Catégorie : Logiciels

Dictature numérique: Apple a un droit de vie et de mort sur votre identité numérique et vos données. Méfiez-vous d’iCloud et d’Apple.

L’Apple bashing est un sport à la mode. Ce ne sera pas le cas ici. Ceux qui me connaissent savent que j’ai toujours été un fervent partisan d’Apple, même quand cette dernière était au bord de la faillite. Depuis mon premier Mac (en 1992), je n’en ai jamais revendu un. Je les possède encore tous, et ils sont tous fonctionnels.

Comment appelleriez-vous un gouvernement qui a un droit de vie et de mort sur ses citoyens, qui peut nier jusqu’à leur existence et effacer toute trace d’eux, leur imposer des règles changeantes selon sa guise, refuser le droit de se défendre et d’être entendu, tout en rendant toute procédure absurdement complexe et impossible? Cela s’appelle un dictature. Vous pouvez penser à l’URSS, à Brazil, à Big Brother. Moi, je pense à Apple.

Posons donc le contexte: petite grand-maman active de 77 ans. Possède un MacBook Air, un iPad et un iPhone. Elle n’a jamais possédé d’autre ordinateur que des Mac. Son usage est restreint: comptabilité, correspondance, email, WhatsApp, Facebook, météo et lecture des journaux. Quelques applications plus spécialisées sur son téléphone pour sa connexion e-banking et ses horaires de train. Comme elle l’y a été très fortement incitée par Apple (disons même obligée, sinon pas d’achat d’app, même gratuites possibles), elle a créer un compte iCloud. Elle a choisi une adresse en @iCloud.com. Et comme elle est prudente, l’option « Localiser mon appareil » a été activée sur ses trois machines.

Or, cette grand-maman, qui n’est autre que ma maman, est manifestement un individu dangereux pour Apple. J’ignorais avoir été élevé par Che Guevara… Voici son histoire

Il y a de cela deux mois, du jour au lendemain, une petite pastille rouge a indiqué à ma maman qu’elle devait se reconnecter à son compte iCloud sur tous ses appareils. Elle a donc appelé son technicien informatique habituel (moi). Rien d’inhabituel; cela m’est aussi déjà arrivé. Je tente donc de reconnecter ses appareils à son compte iCloud, mais impossible. Je demande alors à changer son mot de passe. Et là, surprise, un message m’indique que ce compte iCloud a été désactivé. Il arrive qu’Apple désactive un compte iCloud, en cas de suspicion de piratage. Le message est alors « ce compte iCloud a été désactivé pour des raisons de sécurité ». La procédure est alors toute simple. Mais là, impossible de réactiver le compte iCloud.

Comme ma maman n’a jamais acheté d’app payante, je pourrais partir du principe de créer un nouveau compte iCloud, et de remplacer l’ancien sur les appareils. Mais c’est sans compter le petit côté pervers de la fonction « Localiser mon appareil », qui interdit de supprimer un compte iCloud.

Je fais des recherches sur Internet, et ne trouve aucune référence à ce problème. Je décide donc de contacter le support technique d’Apple, d’abord par le chat, puis par téléphone; de nombreuses fois. A chaque fois, les techniciens suivaient la procédure, et me faisaient parvenir une page qui devait me permettre de réactiver le compte. Or, à chaque fois, je recevais les conditions générales d’iCloud. A chaque fois, les techniciens finissaient par me dire qu’ils ne pouvaient rien faire de plus pour moi, jusqu’à ce que je tombe sur une technicienne plus coriace (merci Patricia Sofia) et qui décide d’enquêter. Après plusieurs jours, elle me téléphone. Elle est remontée dans les différents niveaux de l’Apple Support, et ce qui en ressort est hallucinant:

Apple a désactivé le compte iCloud pour « violation des conditions générales d’iCloud », sans aucun avertissement. Il n’est pas possible de le réactiver. Il n’est pas possible non plus d’obtenir l’information sur la raison de la désactivation: quelle condition a été violée. Ni le client, ni le support technique n’ont accès à ces informations. Et il n’y a personne que l’on puisse contacter pour obtenir une explication, se défendre ou demander une réactivation du compte. N’oublions pas qu’il s’agit du compte d’une petite grand-maman, qui n’a pas un usage particulier de son matériel.

Il faut savoir qu’iCloud est au centre de l’écosystème d’Apple. Qu’est-ce que cela signifie, la désactivation d’un compte iCloud?

  • La perte de son identité numérique, à commencer par son adresse email.
  • La suppression des accès aux sauvegardes iCloud et à ses données personnelles, sans que l’on puisse savoir ce qu’Apple en fera ensuite.
  • La perte de tous ses achats sur les différents store d’Apple (heureusement, inexistants pour ma maman).
  • La perte de propriété de ses appareils, puisque Apple empêche de supprimer un compte iCloud qui les verrouille, empêchant une revente, un ajout d’app…
  • Sur le Mac, des fenêtres surgissantes constantes demandant la connexion (impossible) à un compte iCloud, perturbant toute activité dessus.

Tout ceci sans avertissement et sans recours possible. Apple agit en dictateur absolu vis-à-vis de ses clients. C’est un droit de vie et de mort sur leur identité numérique, mais aussi leur matériel physique!

Seule solution qu’on me propose: retrouver les tickets d’achat des appareils (certains ont plus de 7 ans et ont été achetés d’occasion) et tenter de demander à Apple de désactiver la fonction « Localiser » des appareils. Sans garantie de résultat. Après des semaines de démêlés sans succès avec l’Apple Support, je ne voulais pas recommencer à me battre. J’ai donc décidé de passer en force. Et si Apple vante la sécurité qu’apporte iCloud, on le voit ici, c’est tout le contraire; mais surtout, ce n’est que de la façade. Voici comment j’ai procédé:

  1. A l’aide du logiciel iMazing, j’ai récupéré les données de l’iPhone et de l’iPad. En particulier, j’ai exporté les contacts sous forme d’une vCard. Les photos ont été copiées sur le Mac.
  2. J’ai ensuite utilisé le logiciel AnyUnlock pour faire sauter le compte iCloud de l’iPhone et de l’iPad, censé pourtant être inviolable. Cela a impliqué d’effacer et restaurer les appareils. Ce logiciel permet aussi de contourner le verrouillage d’un appareil.
  3. J’ai ensuite reconfiguré et réinjecté les données dans les appareils, avec un nouveau compte iCloud (mais sans activer la localisation, cette fois!).
  4. Pour le Mac, c’était encore plus simple: comme il n’a pas de puce T1 ou T2, j’ai cherché où l’information « Localiser mon appareil » était stockée. Or, elle se trouve dans la NVRAM, selon un article de MacGénération. Je l’ai donc effacée, et cela a désactivé la fonction. J’ai pu supprimer tout simplement le compte iCloud et en réinstaller un. Cela n’aurait pas été aussi facile sur un Mac avec une puce T1 et T2.

Conclusions:

Méfiez-vous d’Apple et d’iCloud. Vous n’avez aucun droit, ni aucun recours possible. Vous pouvez d’un coup, sans raison, perdre l’accès à votre identité numérique, vos données et la propriété de vos appareils. Vous ne pourrez pas obtenir de raisons, ni plaider votre cause.

Apple vante iCloud comme une solution sécurisée. Comme on le voit, un voleur peut contourner vos protections pour effacer vos appareils avant de les revendre. Il n’est même pas nécessaire d’avoir des compétences informatiques pour cela. Sans compter le vol de votre identité numérique et de vos données par Apple elle-même.


[Astuce] Supprimer la publicité des vidéos YouTube

Article 11 de la Loi sur l’Enseignement Obligatoire du canton de Vaud:

Toute forme de propagande politique, religieuse et commerciale est interdite auprès des élèves.

Vu la très grande quantité de vidéos pédagogiques disponibles sur des plateformes comme YouTube, entourées de grandes quantités de publicités, on imagine bien le dilemme qui s’offre aux enseignants: quand même projeter sa vidéo, au risque d’enfreindre la loi scolaire, où renoncer à toutes ces ressources qui permettent souvent d’illustrer un moment clé de notre cours? Sans compter la publicité personnalisée ou gênante. Or, beaucoup d’enseignants vaudois utilisent leur matériel privé pour faire cours…

Un exemple sur un ordinateur scolaire (donc sans doute partagé par plusieurs utilisateurs)

Et on ne parle même pas des vidéos recommandées…

Heureusement, il existe des alternatives, gratuites qui plus est. Voici mes deux solutions préférées:

1. Télécharger la vidéo.

Avantages:

  • Supprime toute publicité.
  • Permet de conserver et avoir toujours à disposition une ressource pédagogique intéressante.
  • Permet de réaliser un court montage de plusieurs extraits de vidéos pertinentes.
  • Permet une intégration dans un Keynote ou un Powerpoint.
  • Fonctionne même en cas de panne de réseau, ou de vitesse arthritique.

Désavantages:

  • Il faut anticiper et télécharger sa vidéo à l’avance. Impossible de réagir à chaud.
  • Nécessite de pouvoir stocker les vidéos localement (saturation).

Comment faire?

Il existe de nombreux logiciels pour cela. Le meilleur à mon avis, gratuit et régulièrement mis à jour, est ClipGrap (Mac, Win, Linux). L’URL de la vidéo en mémoire y est automatiquement collée. On peut chercher aussi via le moteur de recherche intégrée. On choisit ensuite sa résolution, son format (en mp3, on ne télécharge que le son!), et c’est tout!

ClipGrab fonctionne avec YouTube, DailyMotion, Vimeo et de nombreux autres sites. Pour télécharger une vidéo Facebook, par exemple, il faut cliquer sur la flèche « partager » au-dessous de la vidéo et copier le lien. Cela ne fonctionne donc qu’avec les vidéos que l’on peut partager.

2. Utiliser un site qui désactive les publicités

Avantages:

  • Permet de visionner une vidéo, même au dernier moment.
  • Simplicité d’utilisation, rapidité.
  • Utilisation en ligne.

Désavantages:

  • Nécessite une bonne connexion Internet.
  • Pas toujours évident à mettre en place devant des élèves, en recopie d’écran.

Comment faire?

Il existe de nombreux sites qui permettent de désactiver la publicité. A mon avis, le meilleur est https://ladigitale.dev/digiplay. Il est intégré à la géniale suite d’outils numériques pédagogiques La Digitale, open sources et développée par Emmanuel Zimmert. Dernier avantage: l’hébergement est en Suisse et répond à tous nos besoins en matière de protection des données.

Digiplay est simple à utiliser et offre de nombreuses fonctions. Pour commencer, il suffit de coller l’URL de la vidéo que l’on veut regarder:

On va ensuite donner un titre, une éventuelle description, et on peut même ne sélectionner qu’un extrait de la vidéo en indiquant les timecodes de début et de fin.

Une fois généré, vous avez accès au lien de partage de la vidéo (idéal pour la transmettre aux élèves, aux collègues…), et aux diverses fonctions.

Le lien de partage offre la génération d’un QR-Code et même une fonction d’intégration, pour un site web ou un blog scolaire (comme un blog WordPress). Ainsi, vous pouvez mettre à disposition la vidéo sans la publicité.

Conclusion:

La publicité n’est pas une fatalité. Nous avons des moyens pour offrir à nos élèves un lieu qui les en protège. Cela permet aussi d’aborder ce sujet avec eux, de susciter le débat et d’échanger sur leur rapport à la publicité et les risques des publicités ciblées.

P.S.

ClipGrab et La Digitale fonctionnent grâce à vos dons. Ne les oubliez pas 😉!


Mac: convertisseur d’adresses educanet2.ch vers edu-vd.ch/edufr.ch

Avec la fermeture prochaine d’Educanet2.ch, les cantons ont dû trouver des solutions alternatives pour les adresses emails des enseignants. Sur Vaud, les adresses @vd.educanet2.ch deviennent @edu-vd.ch. Sur Fribourg, les adresses @fr.educanet2.ch deviennent @edufr.ch.

Pour les enseignants sur Mac, qui utilisent l’application Contacts pour gérer vos adresses email, mon collègue Olivier Caputo et moi avons créé des applications qui transforment automatiquement les adresses emails Educanet2 dans l’application Contacts en adresses edu-vd.ch/edufr.ch

Nous avons donc créé deux applications, l’une pour la Canton de Vaud et l’autre pour le canton de Fribourg:

Cliquez sur l’image qui correspond à votre canton pour télécharger l’application.

Cette application vous est offerte par l’association eMITIC.


[Tuto] Utiliser Keynote pour créer des titres animés en vidéo

Saviez-vous qu’avec Keynote et l’effet métamorphose, il est très facile de créer un générique vidéo pour un film? C’est le sujet de ce premier tutoriel vidéo:

Le résultat est visible ici:

Play

 

Le fichier Keynote peut être téléchargé à cette adresse: https://fg.gl/b


Pas de rabais pour une mise à jour? Normal.

Je suis un fan inconditionnel, et depuis des années (probablement depuis la version 2) de Transmit, le logiciel de transfert FTP de Panic Software. Au fil des versions, j’ai payé quelques centaines de dollars à l’entreprise pour l’achat de son logiciel, puis pour les mises à jour.

Pourquoi payer quand il existe des alternatives gratuites (et suisses)? Peut-être par question d’habitude; je suis hyper à l’aise avec son interface; ses fonctions répondent à tous mes besoins. On a beau travailler dans un secteur de pointe, on est vite très conservateur avec ses outils de production. J’apprécie aussi son intégration avec l’autre logiciel-phare de Panic, Coda, avec lequel j’ai développé des dizaines de sites web.

Certes, aujourd’hui, je ne développe plus de sites web comme à l’époque. Je lance Coda moins d’une dizaine de fois par an; mais c’est toujours un plaisir de se retrouver devant son interface. Au bout d’un moment, c’est une question d’habitude. Ma maman faisait toute la comptabilité de l’entreprise de mon papa sur MacCompta. Cela doit faire 20 ans que mon papa est à la retraite et l’entreprise fermée, mais ma maman continue à acheter ses mises à jour de MacCompta et à faire sa comptabilité dessus. A un moment donné, ce sont des habitudes rassurantes.

Bref, il y a des années que je tourne sur la version 4 de Transmit. Avec l’arrivée de Mac OS Mojave, le passage à la version 5 devient nécessaire. Je télécharge la version démo gratuite durant 30 jours. Il fonctionne à merveille.  C’est du reste parce que l’App Store d’Apple ne permet pas d’offrir des démos que Panic l’a quitté.

Je vais donc sur le site de Panic, pour acheter ma mise à jour Transmit 4 -> Transmit 5. Et là:

Pas de mise à jour à prix réduit. Il faut payer le prix complet pour passer de Transmit 4 à Transmit 5. Explication: depuis 2010 (donc 8 ans!), toutes les mises à jour ont été offertes gratuitement. Transmit 5 est une évolution majeure. Donc merci de bien vouloir payer plein tarif.

Huit ans de mise à jour gratuite, dans le monde de l’informatique, c’est antédiluvien. Il y a 8 ans, un Mac portable, c’était ça:

 

Pour la petite histoire, on en était à Mac OS 10.6… Cela fait donc 8 ans de mise à jour gratuites. Cela fait 5.6$ par année.

A côté de cela, les grand éditeurs, Adobe, Microsoft, mais aussi Apple, poussent pour des abonnement annuels. Avant, je payais une fois 150.- pour cinq ans d’utilisation de Microsoft Office sur mon Mac. Maintenant, je dois payer 110.-/an. Ajoutez Photoshop et Illustrator passé en abonnement (très cher), un DropBox Pro professionnellement nécessaire, mais payé de ma poche (99$), un anti-virus qui tienne la route, un VPN, plus tous les autres logiciels et services sur abonnement. On est passé d’une économie d’achat (avec mise à jour volontaire) à une économie d’abonnement, beaucoup plus chère.

Quand on a acheté, dans ma famille, notre premier Mac (un Performa 600 CD, que je possède toujours, en parfait état de marche), ma maman a payé près de 1’000.- pour acheter Office. Je dois toujours avoir les dizaines de disquettes d’installation dans un coin. Ce logiciel était cher, car il n’avait pas de concurrent. Mais il a fonctionné durant des années, pour mes études, mais aussi pour la gestion de l’entreprise de mon papa. Il a été largement amorti.

L’abonnement va tuer le logiciel… ou provoquer un fort développement du logiciel open source! Rappelez-vous… avant OpenOffice, MS Office valait près de 1’000 CHF!

 


Quelle alternative à WhatsApp en milieu scolaire?

De (très) nombreux enseignants utilisent WhatsApp via un groupe de classe pour communiquer avec leurs élèves et faire de la gestion de classe. Par ailleurs, de nombreux enseignants utilisent WhatsApp entre eux pour s’échanger des informations sur les élèves (absences, souci de comportement…). Tout comme pour l’utilisation de DropBox, cela pose un certain nombre de problèmes légaux; en particulier dans la mesure où les données ne sont pas hébergées en Suisse ni soumises à un for juridique suisse ou à un accord spécifique entre la Suisse et l’entreprise. À cela s’ajoute enfin le fait que WhatsApp vient d’augmenter l’âge minimum dans la « région européenne » (qui inclut nommément la Suisse) pour l’utilisation de son logiciel de 13 à 16 ans. Sans exception. Mais aussi sans volonté claire de procéder à un contrôle de l’âge de ses utilisateurs.

Cela à cause (ou grâce) au nouveau règlement sur la protection des données personnelles (RGPD), entré en vigueur, et qui touche indirectement les citoyens suisses, souvent englobés dans l’Europe dans les conditions générales des entreprises. Or, le RGPD fixe à 16 ans l’âge auquel un mineur peut consentir seul au traitement de ses données à caractère personnel et donc accéder à des services demandant des données personnelles. Cela concerne pratiquement tous les services demandant une inscription, y copris de nombreux sites ou applications pédagogiques.

Il faut bien comprendre que l’usage de WhatsApp (mais aussi de DropBox) s’est imposé, en particulier pour cause d’absence d’alternative crédible mise à disposition par les départements de la formation. Sans système de gestion informatique des absences, en l’absence de cloud scolaire officiel et d’une plateforme d’échange entre professionnels simple à utiliser (à l’exception du mail d’Educanet2), ce sont des outils largement utilisés à titre privé qui ont pris place dans l’espace vide. Or si WhatsApp s’est imposé, c’est parce que c’était l’outil naturellement utilisé par les élèves à titre privé, mais aussi les enseignants.

S’il est encore possible de se passer de ces outils, il faut néanmoins constater que la numérisation de l’école les rend a minima pratiques, si ce n’est pas indispensable. Nous sommes ainsi de très nombreux enseignants à devoir payer de notre poche un compte DropBox Pro (99$/an) pour un usage professionnel.

En 2016, le préposé à la protection des données et à la transparence de Neuchâtel et Jura a publié un article sur l’usage de WhatsApp en milieux scolaire.Voici le point principal:

« L’utilisation de WhatsApp est déconseillée, mais les enseignants peuvent communiquer avec les élèves par ce service si l’ensemble de la classe l’utilise déjà, ou que ceux qui ne l’ont pas encore ne sont pas poussés à le faire. Dans tous les cas, il serait bien que l’utilisation soit préalablement accompagnée d’informations à propos des dangers de tels services au niveau de la protection des données personnelles. »

Entre-temps, WhatsApp a modifié ses conditions générales pour partager une partie de ses données avec Facebook, au point que ses deux cofondateurs, en désaccord avec Facebook, ont quitté le navire.

Cesla Amarelle est consciente de la problématique. Elle aborde le sujet dans cette interview (dès 5’30’’): Interview RTS. La Cheffe du Département n’interdit pas l’utilisation de WhatsApp (mais cette interview date d’avant l’interdiction de WhatsApp aux moins de 16 ans), si l’outil est cadré et maîtrisé par les enseignants. Elle privilégie très justement l’éducation à l’interdiction. En effet, avoir un groupe de classe implique que les élèves s’y comportent d’une manière correcte tout en suivant des règles imposées par l’enseignant. Cela aura encore plus d’effet si l’enseignant discute de ces règles avec les élèves et les explique.

Sébastien Fanti, le bouillonnant préposé à la protection des données du canton du Valais, incite les enseignants à abandonner WhatsApp au profit de Threema (https://threema.ch/). Il s’agit d’un logiciel de chat, tout comme WhatsApp, mais d’origine suisse, extrêmement crypté et dont toutes les données sont hébergées en Suisse. Le hic: l’application vaut 3.-. Il existe une version Pro, avec un tarif éducation. L’application est alors gratuite, mais il faut payer 9.- par élève et par an… M. Fanti ne précise pas qui doit payer. La solution est néanmoins extrêmement intéressante.

Une chose est certaine: la rentrée scolaire prochaine se fera sans WhatsApp. J’ai cherché quelques alternatives à WhatsApp pour le milieu scolaire et j’en ai fait un tableau récapitulatif:

Lien vers le tableau au format PDF: https://mitic.education/wp-content/uploads/2018/06/Comparatif_chats-1.pdf

 

Si Telegram est très largement utilisé au niveau mondial (200 millions d’utilisateurs), son histoire, son financement, son lien avec les milieux d’activisme politique en fait un outil politiquement délicat pour une institution scolaire; et ce malgré sa grande facilité d’utilisation.

Signal a l’avantage d’un code open source et de la caution d’Edouard Snowden. Tout comme Telegram, il est gratuit, multi-plateforme et simple d’utilisation. Par contre, tout comme Telegram, impossible de l’utiliser sans numéro de téléphone.

Il nous reste donc les deux régionaux de l’étape; Wire et Threema; avec une différence de pointe: Threema héberge ses données en Suisse et son app est payante (sauf dans le cas d’un plan payant annuel spécial éducation). Wire héberge, elle, ses données sur des serveurs européens. Cette entreprise ne semble du reste n’avoir qu’une adresse juridique et fiscale à Zug. L’équipe de développeurs, elle, semble être aux USA.

Au final, la meilleure solution semble être l’une de ces deux entreprises; avec une préférence personnelle pour Threema, à condition de trouver le financement nécessaire. Et c’est là le nerf de la guerre. Quel sera le choix laissé aux enseignants, entre l’interdiction totale, la plateforme imposée et une indépendance payée au prix fort.

Il reste une toute dernière alternative; à savoir une solution cantonale créée et hébergée en interne. Si une telle solution devait être choisie (et imposée), j’attire l’attention sur plusieurs points: actuellement, les ressources humaines dévolues à une telle solution seraient bien plus utiles sur d’autres fronts MITIC. Les ressources financières pourraient être allouées pour un prestataire extérieur sous contrat, comme cela serait le cas de Thremaa. Ce dernier supporte aussi les investissements nécessaires dans l’infrastructure et le développement. Sans compter que c’est aussi lui qui sera légalement responsable en cas de problème. Développer une solution interne signifie développer aussi des app devant être compatibles avec une multitude d’appareils. Enfin, une solution technologique a toujours plus de chance d’être largement et facilement adoptée lorsqu’elle est imposée, quand elle fait partie des outils déjà utilisés à titre privé. Pourquoi réinventer la roue?

 

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EtreCheck: l’ange gardien de vôtre Mac

Il y a peu, mon Macbook Pro est devenu particulièrement instable: redémarrages intempestifs, plantage du Finder,… J’ai un compte développeur et j’installe systématiquement les versions beta de MacOS fournies par Apple, pour anticiper un problème au niveau de mon infrastructure scolaire. Je me suis donc dit qu’il y avait un problème au niveau de la dernière version du logiciel. Or, en consultant les forums dev d’Apple, rien de similaire à mon problème n’apparaissait. Peu auparavant, j’avais installé et utilisé un logiciel très connu et réputé sûr de maintenance de Mac. Lors de l’installation, les conditions générales étaient en russe… étrange. No Avast, ni Bitdefender n’ont réagit.

Bref… il y avait quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark dans mon Macbook Pro.

 

Sachant qu’aucun de mes antivirus ne réagissait, par où commencer à chercher? La lecture des fichiers logs sont souvent illisibles pour le profane. Heureusement, il existe un petit programme canadien fait pour cela: EtreCheck. Il permet de faire 5 contrôles et rapports gratuitement sur votre Mac. La version illimitée coûte 20$.

Et là, des problèmes graves ont été détectés:

Le plus problématique, c’est le fichier sudoers modifié. Je l’ai remplacé par une version issue de mes backups. J’en ai profité pour régler plusieurs petits problèmes mineurs signalés dans les Problèmes légers. En particulier, j’ai constaté que les différents composants de BitDefender, l’un de mes antivirus, utilisait une quantité faramineuse de puissance processeur; et cela en continu. Si j’y ajoute un trafic de données quasi constant révélé par le logiciel Little Snitch, j’ai décidé à le désinstaller. Tant pis pour l’abonnement encore en cours; j’utiliserai Avast.

Une fois le ménage réalisé, mes problèmes ont disparu. Et je retrouve de la puissance en retour.

Conclusion: à part le fait que BitDefender a un réel problème de qualité, EtreCheck est un outil très intéressant pour régulièrement faire un diagnostic de son Mac. Il donne surtout des réponses et des conseils compréhensibles en français. Pour ma part, quand j’aurai à nouveau à intervenir sur un Mac, je passerai un coup d’EtreCheck avant de commencer.


[MAC] Se passer des sessions distantes et faciliter les connexion aux serveurs/NAS

Mac OSX Server est en train de végéter et les sessions distantes de crever. Ce qui était à la grande époque une idée géniale, à savoir son environnement de travail entièrement sauvegardé sur un serveur et chargé lors de l’ouverture d’une session, est devenu un enfer. Il faut parfois 15 minutes pour que les élèves d’une classe arrivent tous à ouvrir leur session. Autant dire que cela condamne définitivement la technologie.

Il est possible de se connecter à ses dossiers partager, mais cela nécessite un cmd-K, de connaître l’IP du serveur et de sélectionner tous les dossiers désirés. Et cela implique surtout de ne pas cliquer sur la case « Conserver ce mot de passe dans mon trousseau ». Or, les utilisateurs ont souvent le réflexe de tout cocher… ce qui donne à tout le monde qui passe ensuite sur l’ordinateur l’accès au contenu des documents partagés. Plutôt fâcheux quand il s’agit de la session d’un enseignant avec toutes ses évaluations et les examens en préparation…

Bref, pour moi, c’est un risque à ne pas prendre. J’ai donc créé des petites applications avec Automator et un peu d’AppleScript:

Cette application se lance au démarrage de la session. L’utilisateur est alors invité à entrer son nom d’utilisateur:

Ensuite, il entre son mot de passe:

Le script se charge alors de se connecter au serveur, de s’authentifier, sans risque d’enregistrer le mot de passe, et enfin de monter le dossier partagé de l’utilisateur ainsi que le dossier partagé commun « Ecublens ».

Voici ce qui se cache derrière le script:

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5/Ecublens"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5" & "/" & username
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

La partie set sfiles to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5/Ecublens » Permet de s’authentifier et de se connecter à l’IP du serveur, pour monter le dossier partagé Ecublens.

La partie set sfiles1 to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5 » & « / » & username permet de s’authentifier, de se connecter au serveur pour monter le home directory au nom de l’utilisateur.

Dans Automator, on demande à l’ouverture la création d’une application. Il suffit ensuite de trouver l’action Exécuter un script AppleScript et d’y coller le script:

Une fois terminé, pour ma part, je fais un export et je signe l’application avec mon ID de développeur Apple. Cela permet à Mac OS d’identifier l’application comme fiable.

 

Dans les collèges primaires, j’ai mis en place un partage de fichier avec un NAS Synology dans chaque collège. Le script est presque le même:

 

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur Croset" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur Croset" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Croset"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
		set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Eleves"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5" & "/" & "home"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

On constate néanmoins une différence de taille: avec un NAS Synology, le home directory de l’utilisateur s’appelle home, ce qui se retrouve dans le code set sfiles1 to « smb:// » & username & « : » & pswd & « @10.89.157.5 » & « / » & « home ».

Je l’avoue, c’est pas très propre, comme méthode; mais c’est efficace et à la portée de tous!

Ceux qui veulent bidouiller les applications (à ouvrir dans Automator) peuvent les télécharger à cette adresse: http://www.ecub.info/?page_id=1481


Gérer visuellement l’occupation du disque dur de son Mac

Avec le passage des disques durs aux SSD, on a perdu en capacité de stockage ce qu’on a gagné en vitesse. Alors que j’avais l’habitude de remplir à raz-bord un disque d’1 To, me voici à me contenter d’un 500 Go. Et fichtre! Cela se remplit vite! Reste à savoir comment cela se remplit. Voici l’occupation de mon disque dur:

Cette image, je l’ai obtenue avec l’application gratuite GrandPerspective. Et c’est diablement instructif. Il suffit de se déplacer sur chaque point pour voir apparaître dans la barre d’état, au bas de la fenêtre, de quoi il s’agit. Ici, par exemple, l’énorme carré jaune est ma bibliothèque Aperture, avec toutes mes photos: 102 Go. Rien à modifier ici. Par contre, voilà qui est très intéressant:

NetNewsWire est un lecteur RSS que je n’utilise plus depuis des années. Et son cache, contenant des milliers de petits fichiers est toujours là, pour un total de 13.09 Go de données…

Voilà un logiciel bien mal fichu, qui gaspille de l’espace disque pour rien! Allez hop! Poubelle! Il suffit de cliquer sur Reveal pour afficher l’un de ces petits fichiers dans le Finder, puis de remonter l’arborescence jusqu’au dossier de cache.
Il est aussi possible de modifier les couleurs en fonction du type de fichiers, des dates de créations, du dernier accès… ainsi, cela permet de découvrir des antiquités oubliées, et plus utilisées depuis des milliers de jours, comme ici en vert:

Au final, ce sont plusieurs dizaines de Go d’espace sauvé. Mais il faut être prudent et savoir ce qu’on supprime.


Welcome iPhone!

Il y a 10 ans, Steve Jobs présentait l’iPhone lors de ce qui a sans doute été sa meilleure keynote…

Je me souviens; ce soir-là, je hurlais, je jubilais, je sautais, je bavais derrière mon écran, en regardant cette keynote! Il y a clairement, dans ce monde, un avant et un après iPhone, comme il y a eu un avant et un après Macintosh et un avant et un après découverte du feu.

Pour mes jeunes lecteurs, blasés de technologie; un téléphone, avec un écran multitouch, un lecteur mp3 et vidéo, plus un navigateur Internet, le tout-en-un seul appareil; ça n’existait pas, avant l’iPhone.

C’était la première fois qu’on entendait le « whoop » d’envoi de message. la première fois qu’on voyait un smartphone vraiment smart. C’était le début de l’ère des smartphones. Ces gestures, qui nous paraissent tellement naturels, aujourd’hui, sont nés il y a 10 ans.

Et pour ceux qui veulent connaître la petite histoire derrière la Grande Histoire, je vous recommande la lecture de cet article… C’est tellement Apple dans toute sa splendeur!

 


La nouvelle app CFF: géniale à défaut d’être intelligente

Depuis quelques semaines, les CFF ont lancé une nouvelle app pour smartphone qui, outre les horaires et l’achat de billets, permet de bénéficier d’un horaire tactile assez génial.

Nouvelle app CFF

Horaire tactile

Je prends depuis peu de temps en temps le train pour aller travailler, depuis Vuisternens-devant-Romont jusqu’à l’arrêt Crochy du M1. Pour ce faire, je prends le bus jusqu’à Romont, puis le train jusqu’à Renens et enfin le M1 jusqu’à Chavannes-près-Renens.

Il est ainsi très simple de chercher son horaire, via un lieu. C’est assez important pour moi; l’horaire le plus direct me fait faire un long trajet en bus jusqu’à Palézieux pour y prendre un train. Or, le trajet via Romont ne prend que quelques minutes de plus et je suis dans le train de Romont jusqu’à Renens. Je peux donc y travailler, contrairement au bus.

Seulement, tout n’est pas rose. Voici le prix du billet affiché par l’app CFF:

Prix du trajet

12 francs. Mais ce prix ne comprend pas le trajet en M1; soit 2.40 CHF, lorsqu’on prend le ticket via l’app TL. Or, il y a un souci. L’app CFF gère très bien les communautés tarifaires locales, mais pas lorsqu’on passe d’une communauté tarifaire à une autre. Ainsi, le prix d’un voyage de Palezieux à Crochy est de 4.60 CHF.

Prix du trajet Palézieux – Crochy, y compris M1

Et le prix de la communauté tarifaire Frimobile (très onéreuse) est de 6.20 CHF.

Prix du trajet Vuisternens-devant-Romont – Palézieux

Au total, cela fait donc 4.60 + 6.20 = 10.80 CHF pour faire le trajet Vuisternens-devant-Romont – Crochy, soit 3.60 CHF de moins que les 14.40 CHF (12.00 + 2.40)  que coûte le trajet si on fait bêtement confiance à l’app CFF. La différence de prix est quand même plus de 33% d’augmentation! Gare au piège!

Maintenant, il est extrêmement difficile d’y voir clair dans la jungle des tarifs et communautés tarifaires… il y a peut-être un biais dans mon raisonnement. Dès lors, ma prochaine mission sera d’aller à un guichet CFF et de demander un billet. On verra quel sera son prix.


Donner un coup de fouet à d’anciens Mac

Pendant ces vacances, pour ne pas perdre la main, je me suis occupé de quelques vieux Mac de 2009 (deux Macbook Pro et un Mac Mini). Ceux-ci, le plus souvent sous Mac OS 10.7 ou 10.8 devenaient franchement obsolètes et surtout, il y avait de plus en plus d’incompatibilités.

L’upgrade sur un Mac OS 10.11, toujours possible, aurait fortement ralenti ces machines. Une intervention matérielle s’avère donc nécessaire.
Pour commencer, il faut augmenter la RAM au maximum (8Go). Je ne l’ai pas fait pour le Mac Mini, qui reste à ses 4Go. Ensuite, le plus gros gain de performance se fait en remplaçant le vieux disque dur 2.5’’ par un SSD. Tout comme une clé USB, les SSD sont composés de puces de stockage ultrarapide, ce qui implique un gain de vitesse de lecture/écriture très important et une consommation électrique moindre (ce qui est un atout pour les vieilles batteries des Macbook). Enfin, comme il n’y a plus de pièces en mouvement, les SSD ne font pas de bruit et il y a moins de risque de casse à cause de chocs.

Mon choix s’est porté sur deux SSD Samsung de 500 Go et un SSD Crucial de 750 Go pour le Macbook Pro 15’’.

Sur les Macbook, l’opération n’est guère complexe et prend peu de temps:

Sur le Mac Mini, c’est un poil plus complexe; un petit tout par iFixit.com permet de suivre le pas-à-pas et évite de faire des bêtises.

Reste ensuite la réinstallation. Et c’est là que cela devient long… premièrement parce qu’il n’y a pas de ports USB3. Certains modèles avaient besoin d’un Mac OS 10.7 et d’autres d’un 10.8 préalablement installé, avant de faire la mise à jour en 10.11. Comme pour le travail, j’ai régulièrement besoin d’installer des OS, de 10.7 à 10.12, j’ai utilisé une clé USB ultrarapide, que j’ai partitionnée en 12 partitions de 10Go, pour y installer un installeur d’OS par partition, grâce à DiskMaker Xde Guillaume Gete.

J’ai encore de la place pour Mac OS 10.13, 10.14,…

Bref, j’installe Mac OS 10.7, que j’upgrade en 10.8, puis directement en 10.11. Ensuite, j’utilise l’Assistant de migration pour migrer les données de l’ancien disque dur sur le SSD.

La procédure est longue, mais au point. On se retrouve au final avec un Mac suffisamment rapide pour être parfaitement utilisable, en Mac OS 10.11. Le support officiel par Apple de Mac OS 10.9 s’est arrêté en septembre 2016. On peut donc tabler sur le fait que Mac OS 10.11 sera officiellement supporté et mis à jour par Apple jusqu’en 2018 au moins (soit tout de même 3 ans après sa sortie). D’ici là, ces Mac de 2009 auront 9 ans, soit un âge canonique, en particulier pour les portables et pourront prendre une retraite bien méritée.

Et qu’en est-il du coût?

Les disques SSD Samsung de 500 Go coûtent 159.- Le Crucial de 750 Go coûte 199.-. Enfin, le passage de 4 à 8 Go de RAM coûte 63.-. Bref, le coût est limité pour donner un coup de fouet à ces anciennes machines. Et le gain en vitesse est réellement appréciable.