Mois : mars 2017

Education aux médias: ressources

En cette ère d’alternative facts, outre une bonne relecture de 1984 et de Fahrenheit 451 (ce qui évite d’avoir à lire Technique du coup d’état), il est important d’apprendre à nos élèves à réaliser une recherche correcte et à critiquer ses sources; en particulier sur Internet.

Le Québec s’est penché sur la question et a mis à disposition d’excellents outils à travers ce site web: http://www.faireunerecherche.fse.ulaval.ca

On y trouve en particulier des affiches pour la classe:

Processus d’une recherche:

 

Et une sur la technique des 3QPOC pour évaluer un site web:

Très intéressant aussi, une grille d’évaluation d’un site web, disponible aussi au format Word pour que l’enseignant puisse l’adapter à ses besoins:

Les outils existent; il n’y a plus d’excuse pour ne pas apprendre à nos élèves à faire des recherches efficaces et critiques!


[MAC] Se passer des sessions distantes et faciliter les connexion aux serveurs/NAS

Mac OSX Server est en train de végéter et les sessions distantes de crever. Ce qui était à la grande époque une idée géniale, à savoir son environnement de travail entièrement sauvegardé sur un serveur et chargé lors de l’ouverture d’une session, est devenu un enfer. Il faut parfois 15 minutes pour que les élèves d’une classe arrivent tous à ouvrir leur session. Autant dire que cela condamne définitivement la technologie.

Il est possible de se connecter à ses dossiers partager, mais cela nécessite un cmd-K, de connaître l’IP du serveur et de sélectionner tous les dossiers désirés. Et cela implique surtout de ne pas cliquer sur la case « Conserver ce mot de passe dans mon trousseau ». Or, les utilisateurs ont souvent le réflexe de tout cocher… ce qui donne à tout le monde qui passe ensuite sur l’ordinateur l’accès au contenu des documents partagés. Plutôt fâcheux quand il s’agit de la session d’un enseignant avec toutes ses évaluations et les examens en préparation…

Bref, pour moi, c’est un risque à ne pas prendre. J’ai donc créé des petites applications avec Automator et un peu d’AppleScript:

Cette application se lance au démarrage de la session. L’utilisateur est alors invité à entrer son nom d’utilisateur:

Ensuite, il entre son mot de passe:

Le script se charge alors de se connecter au serveur, de s’authentifier, sans risque d’enregistrer le mot de passe, et enfin de monter le dossier partagé de l’utilisateur ainsi que le dossier partagé commun « Ecublens ».

Voici ce qui se cache derrière le script:

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5/Ecublens"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5" & "/" & username
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

La partie set sfiles to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5/Ecublens » Permet de s’authentifier et de se connecter à l’IP du serveur, pour monter le dossier partagé Ecublens.

La partie set sfiles1 to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5 » & « / » & username permet de s’authentifier, de se connecter au serveur pour monter le home directory au nom de l’utilisateur.

Dans Automator, on demande à l’ouverture la création d’une application. Il suffit ensuite de trouver l’action Exécuter un script AppleScript et d’y coller le script:

Une fois terminé, pour ma part, je fais un export et je signe l’application avec mon ID de développeur Apple. Cela permet à Mac OS d’identifier l’application comme fiable.

 

Dans les collèges primaires, j’ai mis en place un partage de fichier avec un NAS Synology dans chaque collège. Le script est presque le même:

 

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur Croset" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur Croset" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Croset"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
		set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Eleves"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5" & "/" & "home"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

On constate néanmoins une différence de taille: avec un NAS Synology, le home directory de l’utilisateur s’appelle home, ce qui se retrouve dans le code set sfiles1 to « smb:// » & username & « : » & pswd & « @10.89.157.5 » & « / » & « home ».

Je l’avoue, c’est pas très propre, comme méthode; mais c’est efficace et à la portée de tous!

Ceux qui veulent bidouiller les applications (à ouvrir dans Automator) peuvent les télécharger à cette adresse: http://www.ecub.info/?page_id=1481


[ASTUCE MAC/PC] Récupérer un fichier audio corrompu

Voici encore une astuce « made in Radiobus« . Il arrive parfois que l’on se retrouve face à un fichier audio corrompu et illisible. C’est d’autant plus embêtant quand il s’agit d’une interview réalisée par des élèves. Alors avant de renvoyer les élèves interviewer à nouveau la personne, voici une petite astuce qui permet dans certains cas de récupérer un fichier audio corrompu et illisible.

Voici un fichier audio, issu d’un enregistreur numérique Roland et corrompu. Impossible de le lire ou de l’ouvrir.

Lorsqu’on réalise un cmd-i dessus, afin d’avoir un peu plus d’informations, on se rend compte que le fichier fait 40 Mo. Il y a donc quelque chose dedans! Cela peut être du bruit blanc, mais cela peut aussi être l’interview recherchée.

Le fichier est correctement reconnu comment étant au format Audio Waveform, avec un taux d’échantillonnage de 44100 Hz en 16 bits. C’est plutôt encourageant.

Au RadioBus, nous avons l’habitude de travailler avec Amadeus. Le logiciel est payant et assez cher, mais il gère une grosse quantité de formats audio. Dans ce cas, rien à faire.

Essayons donc avec du lourd: import dans Logic Audio Pro. Même résultat.

Voici deux méthodes qui ont fonctionné dans ce cas, les deux à base de logiciels open source.

Audacity

Audacity est un logiciel open source d’enregistrement et d’édition audio. Il est disponible à cette adresse: http://www.audacityteam.org

Disons-le tout de suite: pour un utilisateur Mac, habitué aux interfaces sobres et léchées, Audacity tient lieu du cauchemar.

Du reste, une ouverture du fichier corrompu dans Audacity n’a donné aucun résultat. Mais il y existe une fonction d’import très puissante: l’import de données brutes (RAW). Dans ce cas, le logiciel ne va pas trop s’embarrasser de regarder la cohérence de ce qu’il importe. Digne de la tradition du Far West, il importe et pose éventuellement les questions après. Cette fonction se trouve dans le menu Fichier/Importer/Données brutes (RAW)… Et là, cela fonctionne! Le fichier est parfaitement lisible. Il ne reste qu’à exporter au même format (ici du WAV) sous Fichier/Exporter l’audio… et choisir le format voulu.

 

VLC

VLC, c’est le couteau suisse audio/vidéo. Le logiciel est disponible à cette adresse: http://www.videolan.org

Si un fichier audio ou vidéo est lisible, il est pratiquement sûr que VLC sera en mesure de le lire. Contrairement à Audacity, dont l’interface semble être conçue pour décourager le néophyte, afin de rester entre « gens-qui-savent », VLC est très agréable d’utilisation. Il dispose en outre d’un module de conversion qui nous sera utile. Dans les faits, VLC arrive sans problème à ouvrir et lire notre fichier audio.

L’interview est donc bien là. Il reste à pouvoir la récupérer. Pour cela, dans VLC, il suffit d’aller dans le menu Fichier/Convertir / Diffuser… Une fenêtre demande alors de localiser le fichier à convertir ainsi que le format de sortie et l’endroit de sauvegarde.

Dans le cas de notre fichier, cela donne ceci:

Et une fois le fichier enregistré, il est parfaitement lisible et prêt à être travaillé dans GarageBand.