Catégorie : Mac

Vectoriser un dessin au trait

Les images vectorielles ont bien des avantages: le dessin étant composé de courbes, on peut le transformer facilement et surtout l’adapter à tout support. C’est la raison pour laquelle un bon logo se doit d’être au format vectoriel et pour laquelle on travaille dans le monde de la machine-outil (découpeuse laser, plotter à découper, imprimantes 3D) avec une base d’images vectorielles.

Voici une manière simple et élégante de vectoriser une image au trait. Par contre, ne sachant pas dessiner, je vais travailler à partir d’un dessin d’Eric Weathers.

Voici le dessin original:

Source: http://www.ericweathers.net

Source: http://www.ericweathers.net

 

vect

Pour le numériser, je vais utiliser un logiciel que j’ai déjà présenté ici: Vectoriseur d’image.

icon256

L’interface est dépouillée: une fenêtre pour y glisser le fichier original et une fenêtre de prévisualisation:

Vectoriseur d_Image

Par défaut, le résultat n’est pas excellent: la sortie vectorielle est largement trop claire.

Vectoriseur d_Image1-1

On va donc commencer par travailler l’original. Et pas besoin de Photoshop pour cela; tout se fait dans Vectoriseur d’image, dans le Pré-traitement du bitmap.

 

Vectoriseur d_image2

On baisse la luminosité et on augmente le contraste. Le résultat est tout de suite mieux.

Vectoriseur d_Image3

La suite se passe dans les Réglages de vectorisation.

Vectoriseur d_image4

Le résultat est maintenant prêt pour l’exportation:

Vectoriseur d_Image-1

Le résultat est bien une image vectorielle:

luke2.svg @ 100% (RVB_Aperçu)

3DxVirtualLCD-1


Publier vos présentations au format HTML grâce à Keynote

skitched-20160207-094016Il y a quelque temps, un ami enseignant de sciences me demandait comment publier sur Internet ses présentations keynotes, avec toutes les animations, les liens,… Bref, il lui manquait un moyen simple de faire un site web; il cherchait un successeur amélioré au regretté iWeb.
Sans conviction aucune, je l’avais alors redirigé vers des solutions du type Prezi. Ces solutions sont non seulement payantes, mais en plus elles n’ont pas convaincu mon ami.

Mais pourquoi chercher ailleurs ce qu’Apple nous fournit directement, gratuitement, et de la meilleure manière qui soit? Keynote dispose d’un puissant outil d’export des présentations au format HTML. C’est très bien conçu, au point que même les transitions et les compositions sont conservées. Les liens sont naturellement cliquables. Bref, c’est pratiquement comme utiliser Keynote, mais via un navigateur web. Et pour l’hébergement, pas besoin de se casser la tête: Dropbox fait parfaitement l’affaire; il suffit de donner le lien public du fichier index.html; comme dans cet exemple:

https://dl.dropboxusercontent.com/u/6956510/Silhouette/index.html

Sinon, un petit site Educanet2 fera aussi bien l’affaire…

Dernière chose: la présentation au format HTML prend environ dix fois moins d’espace disque que le même document au format Keynote.

Merci Apple! 🙂


Etre vu

Récemment, la commune d’Ecublens a accepté d’installer un téléviseur de 65’’ en lieu et place d’un beamer dans ma salle de robotique (en réalité, mon makerspace). Le principal avantage est que je peux travailler avec les lumières allumées et les stores ouverts. Par contre, avec les résolutions d’écran actuelles, il est parfois difficile de voir certains détails et de repérer le curseur. Voici comment je procède:

Pour zoomer sur certains détails, j’ai activé dans les Préférences Système/Accessibilité/Réduire/agrandir l’option suivante:

Avec deux doigts sur le trackpad plus la touche ctrl enfoncée, je peux zoomer sur un point précis de l’écran.

Reste le problème de la localisation du curseur. Le master cantonal est fourni avec le piètre Mouse Locator qui a comme seul et unique avantage d’être gratuit. Mais c’est bien son seul avantage. Comme alternative, le plus connu est Mouseposé. Il coûte néanmoins 10.- pour des fonctions qui ne m’ont pas convaincu. Tout ce que je cherche, c’est un cercle rouge autour de mon cursor, comme le faisait le bon, gratuit, mais plus fonctionnel Highlighter.
Je suis alors tombé sur Simple Mouse Locator.

Il ne coûte que 1 franc. On peut choisir le raccourci clavier qui l’active (dans mon cas MAJ-ctrl-alt-M)
et paramétrer la couleur, la transparence et le diamètre du cercle, ainsi que son comportement.

Acquis et conquis!


Télécharger des polices de caractères gratuites

Voici une petite liste de sites qui permettent de télécharger des polices de caractères gratuitement:

http://www.dafont.com
http://www.pickafont.com
http://www.1001freefonts.com

N’hésitez pas à m’en signaler d’autres dans les commentaires.


Projet de support pour Apple TV

Double projet de supports pour Apple TV pour l’école, réalisés à l’imprimante 3D. Le premier est pour être fixé à la potence qui soutien le beamer à courte focale. Le second sera vissé au mur. Temps d’impression estimé pour le premier support, sur l’Ultimaker 2: 9 heures. Coût de la matière: 4.50 CHF.

Pour fixer les AppleTV, nous sommes face à un problème: pour éviter les vols, il faut des supports en métal, qui sont en fait des vraies cages de Faraday et qui perturbent ainsi les communications en WiFi avec la borne. Le plastique, lui, peut être cassé. Il va falloir jouer sur le taux de remplissage du plastique pour augmenter la solidité, et éventuellement avec la matière: plastique renforcé de fibres de carbone ou fibres de verre? Nylon? Enfin, l’important est qu’il faille casser quelque chose pour voler l’AppleTV = effraction. Ça change pour les assurances. Les risques de vol sont relativement faibles, de toute façon; l’idée est surtout de fixer l’AppleTV à un endroit pratique, pour ne pas la laisser trainer sur les bureaux parfois déjà bien encombrés des enseignants.

Une fois les supports testés, ils seront librement accessibles sur Thingiverse.com.


Livre numérique : le début de la fin ? Non, la fin du début!

Dans son article publié sur telerama.fr, Juliette Bénabent enterre le livre numérique: recul des ventes, stagnation… voilà un vocabulaire bien économique, et donc bien éloigné de la réalité.
Les statistiques ne prennent en compte que les livres numériques vendus; sans tenir compte des autres: ceux dans le domaine public et ceux (très nombreux) qui sont piratés. En réalité, la lecture numérique est bien plus étendue que ce que les études veulent bien montrer, mais souffre surtout de toutes les embûches mises en place par les éditeurs et vendeurs de contenu: Amazon ne vend des livres numériques que compatibles avec ses liseuses Kindle. Ces mêmes liseuses, très populaires, n’acceptent que les livres au vendu par Amazon. Les autres liseuses ne peuvent pas les lire, mais ont en plus à gérer les très lourds, très pénibles et très casse-pieds gestionnaires de droits, à commencer par celui d’Adobe Digital Edition. Bref, tout est fait pour que le lecteur de livres numériques n’ait rien à lire; ou rien à lire sans devoir faire un incroyable micmac logiciel pour convertir/adapter/ripper/exporter les livres numériques. Bref, il est souvent plus simple, plus rapide et plus fiable de pirater un livre numérique que de l’acheter!

J’adore le livre papier. J’en possède plus de mille. Mais mes conditions de lectures font que le livre numérique est pour moi bien plus pratique. Je suis prêt à payer mon livre numérique au même prix qu’un livre papier; à condition que comme ce dernier, j’en sois le propriétaire et que je puisse le lire dans toutes les conditions; c’est à dire sur tout périphérique électronique. Il se doit donc d’être pérenne; je ne veux pas payer le prix fort pour un livre numérique dont je ne trouverai plus aucun lecteur compatible dans 15 ans. Or, avec les DRM, les formats propriétaires, c’est le cas aujourd’hui; les livres numériques sont pratiquement au même prix que les livres papier (le coût d’impression et de distribution étant relativement faible, sur le prix total d’un livre; c’est normal). Mais ce livre, souvent, devient illisible parce qu’on change de marque de liseuse, ou simplement parce qu’on n’a plus accès à son compte de gestion DRM (merci Adobe d’avoir été si minable que mon compte chez toi a été piraté en même temps que des milliers d’autres et mis à la disposition de tous sur Internet).

Bref; entre formats incompatibles, DRM, et autres limitations d’usage, c’est l’industrie littéraire qui est principalement responsable du semi-échec commercial du livre numérique. Si le livre numérique ne se vend pas, c’est parce que tout est fait pour ne pas le vendre. C’est tellement compliqué de vouloir acheter et lire légalement un livre numérique que le réflexe est de voir si le livre n’est pas disponible en version piratée: pas de DRM, pas de restriction d’usage, pas de problèmes de compatibilité.

Je lis sur cinq périphériques: Kobo Aura H2O, Mac, iPad, iPhone et livre papier. Pouvoir lire le même livre, honnêtement acheté, sur le bon périphérique au bon moment, c’est mission impossible. Alors il ne faut pas s’étonner que le livre numérique peine à décoller, quand tout l’establishment cherche à l’abattre.

A lire sur le même sujet: http://linkis.com/com/4bnBa


Création d’un porte-clés personnalisé: introduction à SketchUp Make et l’impression 3D

SketchUp Make est l’un des logiciels les plus simples pour débuter dans la création de pièces en 3D. J’ai créé une petite activité pour débuter avec ce logiciel par la création d’un porte-clés personnalisé.

portecles

 

L’activité s’adresse aux élèves de 7H à 11H et prend de 2 à 4 périodes. Le prix d’impression de chaque porte-clés se situe entre 15 et 25 centimes (à 45.-/kg).

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Télécharger l’activité: http://www.edurobot.ch/?wpfb_dl=202

Télécharger SketchUp Make 2015 en français: http://dl.trimble.com/sketchup/SketchUpMake-fr.dmg


Capture d’écran avec le curseur sur Mac

Vous le savez sans doute, il est possible de faire des captures d’écran de votre Mac à l’aide des raccourcis-clavier suivants:

  • cmd-MAJ-3: capture de l’écran en entier
  • cmd-MAJ-4: capture d’une partie de l’écran que vous sélectionnez
  • cmd-MAJ-4 puis ESPACE: capture d’une fenêtre de l’écran

La capture apparaît alors au format PNG sur le bureau. Le problème est que le pointeur n’apparaît pas sur la capture. Il n’y a pas non plus de capture avec un compte à rebours permettant de sélectionner un menu, par exemple.

Une solution est alors d’utiliser l’outil Capture (qui se trouve dans Applications/Utilitaires).

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Dans les préférences, on peut demander à ce que le curseur soit visible. On peut aussi choisir une copie d’écran en différé. Le problème est que seul le pointeur en forme de flèche apparaît. Cela pose un problème pour des applications qui ont des pointeurs spécifiques, comme c’est le cas sur SketchUp.

Skitch, mon logiciel de capture d’écran habituel, n’a pas non plus cette fonction. Snapz Pro X le fait… mais il coûte 69$… et ça me fait tarter de l’acheter alors qu’il n’utile que pour mon travail et que je viens déjà de payer 2’500.- de ma poche pour acheter un Mac principalement utilisé professionnellement. Et ce même si Snapz Pro est un logiciel qui fait bien plus que des copies d’écran.

En cherchant bien, j’ai finalement trouvé InstantShot!, un vieux logiciel gratuit qui tourne encore très bien sous Yosemite! Et là, ça marche! Le logiciel se niche discrètement dans la barre de menu et on peut choisir l’affichage ou non du curseur dans les préférences.

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L’image est bien un peu pixellisée, mais c’est suffisant pour la création de tutoriels… et surtout ce petit logiciel est gratuit! Pour ma part, j’ouvre ensuite la copie d’écran réalisée par InstantShot! dans Skitch et je la retravaille de ce logiciel.

InstantShot! http://projects.digitalwaters.net/index.php?q=instantshot


Antivirus pour Mac

Dernièrement, j’ai été plusieurs fois confrontés à des Mac de collègues infectés par un virus ou un cheval de Troie. Il devient plus que temps de commencer à se protéger par un antivirus. Il en existe plusieurs sur Mac, payants (parfois très chers) ou gratuits. Je me suis mis en quête d’un antivirus gratuit, efficace, qui se met à jour automatiquement, qui analyse en continu le Mac, peu intrusif et surtout qui ne prennent pas trop de ressources de la machine, afin de le pas la ralentir. J’ai finalement sélectionné Sophop Anti-virus.

Il est discret (une icône dans la barre de menu), fonctionne bien, se fait oublier, se met à jour automatiquement et est gratuit. Il possède quelques avantages supplémentaires, comme la définition de contrôles personnalisés (pour ma part, le dossier Téléchargement). Bref, s’il fallait commencer par avoir une protection minimale pour ce Mac, c’est par cet antivirus que je commencerais. Et dans le cas des Macs de mes collègues infectés, Sophos anti-virus a réussi à éradiquer la menace sans problème.

Sophos Anti-virus pour Mac (Mac OS 10.6 à 10.10)



Reflector: L’Airplay facile entre iOS, Android, Mac OSX et Windows

Je connais plusieurs écoles qui utilisent des AppleTV connectées aux beamers pour pouvoir projeter via Airplay (et donc sans film) l’écran d’un iPad, iPhone, Mac… Seulement, l’AppleTV nécessite une connexion HDMI. Que faire quand on n’a qu’une connexion VGA?

Et comment faire une vidéo de l’écran d’un iPad, pour faire un tutoriel, par exemple?

La réponse à ces questions est simple: Reflector. Il s’agit d’une application coûtant 12.99$ et qui permet de transformer tout ordinateur Mac, Windows ou appareil Android en un récepteur Airplay. Ainsi, un Mac connecté à un Beamer permet de partager l’écran d’un iPad.

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Cette application offre aussi plusieurs possibilités: mode plein écran, possibilité de projeter plusieurs appareils côte à côte, réalisation de screencasts… De fait, l’application offre plus de possibilités qu’une AppleTV. Surtout, lorsqu’on a déjà un ordinateur (Mac ou PC) connecté à un beamer, il n’est pas nécessaire d’acheter une AppleTV en plus, et de préparer un deuxième câblage HDMI pour cette dernière.

Il s’agit d’une solution à la fois élégante, fiable et peu onéreuse pour projeter en toute liberté depuis un Mac, un iPad ou un iPhone.

http://www.airsquirrels.com/reflector


Dessin vectoriel sur Mac

La star du dessin vectoriel, c’est sans conteste Adobe Illustrator. Mais son prix est inabordable pour nos écoles. Le master cantonal est fourni avec Intaglio. Je trouve ce logiciel particulièrement onéreux par rapport aux peu de fonctions qu’il offre. C’est une version à peine améliorée du module vectoriel de l’ancien AppleWorks. Il n’importe ni n’exporte au format SVG. Il n’y a pas d’outil de vectorisation. Quand on y importe une image au format EPS, elle n’est pas modifiable. Il la reconnaît comme une image rectangulaire, et pas comme une somme de points d’ancrage.

Essayez de modifier la couleur du tracé... vous pouvez vous brosser!

Essayez de modifier la couleur du tracé… vous pouvez vous brosser!

Si on veut intervenir sur un dessin vectoriel, Intaglio est complètement inutile. Je me demande du reste s’il a une quelconque utilité…

Mea culpa: j’ai finalement trouvé comment exploiter Intaglio pour épaissir un tracé. Ce que j’ai formulé ci-dessus est donc caduc. Cela ne modifie en rien ce qui suit, mais je révise mon jugement sur Intaglio: il dispose bien de certaines des fonctions dont j’ai besoin. Il y a donc une vraie complémentarité entre Intaglio, Vectoriseur d’Image et iVinci. C’est un trio gagnant!

J’ai besoin de vectoriser des dessins d’enfants, pour pouvoir ensuite les imprimer en 3D. J’ai aussi besoin de pouvoir, si nécessaire les modifier; par exemple pour augmenter l’épaisseur des tracés. J’ai donc été obligé de trouver des compléments à Intaglio, si possible à un prix modeste.

Le premier logiciel permet de vectoriser une image (idéalement au format PNG). Il s’agit du logiciel Vectoriseur d’Image (Image Vectorizer).

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Il ne coûte que 5 CHF et permet de facilement vectoriser un dessin d’élève préalablement scanné (que je retouche souvent un petit peu sous Photoshop Element, afin d’augmenter les contrastes).

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En général, je n’ai même pas besoin de modifier les réglages par défaut; ceux-ci faisant parfaitement l’affaire. Un export plus tard au format SVG, et je suis prêt à créer le dessin en 3D sur Tinkercad.com.

Parfois, comme c’est le cas de l’escargot ci-dessus, le tracé est un peu fin pour créer un objet solide. On pourrait l’épaissir en le retraçant avec un pinceau plus épais sous Photoshop Element, mais cela demande un travail minutieux, et on perd d’une certaine manière la spontanéité du trait de l’élève. Et si sur Illustrator, cela prend 10 secondes, on peut oublier de le faire sur Intaglio.

Sur Illustrator, on peut modifier facilement le tracé

Sur Illustrator, on peut modifier facilement le tracé

Tout comme Gimp est une version open source de Photoshop, il existe Inkscape pour remplacer Illustrator. Néanmoins, Inkscape est difficilement utilisable dans les écoles. Il nécessite X11, il est lent, poussif, et l’intégration au Mac est quasi nulle. Il est enfin complexe et surtout très peu stable. Bref, c’est un logiciel idéal pour dégouter à vie un enseignant d’intégrer les MITIC!

J’ai cherché une alternative si possible gratuite et je l’ai trouvée dans iVinci Express, la version gratuite de iVinci.

ivinci

Alors certes, ce n’est pas Illustrator. Néanmoins, il est gratuit, il permet l’import/export SVG et la modification de tracés vectoriels! Je ne lui demande rien de plus!

Sur iVinci Express, on peut modifier les tracés

Sur iVinci Express, on peut modifier les tracés

Pour moi c’est clair: iVinci Express fera partie de mon prochain master.

 

[EDITION] Quelques précision sur Intaglio

Sur la page web d’Intaglio, il est précisé que l’import/export en SVG est supporté. C’est en effet le cas, mais l’import n’est pas considéré comme un tracé, mais comme une image. Idem en EPS.

Mais à quoi peut donc servir Intaglio? Il a un avantage que les autres logiciels n’ont pas: il peut importer et convertir les documents vectoriels réalisés sur AppleWorks et ClarisWorks.