[Imprimante 3D] Ultimaker Extrusion Upgrade Kit: comment transformer une Ultimaker 2 en 2+

Ceux qui utilisent une imprimante 3D Ultimaker 2 ont remarqué qu’elle est maintenant vendue sous la dénomination Ultimaker 2+. Il s’agit en réalité d’une évolution majeure. On y trouve un nouvel extrudeur, corrigeant les faiblesses de l’ancien (qui a tendance à patiner), un système de fixation de la vitre sur le plateau chauffant qui ne nécessite pas d’outil ou de se casser les ongles pour retirer la vitre et enfin une nouvelle tête d’impression avec un refroidissement optimisé. Mais cette tête est surtout équipée de l’Olsson Block, une invention d’un membre de la communauté Ultimaker. L’Olsson Block permet de changer les buses de l’Ultimaker pour d’autres avec un diamètre différent. On peut ainsi imprimer avec des buses de 0.25mm (impression de grande finesse), 0,4 (buse actuelle), 0.65 et 0.8mm pour du prototypage rapide. Surtout, en cas de buse bouchée, le démontage est extrêmement simple: il suffit de la dévisser.

Ultimaker a eu la bonne idée de vendre un kit d’extension pour transformer une imprimante 3D Ultimaker 2 en 2+. Le kit est onéreux (570 CHF, disponible à la CADEV), mais il est très complet:

Une fois le carton ouvert, on constate qu’on va avoir du travail pour mettre en place le kit…

On trouve un nouvel extrudeur, avec (enfin!) un levier pour débloquer le filament.

Une nouvelle tête, avec des ventilateurs disposés autrement.

Et enfin, les buses interchangeables (la 0.4mm est déjà montée sur la tête).

On trouve en ligne un mode d’emploi en français pour monter le kit.

Après une heure de travail, l’Ultimaker 2 retrouve une nouvelle jeunesse. Il ne faut pas oublier de modifier les paramètres dans Cura et d’envoyer le nouveau firmware. Pour terminer, le tout dernier bénéfice est que l’agaçant petit ventilateur qui tourne en contenu derrière la tête d’impression avec un bruit qui dérange en classe est maintenant presque silencieux!

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[IMPRIMANTE 3D] Du plastique pour économiser du plastique

Ou comment hacker un appareil Soda Stream avec une imprimante 3D.

 

J’ai toujours aimé l’eau gazeuse, rafraîchissante et désaltérante. Quand j’étais jeune, ce n’était pas compliqué: nous avions des bouteilles en verre, consignées. Une fois vides, on les ramenait au magasin en échange de la consigne (50 centimes). La bouteille avait alors plusieurs cycles de vie: lavée, puis reremplie, elle finissait finalement sa vie en verre recyclé; donc en nouvelle bouteille. Pour les petits contenus, c’était la canette d’alu qui était utilisée.

Vers la fin de mon adolescence, quand sont apparus les premiers ice tea, on a aussi vu apparaître les premières bouteilles en PET (en 1992). Ici, il s’agit de plastique, à base de pétrole. Il faut en effet 1.9 kg de pétrole brut pour fabriquer 1 kg de PET. En Suisse, le taux de recyclage est excellent. Rien qu’en Suisse, ce sont 1,3 milliard de bouteilles qui ont été récupérées en 2015! Cela fait plus de 150 bouteilles pour chaque habitant de ce pays et par année! En tout, cela représente 36’000 tonnes de PET, soit presque 70’000 tonnes de pétrole utilisées pour produire ces bouteilles. Cela correspond au poids de 7’000 RadioBus!

C’est d’autant plus aberrant pour l’eau en bouteille, sachant que l’eau du robinet est d’excellente qualité en Suisse. Celle de la maison est de l’eau de source non chlorée, qui plus est. Seulement voilà; j’aime l’eau gazeuse. J’ai donc finalement fini par acheter un appareil Soda Stream, qui permet de gazéifier l’eau.

 

Là aussi, les bouteilles sont en PET, plus épaisses, plus lourdes, particulièrement moches et surtout EXCESSIVEMENT ONÉREUSES! Deux bouteilles (vides…) coûtent 20 CHF!

Et évidemment, impossible d’utiliser une bouteille et PET d’eau minérale; très intelligemment, Soda Stream a créé son propre format de pas de vis et de goulot, pour bien rendre ses appareils incompatibles avec le standard des autres bouteilles. Ainsi, le client est obligé d’utiliser ses très chères bouteilles.

Ni une, ni deux, un petit tour sur Thingiverse me permet de trouver un adaptateur bouteille d’eau minérale pour Soda Stream à imprimer.

Et après une heure d’impression 3D, ça marche:

Je peux donc réutiliser mes bouteilles en PET en les remplissant d’eau gazeuse, sans avoir besoin d’acheter les bouteilles Soda Stream.

 

Petit exercice d’éducation aux médias numériques

J’ai vu passer sur Facebook une vidéo très intéressante:

Elle se trouve ici: https://brunobertez.com/2017/03/28/macron-decode-par-un-gamin-bien-plus-fort-que-fillon-faites-circuler-un-sacre-travail/

Le contenu est circonstancié, à charge (non mais franchement, vous pensiez vraiment que Macron était meilleur que les autres?). Mis à part des commentaires et avis personnels très peu professionnels, cette vidéo est d’une bonne facture. Passons-là donc au filtre d’analyse des médias des 3QPOC. Et là, ça commence à coincer.

Primo: qui a réalisé cette vidéo? Qui est filmé? Aucune source, aucune information. Simplement, cette vidéo est publiée sur le blog de Bruno Bertez. Petit résumé Wikipedia: « Bruno Bertez, né en septembre 1944, est un patron de presse français spécialiste de l’information financière. Patron d’un groupe de presse spécialisé dans l’économie et la finance, il fonde le quotidien La Tribune. Il écrit régulièrement dans le quotidien des affaires suisse, L’Agefi. Il est blogueur régulier des sites d’information Blog à Lupus, brunobertez.com, Atlantico et Lesobservateurs.ch. » Et oui, un financier, qui contribue régulièrement au site lesobservateurs.ch, très à (l’extrême) droite (http://www.hebdo.ch/…/le-site-les-observateursch-va-t…). Bon. Cliquons sur le lien youtube de la vidéo. Oh surprise (non, en fait, pas tant que cela…). On tombe sur la page youtube officielle de Marine le Pen 2017. [EDIT: Il ne s’agit pas de la chaîne YouTube officielle de Marine le Pen, mais d’une chaîne animée par un militant, semble-t-il]. https://www.youtube.com/watch?v=9FyWTNBpe_s.

Mais c’est trop simple. J’ai donc recherché l’origine réelle de la vidéo et j’ai fini par trouver. Elle provient de la chaîne YouTube Trouble Fait, qui a la particularité de faire du facts checking. Et lorsqu’on va sur la page de la vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=1xjq2qV5geU, là, tout change: les sources sont citées.

 

Très intéressante et très belle démonstration de l’honnêteté intellectuelle des militants du Front National (mais est-ce si étonnant?): ils ont simplement ripé la vidéo pour l’intégrer sur leur chaîne YouTube, sans aucun crédit à l’auteur original. En passant, ils empochent aussi les revenus publicitaires. Et si la vidéo originale totalise à cette heure presque 113’000 vues, celle de MLP 2017 en est déjà à presque 42’000 vues. Et surtout, l’espace commentaire est un vrai défouloir.

Est-ce que les militants du Front National relaieront aussi une vidéo de Trouble Fait sur Marine le Pen, pour peu qu’elle existe un jour?

 

[EDIT] A propos de l’article Wikipedia sur Bruno Bertez

Bruno Bertez semble être un personnage assez controversé, à défaut d’être controversant. Il publie des articles sur des nombreux sites et blogs controversés. L’article wikipedia qui lui est consacré est au contraire très lisse. Petit complément d’enquête.

Dès qu’on lit un article Wikipedia sur une personne ou un sujet un tant soit peu controversé, il faut impérativement vérifier la page « Discussion »:

On y trouve tous les débats entre les auteurs sur le sujet. Parfois, ce sont de véritables batailles rangées qui y ont lieu. Ici, rien à signaler. Allons donc jeter un oeil dans l’historique:

Et là, c’est très intéressant. L’article a été créé en 2012 par un utilisateur ayant le pseudo Tango Panaché. Sa page semble montrer qu’il est spécialisé dans les sujets économiques. C’est un gros contributeur de Wikipédia (plus de 30’000 contributions). On peut donc le considérer comme relativement fiable. Mais plus intéressant, à peine créé, l’article a été modifié par des utilisateurs anonymes:

Et là, l’adresse IP 88.187.152.49 apparaît plusieurs fois. Voyons donc où pointe cette adresse, via une recherche sur https://www.iplocation.net. L’adresse IP pointe vers Jouy-le-châtel, en France:

Un petit doute s’installe… ah oui, il y a bien un Bruno Bertez qui habite Jouy-le-châtel.

De là à penser que Bruno Bertez modifie lui-même l’article qui lui est consacré… en fait, il ne s’en cache pas:

A sa décharge, il a surtout effectué quelques corrections mineures et ajouté quelques précisions. Ses activités sur sa propre page ne semblent pas prêter à polémique. Selon les règles de Wikipédia, rien n’empêche un utilisateur de créer ou modifier une fiche à son nom. Mais cela n’est pas recommandé. Il convient donc de toujours prendre du recul avec les articles de Wikipédia.

 

 

 

Education aux médias: ressources

En cette ère d’alternative facts, outre une bonne relecture de 1984 et de Fahrenheit 451 (ce qui évite d’avoir à lire Technique du coup d’état), il est important d’apprendre à nos élèves à réaliser une recherche correcte et à critiquer ses sources; en particulier sur Internet.

Le Québec s’est penché sur la question et a mis à disposition d’excellents outils à travers ce site web: http://www.faireunerecherche.fse.ulaval.ca

On y trouve en particulier des affiches pour la classe:

Processus d’une recherche:

 

Et une sur la technique des 3QPOC pour évaluer un site web:

Très intéressant aussi, une grille d’évaluation d’un site web, disponible aussi au format Word pour que l’enseignant puisse l’adapter à ses besoins:

Les outils existent; il n’y a plus d’excuse pour ne pas apprendre à nos élèves à faire des recherches efficaces et critiques!

[MAC] Se passer des sessions distantes et faciliter les connexion aux serveurs/NAS

Mac OSX Server est en train de végéter et les sessions distantes de crever. Ce qui était à la grande époque une idée géniale, à savoir son environnement de travail entièrement sauvegardé sur un serveur et chargé lors de l’ouverture d’une session, est devenu un enfer. Il faut parfois 15 minutes pour que les élèves d’une classe arrivent tous à ouvrir leur session. Autant dire que cela condamne définitivement la technologie.

Il est possible de se connecter à ses dossiers partager, mais cela nécessite un cmd-K, de connaître l’IP du serveur et de sélectionner tous les dossiers désirés. Et cela implique surtout de ne pas cliquer sur la case « Conserver ce mot de passe dans mon trousseau ». Or, les utilisateurs ont souvent le réflexe de tout cocher… ce qui donne à tout le monde qui passe ensuite sur l’ordinateur l’accès au contenu des documents partagés. Plutôt fâcheux quand il s’agit de la session d’un enseignant avec toutes ses évaluations et les examens en préparation…

Bref, pour moi, c’est un risque à ne pas prendre. J’ai donc créé des petites applications avec Automator et un peu d’AppleScript:

Cette application se lance au démarrage de la session. L’utilisateur est alors invité à entrer son nom d’utilisateur:

Ensuite, il entre son mot de passe:

Le script se charge alors de se connecter au serveur, de s’authentifier, sans risque d’enregistrer le mot de passe, et enfin de monter le dossier partagé de l’utilisateur ainsi que le dossier partagé commun « Ecublens ».

Voici ce qui se cache derrière le script:

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5/Ecublens"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5" & "/" & username
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

La partie set sfiles to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5/Ecublens » Permet de s’authentifier et de se connecter à l’IP du serveur, pour monter le dossier partagé Ecublens.

La partie set sfiles1 to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5 » & « / » & username permet de s’authentifier, de se connecter au serveur pour monter le home directory au nom de l’utilisateur.

Dans Automator, on demande à l’ouverture la création d’une application. Il suffit ensuite de trouver l’action Exécuter un script AppleScript et d’y coller le script:

Une fois terminé, pour ma part, je fais un export et je signe l’application avec mon ID de développeur Apple. Cela permet à Mac OS d’identifier l’application comme fiable.

 

Dans les collèges primaires, j’ai mis en place un partage de fichier avec un NAS Synology dans chaque collège. Le script est presque le même:

 

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur Croset" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur Croset" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Croset"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
		set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Eleves"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5" & "/" & "home"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

On constate néanmoins une différence de taille: avec un NAS Synology, le home directory de l’utilisateur s’appelle home, ce qui se retrouve dans le code set sfiles1 to « smb:// » & username & « : » & pswd & « @10.89.157.5 » & « / » & « home ».

Je l’avoue, c’est pas très propre, comme méthode; mais c’est efficace et à la portée de tous!

Ceux qui veulent bidouiller les applications (à ouvrir dans Automator) peuvent les télécharger à cette adresse: http://www.ecub.info/?page_id=1481

[ASTUCE MAC/PC] Récupérer un fichier audio corrompu

Voici encore une astuce « made in Radiobus« . Il arrive parfois que l’on se retrouve face à un fichier audio corrompu et illisible. C’est d’autant plus embêtant quand il s’agit d’une interview réalisée par des élèves. Alors avant de renvoyer les élèves interviewer à nouveau la personne, voici une petite astuce qui permet dans certains cas de récupérer un fichier audio corrompu et illisible.

Voici un fichier audio, issu d’un enregistreur numérique Roland et corrompu. Impossible de le lire ou de l’ouvrir.

Lorsqu’on réalise un cmd-i dessus, afin d’avoir un peu plus d’informations, on se rend compte que le fichier fait 40 Mo. Il y a donc quelque chose dedans! Cela peut être du bruit blanc, mais cela peut aussi être l’interview recherchée.

Le fichier est correctement reconnu comment étant au format Audio Waveform, avec un taux d’échantillonnage de 44100 Hz en 16 bits. C’est plutôt encourageant.

Au RadioBus, nous avons l’habitude de travailler avec Amadeus. Le logiciel est payant et assez cher, mais il gère une grosse quantité de formats audio. Dans ce cas, rien à faire.

Essayons donc avec du lourd: import dans Logic Audio Pro. Même résultat.

Voici deux méthodes qui ont fonctionné dans ce cas, les deux à base de logiciels open source.

Audacity

Audacity est un logiciel open source d’enregistrement et d’édition audio. Il est disponible à cette adresse: http://www.audacityteam.org

Disons-le tout de suite: pour un utilisateur Mac, habitué aux interfaces sobres et léchées, Audacity tient lieu du cauchemar.

Du reste, une ouverture du fichier corrompu dans Audacity n’a donné aucun résultat. Mais il y existe une fonction d’import très puissante: l’import de données brutes (RAW). Dans ce cas, le logiciel ne va pas trop s’embarrasser de regarder la cohérence de ce qu’il importe. Digne de la tradition du Far West, il importe et pose éventuellement les questions après. Cette fonction se trouve dans le menu Fichier/Importer/Données brutes (RAW)… Et là, cela fonctionne! Le fichier est parfaitement lisible. Il ne reste qu’à exporter au même format (ici du WAV) sous Fichier/Exporter l’audio… et choisir le format voulu.

 

VLC

VLC, c’est le couteau suisse audio/vidéo. Le logiciel est disponible à cette adresse: http://www.videolan.org

Si un fichier audio ou vidéo est lisible, il est pratiquement sûr que VLC sera en mesure de le lire. Contrairement à Audacity, dont l’interface semble être conçue pour décourager le néophyte, afin de rester entre « gens-qui-savent », VLC est très agréable d’utilisation. Il dispose en outre d’un module de conversion qui nous sera utile. Dans les faits, VLC arrive sans problème à ouvrir et lire notre fichier audio.

L’interview est donc bien là. Il reste à pouvoir la récupérer. Pour cela, dans VLC, il suffit d’aller dans le menu Fichier/Convertir / Diffuser… Une fenêtre demande alors de localiser le fichier à convertir ainsi que le format de sortie et l’endroit de sauvegarde.

Dans le cas de notre fichier, cela donne ceci:

Et une fois le fichier enregistré, il est parfaitement lisible et prêt à être travaillé dans GarageBand.

 

Optimiser la taille de ses vidéos avec Handbrake pour Mac

Voici une petite astuce offerte par le Radiobus: comment diminuer la taille de ses vidéos, sans sacrifier à outrance la qualité.

Dès qu’il s’agit de publier des vidéos sur Internet, par exemple sur Scolcast.ch, la taille des vidéos peut vite devenir un obstacle; en particulier lorsqu’on veut garder du full HD. Voilà une astuce toute simple pour réduire la taille des vidéos, tout en gardant une bonne qualité.

Premièrement, il faut télécharger le logiciel gratuit Handbrake.

Prenons maintenant une vidéo filmée avec un iPhone 6 et montée sur Final Cut Pro X. premièrement au format natif, on obtient un fichier de 4.09 Go.

Lors de l’exportation en 1080p, on obtient un fichier de 539 Mo:

On glisse alors le fichier 1080p directement dans Handbrake (ici avec les réglages d’origine) et on envoie la conversion:

Et on obtient enfin un fichier vidéo, de qualité pratiquement similaire, mais qui n’a plus qu’une taille de  157.3 Mo!

 

Pour comparer, voici le fichier directement exporté de Final Cut Prox X au format 1080: fichier FCPX 1080

Et voici le même après son passage sur Handbrake: fichier Handbrake

La différence se voit, mais reste minime. Or, le compromis taille/qualité offert par Handbrake est une excellente solution pour une publication sur Internet.

[EDITION 21 Fev]

Philippe Devaud, sur son blog Fri-Tic, présente la même astuce que moi… mais publiée 5 jours avant moi. Jolie coïncidence. Je lui rends donc l’honneur de la primauté. Il ajoute par ailleurs de cocher l’option Web optimized, afin de permettre un téléchargement progressif de la vidéo lorsqu’elle est destinée à être publiée sur un site web.

Vous êtes viré. Veuillez déposer votre main sur ce bureau avant de sortir.

Je lis dans un article de Futura Science que 8 employés belges de la société belge Newfusion ont accepté qu’on leur implante une puce RFID dans la main pour leur permettre l’accès aux locaux de l’entreprise. De la taille d’un grain de riz et très semblables aux puces implantées sur les animaux, ils existent maintenant en version plate et flexible.

Sans vouloir aborder ici les côtés éthiques, techniques, médicaux et de protection des données (et pourtant, il y en aurait à en dire), je m’interroge juste sur un point: quand vous êtes virés, on fait comment?

C’est bien joli de décider, à titre privé ou expérimental, de s’implanter une puce RFID (souvent réalisé par des piercer; les médecins n’étant pas très chauds à cela), mais quand c’est votre employeur qui vous le propose? Premièrement, la chose se fait hors cadre médical et légal. Et que se passe-t-il quand on vous met à la porte?
Il y a en gros trois solutions: on vous coupe la main (surtout probable si vous faites partie de la mafia ou des Yakuza). Ou alors on désactive le code de votre transpondeur et on vous laisse vous débrouiller avec ce que vous avez dans la main; à vous de faire les frais pour le retirer ou de subir d’éventuelles conséquences encore inconnues aujourd’hui, faute de recul) dans quelques dizaines d’années. Enfin, non seulement vous devez subir un licenciement, mais en plus une opération que votre employeur vous imposera, pour retirer l’implant… en espérant que dans ce cas, cela se fasse dans un milieu médical et pas dans l’arrière-boutique qui sent le cannabis du piercer qui vous l’a implantée…

Que l’acte de s’implanter une puce soit volontaire, par exemple pour payer ses consommations dans un club à la mode de Barcelone, parce que les habits qu’on porte n’ont pas de surface suffisante pour y intégrer une poche pour une carte de crédit, c’est une chose… Que ce soit un employeur, avec lequel vous avez une relation de subordination, qui vous le demande, c’est autre chose. D’abord, on ouvre les portes. Ensuite, on s’en sert pour payer son café à la machine (avec log de la consommation et des heures passées à boire du café. Enfin, si en théorie la portée de détection est courte, avec un bon émetteur-récepteur et l’antenne qui va avec, placés dans des endroits stratégiques, on pourra évaluer votre procutivité. Il reste enfin le cas de la criminalité. Pour entrer en fraude dans une entreprise, on pouvait voler ou copier des clés, extorquer des codes. Là, cela risque de devenir plus sanglant!

Pour comprendre tout cela, voici le patron de l’entreprise belge en pleine démonstration:

Gérer visuellement l’occupation du disque dur de son Mac

Avec le passage des disques durs aux SSD, on a perdu en capacité de stockage ce qu’on a gagné en vitesse. Alors que j’avais l’habitude de remplir à raz-bord un disque d’1 To, me voici à me contenter d’un 500 Go. Et fichtre! Cela se remplit vite! Reste à savoir comment cela se remplit. Voici l’occupation de mon disque dur:

Cette image, je l’ai obtenue avec l’application gratuite GrandPerspective. Et c’est diablement instructif. Il suffit de se déplacer sur chaque point pour voir apparaître dans la barre d’état, au bas de la fenêtre, de quoi il s’agit. Ici, par exemple, l’énorme carré jaune est ma bibliothèque Aperture, avec toutes mes photos: 102 Go. Rien à modifier ici. Par contre, voilà qui est très intéressant:

NetNewsWire est un lecteur RSS que je n’utilise plus depuis des années. Et son cache, contenant des milliers de petits fichiers est toujours là, pour un total de 13.09 Go de données…

Voilà un logiciel bien mal fichu, qui gaspille de l’espace disque pour rien! Allez hop! Poubelle! Il suffit de cliquer sur Reveal pour afficher l’un de ces petits fichiers dans le Finder, puis de remonter l’arborescence jusqu’au dossier de cache.
Il est aussi possible de modifier les couleurs en fonction du type de fichiers, des dates de créations, du dernier accès… ainsi, cela permet de découvrir des antiquités oubliées, et plus utilisées depuis des milliers de jours, comme ici en vert:

Au final, ce sont plusieurs dizaines de Go d’espace sauvé. Mais il faut être prudent et savoir ce qu’on supprime.