enseignants en technologie: c’est très difficile (voir impossible) de nous remplacer. Dans ce cours, il y avait de l’électronique, de l’électricité et de la programmation. Comment faire? J’ai convenu avec mes collègues qui me remplaçaient (une période chacune) que je donnerai le cours… depuis chez moi.

Ni une ni deux, le Mac du maître (sur lequel j’avais la main via TeamViewer) a été tourné du côté des élèves. Une liaison visioconférence avec FaceTime initiée entre le Mac et mon iPad. Le tout projeté sur l’écran de TV de ma salle de technologie.

De l’autre côté, mon Mac connecté à distance sur un des serveurs de l’école, sur lequel se trouve Remote Desktop, ce qui m’a permis d’observer les ordinateurs des élèves et, le cas échéant, de prendre la main sur l’un d’entre eux pour aider un élève.

Le cours a été donné. J’ai pu répondre aux questions des élèves et leur introduire la théorie. Deux élèves qui redoublaient et qui ont donc déjà suivi le cours ont pu donner un coup de main pour les problèmes de câblages électroniques et de gestion des Arduino. Chose très intéressante: les élèves avaient vite oublié la présence de mes collègues dans la classe. Mais leur présence était néanmoins nécessaire pour gérer la discipline.

Conclusion pédagogique: je verrai lundi ce que les élèves ont retenu de la matière et quelle est la réelle efficacité de cette manière d’enseiger. Une chose est certaine, l’enseignement à distance n’est pas un facteur d’économie; un(e) enseignant(e) sur place étant toujours nécessaire pour la gestion de la classe. Cela fait donc deux enseignants au lieu d’un seul. Néanmoins, j’ai trouvé l’expérience pédagogiquement et humainement très intéressante, au point de m’avoir presque envie de construire un robot de téléprésence.

Conclusion personnelle: que se passera-t-il si un jour je suis en impossibilité d’enseigner pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois? La HEP ne forme pas d’enseignants à même de reprendre mes cours. Il n’y a même plus d’enseignants formés pour enseigner l’informatique… Que se passe-t-il légalement si, en arrêt maladie ou accident, je fais du télétravail (ce n’était pas le cas ici)? Pour ce matin-là, j’aurais pu me dire: » je suis remplacé » et rester tranquillement à la maison à veiller sur mon fils en lisant un livre tout en ayant donné un programme d’occupation alibi aux élèves. Au lieu de cela, je suis resté à veiller sur mon fils, tout en travaillant (mais en étant officiellement absent et remplacé).

Conclusion des élèves: je transcrirai lundi les impressions des élèves. En attendant, on a dans le canton des cas d’élèves hospitalisés pour une longue durée qui suivent les cours à distance, via tablette. C’est très intéressant de renverser la situation. L’image aide, mais je me suis rendu compte que le plus grand problème est le son. Lorsque je parle, pour ne pas avoir de larsen, le micro du Mac de l’école est désactivé. On n’a plus de retour. Et les élèves se tournent naturellement vers l’écran de TV qui projette mon image, pour me parler, alors que le Mac avec le micro est au fond de la salle. Il faudrait clairement une toute petite table de mixage audio, avec quelques micros sans fil. Dans le cas d’un élève hospitalisé, on pourrait imaginer un micro-cravate sans fil pour l’enseignant et un ou deux micros à main sans fil pour les élèves qui interviennent.

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[MAC] Se passer des sessions distantes et faciliter les connexion aux serveurs/NAS

Mac OSX Server est en train de végéter et les sessions distantes de crever. Ce qui était à la grande époque une idée géniale, à savoir son environnement de travail entièrement sauvegardé sur un serveur et chargé lors de l’ouverture d’une session, est devenu un enfer. Il faut parfois 15 minutes pour que les élèves d’une classe arrivent tous à ouvrir leur session. Autant dire que cela condamne définitivement la technologie.

Il est possible de se connecter à ses dossiers partager, mais cela nécessite un cmd-K, de connaître l’IP du serveur et de sélectionner tous les dossiers désirés. Et cela implique surtout de ne pas cliquer sur la case « Conserver ce mot de passe dans mon trousseau ». Or, les utilisateurs ont souvent le réflexe de tout cocher… ce qui donne à tout le monde qui passe ensuite sur l’ordinateur l’accès au contenu des documents partagés. Plutôt fâcheux quand il s’agit de la session d’un enseignant avec toutes ses évaluations et les examens en préparation…

Bref, pour moi, c’est un risque à ne pas prendre. J’ai donc créé des petites applications avec Automator et un peu d’AppleScript:

Cette application se lance au démarrage de la session. L’utilisateur est alors invité à entrer son nom d’utilisateur:

Ensuite, il entre son mot de passe:

Le script se charge alors de se connecter au serveur, de s’authentifier, sans risque d’enregistrer le mot de passe, et enfin de monter le dossier partagé de l’utilisateur ainsi que le dossier partagé commun « Ecublens ».

Voici ce qui se cache derrière le script:

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5/Ecublens"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5" & "/" & username
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

La partie set sfiles to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5/Ecublens » Permet de s’authentifier et de se connecter à l’IP du serveur, pour monter le dossier partagé Ecublens.

La partie set sfiles1 to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5 » & « / » & username permet de s’authentifier, de se connecter au serveur pour monter le home directory au nom de l’utilisateur.

Dans Automator, on demande à l’ouverture la création d’une application. Il suffit ensuite de trouver l’action Exécuter un script AppleScript et d’y coller le script:

Une fois terminé, pour ma part, je fais un export et je signe l’application avec mon ID de développeur Apple. Cela permet à Mac OS d’identifier l’application comme fiable.

 

Dans les collèges primaires, j’ai mis en place un partage de fichier avec un NAS Synology dans chaque collège. Le script est presque le même:

 

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur Croset" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur Croset" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Croset"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
		set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Eleves"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5" & "/" & "home"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

On constate néanmoins une différence de taille: avec un NAS Synology, le home directory de l’utilisateur s’appelle home, ce qui se retrouve dans le code set sfiles1 to « smb:// » & username & « : » & pswd & « @10.89.157.5 » & « / » & « home ».

Je l’avoue, c’est pas très propre, comme méthode; mais c’est efficace et à la portée de tous!

Ceux qui veulent bidouiller les applications (à ouvrir dans Automator) peuvent les télécharger à cette adresse: http://www.ecub.info/?page_id=1481


Gérer visuellement l’occupation du disque dur de son Mac

Avec le passage des disques durs aux SSD, on a perdu en capacité de stockage ce qu’on a gagné en vitesse. Alors que j’avais l’habitude de remplir à raz-bord un disque d’1 To, me voici à me contenter d’un 500 Go. Et fichtre! Cela se remplit vite! Reste à savoir comment cela se remplit. Voici l’occupation de mon disque dur:

Cette image, je l’ai obtenue avec l’application gratuite GrandPerspective. Et c’est diablement instructif. Il suffit de se déplacer sur chaque point pour voir apparaître dans la barre d’état, au bas de la fenêtre, de quoi il s’agit. Ici, par exemple, l’énorme carré jaune est ma bibliothèque Aperture, avec toutes mes photos: 102 Go. Rien à modifier ici. Par contre, voilà qui est très intéressant:

NetNewsWire est un lecteur RSS que je n’utilise plus depuis des années. Et son cache, contenant des milliers de petits fichiers est toujours là, pour un total de 13.09 Go de données…

Voilà un logiciel bien mal fichu, qui gaspille de l’espace disque pour rien! Allez hop! Poubelle! Il suffit de cliquer sur Reveal pour afficher l’un de ces petits fichiers dans le Finder, puis de remonter l’arborescence jusqu’au dossier de cache.
Il est aussi possible de modifier les couleurs en fonction du type de fichiers, des dates de créations, du dernier accès… ainsi, cela permet de découvrir des antiquités oubliées, et plus utilisées depuis des milliers de jours, comme ici en vert:

Au final, ce sont plusieurs dizaines de Go d’espace sauvé. Mais il faut être prudent et savoir ce qu’on supprime.


Donner un coup de fouet à d’anciens Mac

Pendant ces vacances, pour ne pas perdre la main, je me suis occupé de quelques vieux Mac de 2009 (deux Macbook Pro et un Mac Mini). Ceux-ci, le plus souvent sous Mac OS 10.7 ou 10.8 devenaient franchement obsolètes et surtout, il y avait de plus en plus d’incompatibilités.

L’upgrade sur un Mac OS 10.11, toujours possible, aurait fortement ralenti ces machines. Une intervention matérielle s’avère donc nécessaire.
Pour commencer, il faut augmenter la RAM au maximum (8Go). Je ne l’ai pas fait pour le Mac Mini, qui reste à ses 4Go. Ensuite, le plus gros gain de performance se fait en remplaçant le vieux disque dur 2.5’’ par un SSD. Tout comme une clé USB, les SSD sont composés de puces de stockage ultrarapide, ce qui implique un gain de vitesse de lecture/écriture très important et une consommation électrique moindre (ce qui est un atout pour les vieilles batteries des Macbook). Enfin, comme il n’y a plus de pièces en mouvement, les SSD ne font pas de bruit et il y a moins de risque de casse à cause de chocs.

Mon choix s’est porté sur deux SSD Samsung de 500 Go et un SSD Crucial de 750 Go pour le Macbook Pro 15’’.

Sur les Macbook, l’opération n’est guère complexe et prend peu de temps:

Sur le Mac Mini, c’est un poil plus complexe; un petit tout par iFixit.com permet de suivre le pas-à-pas et évite de faire des bêtises.

Reste ensuite la réinstallation. Et c’est là que cela devient long… premièrement parce qu’il n’y a pas de ports USB3. Certains modèles avaient besoin d’un Mac OS 10.7 et d’autres d’un 10.8 préalablement installé, avant de faire la mise à jour en 10.11. Comme pour le travail, j’ai régulièrement besoin d’installer des OS, de 10.7 à 10.12, j’ai utilisé une clé USB ultrarapide, que j’ai partitionnée en 12 partitions de 10Go, pour y installer un installeur d’OS par partition, grâce à DiskMaker Xde Guillaume Gete.

J’ai encore de la place pour Mac OS 10.13, 10.14,…

Bref, j’installe Mac OS 10.7, que j’upgrade en 10.8, puis directement en 10.11. Ensuite, j’utilise l’Assistant de migration pour migrer les données de l’ancien disque dur sur le SSD.

La procédure est longue, mais au point. On se retrouve au final avec un Mac suffisamment rapide pour être parfaitement utilisable, en Mac OS 10.11. Le support officiel par Apple de Mac OS 10.9 s’est arrêté en septembre 2016. On peut donc tabler sur le fait que Mac OS 10.11 sera officiellement supporté et mis à jour par Apple jusqu’en 2018 au moins (soit tout de même 3 ans après sa sortie). D’ici là, ces Mac de 2009 auront 9 ans, soit un âge canonique, en particulier pour les portables et pourront prendre une retraite bien méritée.

Et qu’en est-il du coût?

Les disques SSD Samsung de 500 Go coûtent 159.- Le Crucial de 750 Go coûte 199.-. Enfin, le passage de 4 à 8 Go de RAM coûte 63.-. Bref, le coût est limité pour donner un coup de fouet à ces anciennes machines. Et le gain en vitesse est réellement appréciable.

 

 


Retour des offres d’achats Neptun pour enseignants

Après en avoir été privé pendant quelques années, les enseignants suisses peuvent à nouveau commander des ordinateurs Apple via les offre universitaires Neptun. Un store leur est maintenant directement dédié:

A travers ces offres, les rabais peuvent atteindre 13% à 15%. Par ailleurs, je me suis laissé dire que le canton de Vaud va organiser tout soudain une nouvelle offre d’achat groupé (OAG) pour les enseignants.

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