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Makey Makey: le monde est votre gamepad

Makey Makey est une petite carte électronique permettant de transformer n’importe quelle chose qui conduit un tant soit peu l’électricité en gamepad.

Regardez bien cette vidéo de présentation et imaginez le potentiel créatif du Makey Makey!

 

Le côté génial du Makey Makey est qu’il suffit de connecter le câble USB pour que cela fonctionne. Il est directement reconnu comme un clavier. Il est capable de gérer les 4 flèches de direction, espace, clic, WASDFG, ainsi que la souris. Depuis la version 1.2, il est possible de remapper le Makey Makey. Pour les versions précédentes (dont celle que je possède. On ne peut acheter en Suisse que les anciennes versions), il faut passer par Ukulélé, et remapper le clavier sur le Mac.

Le Makey Makey se compose d’une carte électronique. La connexion avec les éléments conducteurs se fait soit sur sa face à l’aide de pinces crocodiles, soit au verso, avec des câbles jumpers.

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Il est ainsi très simple de faire un fraino, soit un piano à fraise!

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Makey Makey propose de nombreux exemples et activités sur son site. Mais tous ceux qui ont déjà travaillé avec Scratch vont vite percevoir le potentiel du duo Scratch-Makey Makey! En effet, en plus de créer son programme sur Scratch, l’élève va créer son propre gamepad. Ce dernier peut être un vêtement auquel on aura cousu des zones conductrices avec du fil conducteur, des zones conductrices au sol, ou simplement des camarades de classe!

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Le Makey Makey s’insère aussi parfaitement dans les cours de musique et d’arts visuels, que ce soit pour une interaction entre la rythme et le corps ou pour des installations interactives.

Voici quelques exemples musicaux:

 

Makey Makey est disponible sur Play-Zone et Boxtec au prix de 60.-

La nouvelle version 1.2 peut être achetée sur le site Makey Makey.


Notre Fablab scolaire vaudois

A l’EPS Ecublens, les élèves de l’OCOM MITIC & Technologie 10H sont devenus les membres d’un FabLab scolaire. A disposition, nous avons la salle de robotique, une (et parfois deux) imprimante 3D et un ordinateur portable par élève. Après une formation de base sur SketchUp, les élèves deviennent des artisans. Nous recevons des pièces cassées à remplacer, de la part des enseignants, des secrétaires ou des concierges (et nous espérons bientôt des élèves) et les élèves de l’OCOM vont les mesurer, les redessiner, imprimer les prototypes sur l’imprimante 3D, jusqu’à l’obtention de la pièce finale.

Le principal outil est le pied à coulisse numérique. Malheureusement, nous n’en possédons qu’un seul (que je prête). Il nous permet de prendre toutes les mesures.

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Chaque pièce est ensuite dessinée sur SketchUp, puis imprimée.

 

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Les élèves créent plus vite que l’imprimante n’arrive à suivre. Je mets donc parfois mon imprimante 3D personnelle à disposition.

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Les élèves apprennent à gérer eux-mêmes les imprimantes 3D et le processus d’impression.

 

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La salle est organisée afin de permettre à des groupes de pouvoir facilement travailler ensemble.

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Une fois les prototypes imprimés, ils sont testés. Nous demandons un retour (si possible sous forme de photos), afin de pouvoir ajuster les pièces au mieux.

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Nous essayons aussi de corriger les points faibles des pièces originales, par exemple en renforçant l’endroit où elles se sont cassées.

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À travers cette activité, les élèves travaillent de nombreuses compétences mathématiques à travers la prise de mesure, les schémas et les conversions d’unités, de physique à travers l’étude des forces qui vont s’appliquer sur les pièces, mais aussi de vision dans l’espace, de gestion de projet, ainsi qu’une bonne base en DAO et en CAO.