Catégorie : Multimédia

La Nuit des Artistes d’Ecublens, côté régie

Après 6 ans d’absence, la Nuit des Artistes et de retour à Ecublens. 25 artistes se sont produits le 21 mars à l’Espace Nicollier. La régie audio et lumière était assurée par Michael, l’employé communal qui a fait un travail incroyable pour entièrement refaire toute la partie audio et lumière de l’Espace Nicollier. Cette Nuit des Artistes était le premier test grandeur nature.

Pour corser le tout, j’ai installé une régie vidéo, qui reprenait le son de la régie audio, avec 4 caméras, dont deux opérées par des élèves. L’une d’elle était sur scène pour réaliser des gros plans. L’image était projetée de chaque côté de la scène sur des écrans. Cela a permis de réaliser des plans incroyable. Le spectacle étant filmé en entier, les artistes recevront un accès pour revoir l’entier de la Nuit des Artistes.

Le matériel vidéo a été fourni par le RadioBus. Le test ayant réussi, cela nous permet de pouvoir dès maintenant proposer aux écoles vaudoises le matériel pour la captation de leurs spectacles: une régie vidéo, les écrans, l’enregistreur, 4 caméras HD et tout le câblage. Nous proposons même la possibilité de streamer en direct la vidéo.

A mon grand regret, je ne peux pas vous montrer le résultat, pour des question de protection du droit à l’image des élèves. Mais le résultat est vraiment bon. Et les élèves l’étaient aussi!

J’ai réalisé les prix avec ma découpeuse laser. Mon collègue, prof de TM, a créé les socles.


Banques de sons

Pour la sonorisation ou le bruitage de podcasts et vidéos, voici quelques banques de sons librement accessibles:


« Dis Siri, réveille Martin! »

Test de la gamme smarthome Trådfri d’Ikea dans un environnement Apple HomeKit.

Cela fait un peu plus d’une année que le Homepod d’Apple est entré dans mon salon… pour ne pas y rester longtemps. Il a en effet très rapidement été kidnappé (homepodnapé, pour être précis) par mon aînée. Puis, une fois qu’elle a mon ancien iPhone et des écouteurs Bluetooth, c’est mon benjamin qui l’a récupéré. Cela fait maintenant des semaines que tous les soirs, en se couchant, il dit « dis Siri, éteins la lumière ». Naturellement sans résultat. Et mon gamin, piteux, de se relever pour aller éteindre lui-même. C’en est devenu un mème familial… jusqu’à l’autre soir où, Ô miracle, cela a fonctionné!

Tout cela, on le doit à Homekit et… Ikea.

Bon. Je crois que je commence à perdre certains lecteurs. On va donc faire un point. Des lampes avec une télécommande, cela existait déjà depuis que je suis ado. Ce qui est nouveau, c’est la connexion à un réseau, et donc la possibilité de gérer ces ampoules via son smartphone ou son ordinateur, de créer des scènes et de programmer l’allumage et l’extinction. C’est ce qu’on appelle la domotique. Outre les ampoules, on trouve des prises connectées, des alarmes, des caméras de surveillance, de systèmes de commande de stores… S’il existe des protocoles open source, comme le ZigBee, la plupart des fabricants ont leur propre protocole. Pour commander l’ensemble des éléments connectés, les marques proposent des hubs, appelés ponts ou passerelles. Ils sont en général connectés au routeur, ce qui permet un accès via le WiFi grâce aux applications de chaque fabricant.

Les produits Trådfri sont compatibles ZigBee. Cela signifie que sous certaines conditions, des appareils tierces pourraient être pilotés depuis la passerelle Ikea. J’en profite pour relever le fait que le protocole utilisé par Ikea, comme pour la plupart des grandes marques, n’est pas open source. C’est dommage. Ikea fait son beurre avec la vente des appareils. Plus il y aura d’utilisations possibles développées par des bidouilleurs, plus Ikea vendra des produits Trådfri.

Avec l’arrivée des assistants vocaux, comme Alexia (Amazon), Siri (Apple) ou Google Home, les fabricants ont compris l’intérêt des commandes vocales. En rendant compatible leur matériel, ils permettent ils s’ouvrent une plus grande clientèle. La passerelle sert de relais entre les assistants vocaux et le matériel, rendant possible une coexistence de matériel de plusieurs fabricants (mais cela implique la multiplication des passerelles).

Le protocole de domotique d’Apple s’appelle Homekit. Il nécessite pour fonctionner une passerelle. L’AppleTV ou le HomePod ont ce rôle.

Ikea a donc rejoint le monde de la smart home (bêtement la domestique en français), avec sa gamme Trådfri (à vos souhaits).

Les produits Trådfri sont garantis compatibles Apple Homekit et Alexia. Mais pas encore Google Home (mais cela ne saurait tarder: les cartons ont déjà le logo, masqué par une étiquette blanche).

Merci Ikea! Pourquoi Ikea? Les ampoules connectées compatibles Homekit existent depuis longtemps. On peut penser par exemple aux excellentes Philips Hue. Mais le prix reste élevé. Le pont pour faire le lien avec Homekit coûte pratiquement 60 CHF. Et la simple ampoule (avec contrôle de la chaleur) de 806 lumens coûte quand même 35 CHF . Pour ceux qui comme moi ont connu les ampoules à filament à quelques dizaines de centimes, cela fait mal. Or, Ikea commercialise l’ampoule 806 lumen, avec contrôle de la chaleur (blanc pur à blanc chaud) coûte 14.95 CHF! Le pont, lui, coûte 40 CHF.

La vraie révolution derrière la gamme Trådfri, c’est qu’on y trouve la toute première prise connectée au format suisse, 100% compatible Homekit.

Il faut savoir, ami lecteur européen, que si ton pays a adopté la lourde et pataude prise Schucko (dite prise type F), nous, en Suisse, préférons la sobre, élégante et pratique prise T13, appelée Type J. Ce qui en soit nous pose un problème de compatibilité avec ces éléments connectés; les fabricants ne se bousculent pas pour concevoir une prise connectée spécifique pour un aussi petit marché que celui de la Suisse. Mais Ikea l’a fait. Ce n’est pas le premier à faire des prises connectées pour la Suisse (smart-plug), mais c’est le premier à la rendre officiellement compatible Homekit. Le fabricant suisse MyStrom commercialise par exemple déjà une prise connectée, mais elle est n’est pas officiellement supportée par Homekit (mais cela reste possible de l’y intégrer). Et elle vaut le double du prix d’une prise connectée Ikea (40 CHF au lieu de 20 CHF). Il serait malhonnête de juste comparer le prix entre les deux prises. En effet, la MyStrom possède de nombreuses fonctions qu’on ne retrouve pas chez Ikea (mesure de la consommation, capteur de température…). Mais moi, j’ai juste besoin de commander l’allumage et l’extinction de ma machine à café. En effet, il lui faut plus de 15 minutes pour être à température de fonctionnement.

Nous sommes entièrement équipés en matériel Apple, dans la famille. La compatibilité Homekit simplifie donc l’usage de ces appareils. J’ai, pour le moment, donc, acheté une prise et une ampoule Trådfri, avec deux télécommandes. Si un jour, je récupère mon HomePod, mon fils pourra toujours prendre la télécommande avec lui pour éteindre sa lampe. Pour le moment, je profite des scripts d’automation de Homekit pour m’amuser. Ainsi, le réveil de mon fils se fait avec l’allumage de la lampe avec une luminosité similaire à celui d’un lever de doubles soleils sur Tatooine, avec le thème de la Force joué sur le HomePod.

Voilà ce que cela donne dans l’application Home d’Apple:

Avec Homekit, il est possible d’aller plus loin: piloter sa chaudière, contrôle d’ouverture des portes, alarmes,… L’offensive d’ikea est intéressante, car elle tend à faire drastiquement chuter les prix. La puissance de feu de l’enseigne suédoise devrait permettre de faire chuter les prix chez la concurrence. Au final, afin d’éviter la multiplication de passerelles, le fabricant qui proposera l’offre la plus complète et cohérente pour le territoire suisse risque bien de s’imposer. Mais avec sa prise suisse connectée, Ikea prend une longueur d’avance… d’autant plus depuis son alliance avec Sonos, le fabricant d’enceintes connectées. On peut néanmoins regretter l’obligation d’acheter une nouvelle passerelle (à 60 CHF) pour cela.

Il reste deux points à améliorer.

Premièrement, du côté d’Ikea: on sent que la marque tâtonne… et que les employés rament. Au Ikea d’Aubonne, les produits Tradfri-Sonos sont répartis dans 5 endroits différents. Il n’y a aucun endroit où il y a l’ensemble de la gamme complète. Les employés se tiennent bien à l’écart; aucun n’est visiblement formé et affecté aux explications concernant ces produits. Le client est livré à lui-même. Du reste, rien ne donne envie d’acheter: les palettes de produits sont à peine déballées, tout est simplement posé, sans logique. Des cartons ouverts, éventrés, jonchent ce qui semble être l’espace dédié au Sonos, faisant plus l’impression d’une zone à l’abandon du magasin. Surtout, il n’y a aucune séparation claire de l’espace « ampoules connectées » du secteur « ampoules ». Tout est pêle-mêle. Il y a un vrai effort à faire de ce côté. A commencé par un « smart-flat » témoin, peut-être?

Deuxièmement, du côté d’Apple: on sent la marque frileuse dans ce domaine. Siri n’est pas un assistant vocal, au même titre que le serait Alexa. C’est plus une sorte d’assistant musical évolué. A la maison, je ne vis pas avec mon iPhone sur moi. Ma femme non plus, mes enfants encore moins. Je ne vais pas acheter un HomePod par pièce pour allumer des lampes par commande vocale! Il manque clairement à la gamme Apple un petit boîtier vocal Siri, bon marché, idéalement avec une prise jack pour le brancher sur une chaîne stéréo par exemple, pour effectuer des commandes vocales dans chaque pièce. Un mix entre les anciennes bornes Airport Express, une AppleTV sans fonction graphique, mais avec un micro intégré.

Astuce 1: pour appairer une prise électrique Ikea Trådfri avec Homekit, commencer par appairer la télécommande de la prise avec la passerelle, avant de l’appairer avec la prise… contrairement à ce qu’indique le mode d’emploi!

Astuce 2: Ikea vend un répétiteur pour étendre la portée de ses appareils. Mais il faut savoir qu’Ikea s’appuie sur le protocole ZigBee. Il s’agit d’un réseau maillé. Chaque périphérique propage plus loin le réseau. Moi qui habite dans une grande et vieille maison, avec certains murs qui dépassent les 50cm d’épaisseur, je n’ai pas eu besoin du répétiteur d’Ikea.


Test de la radio DAB+ /enceinte Bluetooth Geneva Touring S

La FM va bientôt disparaître au profit du DAB+. La feuille de route du Conseil Fédéral annonce un abandon progressif dès 2020 de la FM, pour une migration complète sur le DAB+ (et la mort de la FM) pour 2024. Si au RadioBus ont est prêt (on diffuse déjà en DAB+), il faut encore s’équiper. N’ayant pas d’installation HiFi au salon, et n’en voulant pas, je suis à la recherche d’une radio DAB+ pas trop grande, mais qui fasse aussi enceinte Bluetooth. Et si possible avec un son potable et un écran couleur. Des radios DAB+, il y en a à la pelle. Avec le Bluetooth, c’est plus rare et cela revient vite cher. Au niveau du design, c’est le rétro qui prédomine.

Et c’est en cherchant que j’ai eu un coup de coeur! Je suis tombé sur la Geneva Touring S de Genevalab. Et la, c’est la waouh effect!

C’est sobre et beau comme un Revox. Pas d’écran couleur, mais un très rétro et très bel écran LEDs derrière la grille métallique. So old school! Au niveau des fonctions, on a une radio FM, une radio DAB/DAB+, le Bluetooth et une entrée jack 3.5mm. Et pour finir, on a une batterie standard, avec un connecteur standard, facilement accessible et donc facile à remplacer pour trois fois rien (ou pour avoir de l’autonomie en plus). Qui plus est, la conception est suisse et la qualité des composants semble au rendez-vous. Maintenant, ne nous faisons pas d’illusion. Si Genevalab a son siège à Zug (Genève est plus glamour, Zug est fiscalement plus intéressant), la fabrication est made in China. Ici s’arrête donc la comparaison avec les Revox ou les Nagra. Dommage. Maintenant, on a quand même un produit d’excellente qualité, avec un design vraiment cool, des composants eux aussi de qualité, pour un prix raisonnable par rapport à la concurrence (199.-). Je pense que j’aurais été prêt à mettre 100.- de plus pour de l’assemblage en Suisse.

Pourquoi acheter une radio en 2017, quand on peut faire du streaming et du podcast avec son téléphone? Pourquoi ne pas simplement prendre une enceinte Bluetooth? La question mérite d’être posée. Si je ne regarde pratiquement plus la télévision, je suis encore un adepte de la radio, en particulier le matin, entre le café et le déjeuner (p’tit-dej pour les Français de passage ici) et sur la route pour aller au travail. Au retour, j’écoute des podcasts en streaming. En Suisse romande, nous avons beaucoup de chance: nous avons sur la première chaîne de la RTS des programmes du matin d’une qualité exceptionnelle: le Journal du matin (6-8h), Tout un monde, On en parle, CQFD, Tribu, Les Dicodeurs et le journal de 12h30. Bref, pas de quoi s’ennuyer. La radio, avec des contenus de qualité, a encore de beaux jours devant elle.

Lorsqu’on saisit la boîte de la Geneva Touring S, on est surpris par son poids. En effet, la radio est massive. Le métal prédomine sur le plastique.

À l’intérieur, il n’y a que le strict minimum: un mode d’emploi succinct, la radio en elle-même, un chargeur USB et un câble Micro-USB pour la charge. Et c’est tout. Je regrette l’absence d’une fourre à la hauteur de la qualité d’exécution de la radio, afin de la protéger en transport.

Si la radio existe en beige, rouge, blanc et même bleu, je suis resté très classique, avec un choix en noir. La première chose à faire, c’est de connecter la batterie. Le fabricant promet 20 heures d’autonomie.

Il n’y a que peu de boutons. Cela implique l’usage du bouton preset pour sélectionner les émetteurs mémorisés, au lieu d’avoir un bouton d’appel direct. La rançon de la sobriété.

L’antenne se rentre complètement dans la radio (il s’agit du cercle en haut à gauche). Élégant et ingénieux. J’ai la chance d’être à vue avec l’émetteur DAB+ du Gibloux. Du coup, je n’ai pas besoin de sortir l’antenne et j’ai malgré tout une réception parfaite. Ce n’est de loin pas le cas avec mes autres radios DAB+.

À l’usage, la Geneva Touring S est très agréable. Le son est neutre, mais profond, tel que je l’apprécie sur mes écouteurs Bowers & Wilkins. La grande molette de réglage du son offre une résistance agréable, qui donne une impression de qualité à l’ensemble. L’écran est rétro au plus haut point. C’est du reste le seul point faible de la Geneva Touring S que je puisse relever jusqu’à maintenant: il manque un capteur de luminosité pour adapter la luminosité de l’écran. Dès lors, en plein jour, il est parfois difficile à déchiffrer. Autre petit regret: l’absence d’un indicateur de charge. Enfin, je l’ai acheté en toute connaissance de cause, mais il faut s’avoir que bien que portable et transportable en voyage, il n’y a pas de fonction réveil.

J’apprécie:

  • Le design, compact et élégant
  • La qualité du son
  • la batterie, facilement accessible et standard avec son connecteur JST (et donc remplaçable pour quelques francs)
  • Le connecteur de charge Micro-USB standard
  • La qualité du récepteur DAB+
  • Le pearing simple en Bluetooth

Je regrette:

  • L’écran peu lisible en plein jour
  • L’absence d’un sac de protection pour le transport
  • L’absence d’un port casque
  • Le faible volume du Bluetooth, obligeant à fortement augmenter le volume
  • Le made in China

En conclusion, l’usage confirme mon choix: la radio répond pleinement à ce que j’attends d’elle. Malgré sa taille compacte, la qualité du son ainsi que la réception DAB+ sont au rendez-vous.

 

 

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer


[ASTUCE MAC/PC] Récupérer un fichier audio corrompu

Voici encore une astuce « made in Radiobus« . Il arrive parfois que l’on se retrouve face à un fichier audio corrompu et illisible. C’est d’autant plus embêtant quand il s’agit d’une interview réalisée par des élèves. Alors avant de renvoyer les élèves interviewer à nouveau la personne, voici une petite astuce qui permet dans certains cas de récupérer un fichier audio corrompu et illisible.

Voici un fichier audio, issu d’un enregistreur numérique Roland et corrompu. Impossible de le lire ou de l’ouvrir.

Lorsqu’on réalise un cmd-i dessus, afin d’avoir un peu plus d’informations, on se rend compte que le fichier fait 40 Mo. Il y a donc quelque chose dedans! Cela peut être du bruit blanc, mais cela peut aussi être l’interview recherchée.

Le fichier est correctement reconnu comment étant au format Audio Waveform, avec un taux d’échantillonnage de 44100 Hz en 16 bits. C’est plutôt encourageant.

Au RadioBus, nous avons l’habitude de travailler avec Amadeus. Le logiciel est payant et assez cher, mais il gère une grosse quantité de formats audio. Dans ce cas, rien à faire.

Essayons donc avec du lourd: import dans Logic Audio Pro. Même résultat.

Voici deux méthodes qui ont fonctionné dans ce cas, les deux à base de logiciels open source.

Audacity

Audacity est un logiciel open source d’enregistrement et d’édition audio. Il est disponible à cette adresse: http://www.audacityteam.org

Disons-le tout de suite: pour un utilisateur Mac, habitué aux interfaces sobres et léchées, Audacity tient lieu du cauchemar.

Du reste, une ouverture du fichier corrompu dans Audacity n’a donné aucun résultat. Mais il y existe une fonction d’import très puissante: l’import de données brutes (RAW). Dans ce cas, le logiciel ne va pas trop s’embarrasser de regarder la cohérence de ce qu’il importe. Digne de la tradition du Far West, il importe et pose éventuellement les questions après. Cette fonction se trouve dans le menu Fichier/Importer/Données brutes (RAW)… Et là, cela fonctionne! Le fichier est parfaitement lisible. Il ne reste qu’à exporter au même format (ici du WAV) sous Fichier/Exporter l’audio… et choisir le format voulu.

 

VLC

VLC, c’est le couteau suisse audio/vidéo. Le logiciel est disponible à cette adresse: http://www.videolan.org

Si un fichier audio ou vidéo est lisible, il est pratiquement sûr que VLC sera en mesure de le lire. Contrairement à Audacity, dont l’interface semble être conçue pour décourager le néophyte, afin de rester entre « gens-qui-savent », VLC est très agréable d’utilisation. Il dispose en outre d’un module de conversion qui nous sera utile. Dans les faits, VLC arrive sans problème à ouvrir et lire notre fichier audio.

L’interview est donc bien là. Il reste à pouvoir la récupérer. Pour cela, dans VLC, il suffit d’aller dans le menu Fichier/Convertir / Diffuser… Une fenêtre demande alors de localiser le fichier à convertir ainsi que le format de sortie et l’endroit de sauvegarde.

Dans le cas de notre fichier, cela donne ceci:

Et une fois le fichier enregistré, il est parfaitement lisible et prêt à être travaillé dans GarageBand.