Étiquette : K8400

Imprimante 3D Vertex K8400: stress test

[EDIT: le test a été repoussé de 24 heures]

J’ai réalisé mes premières impressions en haute résolution (à 0.05 mm), et le résultat m’a soufflé! La qualité est juste bluffante! Du coup, cette nuit, c’est le grand test:

cura2

Source: http://www.thingiverse.com/thing:27265

 

Impression de la Suisse en relief, en haute résolution (0.05 mm). Nombre de couches: 167. Temps d’impression estimé: 12h50! Si l’imprimante résiste à ce stress test, elle sera déclarée apte au service.

D’un point de vue pédagogique, il est intéressant de constater que la partie la plus basse en altitude de Suisse se situe au Tessin (couche 64).

Cura - 14.09-3

 

Le Lac Léman n’apparaît qu’à la couche 68.

Cura - 14.09-4

 

Rendez-vous demain pour une photo du résultat!


Vertex K8400: test comparatif d’impression – le robot

Le magazine Make réalise chaque année un test comparatif de différentes imprimantes 3D sur le marché. La K8200/3Drag et la K8400 n’en font malheureusement pas partie. Par contre, les modèles de test sont disponibles sur Thingiverse.

J’ai réalisé le test avec le robot articulé. Les articulations sont mobiles et sont surtout imprimées directement. Il n’y a pas d’assemblage. J’ai à peine fait des réglages de base sur l’imprimante; il y a donc encore une bonne marge de progression.

DSC03019

DSC03022

DSC03023

DSC03024

 

Caractéristiques d’impression: flux à 70%, en PLA, avec une épaisseur de couche de 0.2 mm. Avec un flux de 75%, il y a trop de matière et les articulations des jambes sont difficiles à débloquer. Avec un flux à 70%, il n’y a aucun problème au niveau des articulations; par contre en surface, on constate parfois un petit manque. Ainsi, un flux de 72% à 73% devrait être optimal.

En comparaison des autres modèles imprimés pour le test de Make, la Vertex K8400 se défend bien. Elle atteint le niveau d’imprimantes coûtant 2000$ à 3000$, comme l’Ultimaker Original, la Makerbot Replicator et elle fait bien mieux que bien des imprimantes plus chères qu’elle.


Test de l’imprimant 3D Vertex K8400: premier bilan

Alors, cette imprimante 3D Vertex K8400? Au final, elle vaut quoi? Voici donc mon premier bilan détaillé.

Données techniques

Constructeur: Velleman

Prix: 699.-

Volume d’impression: 200 x 200 x 190 mm

Résolution: de 0.05 à 0.2 mm

Diamètre du filament: 1.75 mm

Seconde tête d’impression en option

Site de l’imprimante: http://www.vertex3dprinter.eu/

 

Construction

La construction est annoncée sans soudure. Tous ceux qui ont auparavant construit une K8200 apprécieront! J’ai néanmoins dû sortir à deux reprises le fer à souder: une fois pour étamer les fils du câble d’alimentation 230V (j’ai remplacé le câble EU fourni par un câble CH prélevé sur un vieil ordinateur) et pour réparer un fil arraché d’un ventilateur. Rien de dramatique, donc.

Les instructions ne sont qu’en anglais, mais chaque étape est richement illustrée et les indications sont toujours précises. Je n’ai trouvé qu’une erreur (à ma connaissance, il n’est pas indiqué à quel moment serrer les vis des moteurs). Au final, le montage ne pose pas de problème particulier, à condition d’être très méticuleux et organisé pour ne pas perdre le grand nombre de pièces. Pour ma part, j’ai opté pour la solution de les laisser dans leurs sachets. Ceux-ci sont soigneusement numérotés. Certains utilisateurs ont eu des pièces manquantes. Cela n’a pas été mon cas. Un bon point: chaque étape commence par la liste des pièces. Il suffit de passer la souris sur le nom de la pièce pour savoir dans quel sachet elle se trouve.

1418159080_thumb.jpeg

La principale difficulté réside dans l’appréciation des instructions du genre « serrez fermement », « doit se déplacer librement »… Dans les faits, les vis du châssis ne doivent pas être trop serrées afin de permettre le jeu nécessaire pour que les axes puissent ensuite se déplacer librement.

Le câblage ne pose pas de problème non plus. Par contre, il y a une grande différence entre l’imprimante présentée sur le site de Velleman et celle que nous construisons… comparez les câbles:

VFRONT

La publicité: les câbles sont noirs, fins et militairement alignés!

Et voici la réalité:

La réalité est plus... colorée...

La réalité est plus… colorée…

Un point délicat du montage réside dans l’alignement des axes. Or, une solution toute simple a été développée par un membre de la communauté:

vertex_xycarriage_cal_help_preview_featured

Grâce à cela, l’alignement s’est déroulé sans le moindre problème!

La durée de construction est d’environ 8 à 10 heures pour une personne adroite et 12 à 14 heures pour les autres. Ceux qui ont déjà construit une imprimante 3D seront naturellement avantagés: ils connaissent les points particulièrement importants et comprennent la structure de l’imprimante.

 

Logiciels

Velleman annonce l’imprimante comme étant « Repetier – CuraEngine – Slic3r (RepRap compatible) ». On peut donc s’attendre à un support Mac OSX, tout comme c’était le cas pour la K8200. En réalité, seul Windows est supporté. Velleman argumente qu’ils utilisent la dernière version de Repetier-host pour Windows, utilisant Cura comme slicer. Or, la version Macintosh est très en retard. C’est un peu léger comme argument, dans la mesure où Cura tourne parfaitement sur Mac et fonctionne parfaitement avec la K8400! Il suffit de fournir un fichier de configuration. Heureusement, la communauté s’en est chargée. A partir des valeurs de configuration, j’ai affiné mes réglages. Mon fichier de configuration pour Cura est disponible ici: K8400_Cura_config.ini

Pour la mise à jour du firmware, la version Arduino pour Mac fonctionne parfaitement. Bref, même si Velleman ne le supporte pas directement, la K8400 est 100% compatible Mac!

Pour l’impression, tout se passe avec un module stand-alone. On envoie le fichier G-Code créé par le slicer sur une carte SD, qu’on introduit ensuite dans le module. Son fonctionnement est simple et classique.

 

Mécanique

Mécaniquement, la K8400 est similaire à l’Ultimaker, si ce n’est que le bois est remplacé par le plastique.

ultimaker

Le plastique de la K8400 a l’avantage de ne pas travailler ni d’être sensible à l’humidité, par contre, on perd sans doute la souplesse pour les ajustements mécaniques.

DSC02952

Le point faible de la K8400 se situe au niveau des poulies des axes: en aluminium, avec une gorge trop fine et donc un filetage trop court et fragile. Si on ajoute à cela des vis pointues, il n’y a qu’un petite partie du filetage utilisé, qui finit vite par lâcher. J’ai résolu le problème en utilisant une vis M4 issue d’un support de disque dur pour réparer la chose. Velleman va proposer de nouvelles poulies avec deux pas de vis et des vis plates.

GgMsVe4

C’est du bricolage, qui devrait tenir le temps qu’ils nous trouvent une solution durable. Le problème est que Velleman, au lieu d’utiliser des poulies standards (16 ou 20 dents), utilise une poulie à 19 dents, sans doute faite sur mesure… donc des frais importants.

Un autre point problématique: le bruit! Les ventilateurs utilisés sont bruyants, en particulier le ventilateur principal de la tête, qui émet en plus des bruits mécaniques. A ce stade, je n’ai pas assez de recul pour identifier si un bruit est signe d’un problème ou s’il est normal.

Enfin, je trouve étrange la tige filetée de l’axe Z, dont l’une des extrémités est laissée libre. Ça ne me plaît pas et cela engendre des vibrations. Un  membre de la communauté propose déjà une solution.

IMG_8243_preview_featured

J’ai donc commandé une poignée de roulement à billes en Chine…

Enfin, il reste le problème de l’absence du lit chauffant, remplacé par une feuille BuildTak fragile (voir l’article précédent). Je l’ai pour le moment avantageusement remplacé par du scotch bleu, qui fonctionne très bien avec du PLA.

Mis à part ces points, mécaniquement parlant, l’imprimante est très bien conçue et semble plutôt solide. J’apprécie en particulier les deux poignées de chaque côté qui facilitent le déplacement de l’imprimante. Il est vrai qu’on ne sait jamais où prendre certaines imprimantes. Ici, on ne se pose même pas la question.

 

La communauté

La grande force de la K8200 est sa communauté, qui interagit sur le forum officiel de Velleman et qui propose une très grosse quantité de modifications et d’améliorations sur Thingiverse. C’est l’avantage de l’open source

La K8400 est annoncée comme utilisant des logiciels open source. Elle n’est pas elle-même déclarée comme telle. je vais devoir éclaircir encore cela. La communauté, par contre, répond présente. Sur le forum de Velleman, elle s’en donne à coeur joie avec des astuces, des partages d’information, et de l’aide pour les nouveaux venus dans le monde de l’impression 3D. Si l’anglais domine, le forum accepte aussi le français. Un bon point au support technique de Velleman qui répond en général rapidement et participe activement à la vie de la communauté; et cela sans langue de bois.

Soyons clairs: la K8200 est une base excellente pour la bidouille. On peut la transformer en imprimante à chocolat ou en CNC. Ce n’est pas le cas de la K8400. Néanmoins, de nombreux projets sont déjà apparus sur Thingiverse. J’ai déjà imprimé des supports pour installer un éclairage à LED RGB Ikea.

DSC03013

Une autre modification, qui sera indispensable, sera de remplacer les supports de bobine. En effet, celles de Velleman n’acceptent que des bobines avec un orifice de plus de 5cm de diamètre. Une solution pour des bobines avec un trou plus petit existe déjà.

 

Conclusion provisoire

Après quelques heures d’utilisation et quelques impressions, je suis épaté par la qualité et la finesse, même avec une hauteur de couche de 0.2 mm. Un autre point intéressant est la rapidité d’impression. Pour 699.-, la K8400 est une excellente imprimante: très bonne qualité d’impression, montage relativement simple et surtout possibilité pour 120.- d’ajouter un second extrudeur. Le particulier se fera plaisir en construisant cet impressionnant jeu de Lego et en affinant la qualité d’impression par l’expérimentation. Les écoles vont trouver une bonne alternative à l’Ultimaker, utilisant du filament standard et bon marché. Je la pense aussi moins fragile à l’utilisation que l’Ultimaker ou qu’une Replicator. Mais cela, seul l’avenir nous le dira. Un des points intéressants pour les écoles, c’est qu’elle peut parfaitement être construite par des élèves, sous supervision d’un enseignant.


Surface d’impression BuildTak: résultats mitigés

L’imprimante 3D Vertex K8400 n’est pas livrée avec un lit chauffant, mais avec une feuille de BuildTak. Cette feuille de plastique, considérée comme un consommable, est sensée assurer une excellente adhésion avec du PLA et de l’ABS. Le problème, c’est que si ça adhère, c’est aussi difficile de décoller certaines pièces! Voici l’état de ma feuille après 3 impressions:

DSC02978

 

A 15€ la feuille, plus 8€ de frais de port, ça fait cher! J’ai commandé deux feuilles, le temps de faire venir de Chine le matériel pour monter un lit chauffant (le lit, le thermistor, les branchements, une alimentation externe, un relais…). En attendant, rien de vaut les anciennes méthodes: plaque de verre et scotch bleu:

DSC02998


Comparatif d’impression Cube 2 et Vertex K8400

Petit test comparatif d’impression entre la Cube 2 de 3D System (en vert fluo) et la Vertex K8400 (en bleu).

DSC02989 DSC02987 DSC02985

 

L’impression réalisée avec la K8400 est parfaite! Le saut qualitatif est impressionnant. Je pense qu’on peut s’attendre à un même saut entre la Cube 2 et la nouvelle Cube 3.

 


Imprimante 3D Vertex K8400: premières impressions

L’imprimante 3D étant terminée, place à l’étalonnage et aux impressions. Le principal problème vient du fait que Velleman ne supporte pour le moment pas les Mac, ni Cura. Il a donc fallu aller glaner sur le forum de support les informations de ceux qui ont déjà testé la chose, puis d’affiner les réglages. J’ai très vite réussi à avoir une qualité supérieure au maximum que je puisse obtenir de la K8200… et je n’en suis qu’au début des réglages!

J’étais assez sceptique par l’absence de lit chauffant, remplacé par un plastique spécial. Et bien, rien à redire! Pour coller, ça colle! A voir maintenant avec de l’ABS. Mais je pense qu’à terme, je vais quand même mettre un lit chauffant.

DSC02972

Impression d’une clé de sol, parfaite pour tester la tenue de la tête dans les courbes.

DSC02973

 

Le rendu de la photo n’est pas à la hauteur de la qualité réelle de l’impression.

J’en ai profité pour faire ma première bidouille sur l’imprimante: l’ajout de lumière, sous forme de deux réglettes RGB de chez Ikea, fixée grâce à des supports imprimés et trouvés ici: http://www.thingiverse.com/thing:620394. Je n’ai installé que deux réglettes sur les quatre. J’estime que cela suffit.

Du coup, l’imprimante 3D a un petit air de Macumba…

DSC02963 DSC02965 DSC02966 DSC02967 DSC02970


Imprimante 3D Vertex K8400: fin de construction

J’ai finalement terminé le montage de mon imprimante 3D Vertex K8400. Les premiers tests de fonctionnement semblent corrects. Je tenterai ce soir une première impression.

DSC02959

Détail de la tête d’impression. La seconde est commandée.


DSC02957

Le pas de vis étant fragile, une vis de disque dur remplace avantageusement la vis d’origine.

DSC02954

L’imprimante, vue de face.

DSC02953

Vue sur le lit d’impression et la tête d’impression.

DSC02952

Mise en service.

Quelques astuces pour le montage

Les instructions de montage conseillent de bien serrer les vis du châssis, ce qui conduit à des frottements excessifs au niveau des axes X et Y. En desserrant un peu les vis, tout rentre dans l’ordre.

J’ai réparé l’une des poulies dont le filetage était abîmé en utilisant une petite vis de disque dur, qui utilise l’ensemble du filetage.


Imprimante 3D K8400: liste des problèmes rencontrés

Je n’ai pas terminé la construction de l’imprimante 3D K8400 et je rencontre des problèmes.

Le premier et principal problème concerne la piètre qualité des poulies en aluminium (les « B » sur la photo ci-dessous).

005

Pour les fixer, on utilise des petits pointeaux M3. Ils sont pointus et la gorge des poulies est fine. Dès lors, il n’y a qu’une petite partie du filetage qui est utilisé. Or, les poulies sont en aluminium, métal trop fragile pour un filetage qui tienne la route. Dans l’idéal, il aurait fallu une gorge plus épaisse et une poulie en acier. On en trouve des quantités à bas prix sur le marché chinois, mais, pour une raison que j’ignore, Velleman a choisi des poulies avec une dimension introuvable: diamètre de 8mm, pas de 2.5mm et 19 dents. On en trouve sans problème avec 20 ou 16 dents, mais pas 19 dents. C’est sans doute pour cela que ces poulies semblent faites sur mesure avec une piètre qualité.

Velleman a reconnu le problème et a annoncé travailler dessus. En attendant, je suis bon pour démonter l’imprimante, percer et tarauder un nouveau trou. Et tant qu’à faire, je vais limer légèrement la pointe du pointeau, afin de permettre à plus de filetage d’être utilisé.

 

L’autre problème que je rencontre est le manque de fluidité des axes X et Y. Il faut une force relativement considérable pour déplacer la tête. Il va y avoir des ajustements à faire.


Imprimante 3D K8400: le montage

Je n’ai que peu avancé dans le montage de l’imprimante 3D K8400, mais une étape importante a été franchie: montage de la tête et fixation des axes X et Y.

DSC02918 DSC02919 DSC02920


Montage de l’imprimante 3D K8400: fin du câblage

Le montage du châssis et le câblage de l’imprimante 3D Velleman K8400 sont maintenant terminés. Par rapport à l’imprimante K8200, l’évolution est notable: aucune soudure n’est nécessaire. Dès lors, ce kit peut s’adresser à des débutants; il suffit de s’armer de patience. En travaillant en continu, j’estime que l’imprimante peut être montée en une journée de travail.

K8400

K8400

K8400

Quelques points à noter:

L’imprimante est livrée avec un câble d’alimentation européen. Il suffit de détourner un câble d’alimentation suisse pour le remplacer. Ce dernier se branche directement sur le bloc d’alimentation; il n’y a donc pas d’interrupteur.
Le câblage pour le second extrudeur et la seconde tête d’impression est déjà intégré. À noter que le second extrudeur et la seconde tête sont annoncés pour fin décembre au prix de 130€.
Enfin, la carte-mère est fixée sous le châssis, sans protection. Il faudra faire particulièrement attention à elle, los de déplacements. Je pense que je vais rapidement utiliser la découpeuse laser du FabLab de Fribourg pour réaliser une plaque de protection en acrylique.


Début du montage de la K8400

J’ai terminé le montage du châssis de l’imprimante 3D K8400.



La première impression est vraiment bonne: contrairement à la K8200, toutes les pièces sont parfaitement ajustées. Le châssis en aluminium a laissé place à une caisse en plastique. Dès lors, de nombreuses vis sont nécessaires pour rigidifier l’ensemble. C’est assez astreignant à construire. Néanmoins, jusqu’à présent, aucune compétence particulière n’est nécessaire pour la construction; et cela semble bien être le cas pour la suite, puisqu’il n’y a pas de soudure à faire. Le mode d’emploi est simple à suivre et très bien illustré.


L’imprimante K8400 en vente: premiers documents

L’imprimante Velleman K8400 commence à être mise sur le marché. En Suisse, il faudra attentre la troisième semaine de décembre pour la trouver (ici ou ici, par exemple), dès 699 CHF.

Les instructions de montage, la documentation et le forum sont enfin disponibles:

A noter que la seconde tête d’impression en option n’est toujours pas disponible. Mais une vidéo permet de voir le résultat: