Catégorie : Mac

[Astuce] Supprimer la publicité des vidéos YouTube

Article 11 de la Loi sur l’Enseignement Obligatoire du canton de Vaud:

Toute forme de propagande politique, religieuse et commerciale est interdite auprès des élèves.

Vu la très grande quantité de vidéos pédagogiques disponibles sur des plateformes comme YouTube, entourées de grandes quantités de publicités, on imagine bien le dilemme qui s’offre aux enseignants: quand même projeter sa vidéo, au risque d’enfreindre la loi scolaire, où renoncer à toutes ces ressources qui permettent souvent d’illustrer un moment clé de notre cours? Sans compter la publicité personnalisée ou gênante. Or, beaucoup d’enseignants vaudois utilisent leur matériel privé pour faire cours…

Un exemple sur un ordinateur scolaire (donc sans doute partagé par plusieurs utilisateurs)

Et on ne parle même pas des vidéos recommandées…

Heureusement, il existe des alternatives, gratuites qui plus est. Voici mes deux solutions préférées:

1. Télécharger la vidéo.

Avantages:

  • Supprime toute publicité.
  • Permet de conserver et avoir toujours à disposition une ressource pédagogique intéressante.
  • Permet de réaliser un court montage de plusieurs extraits de vidéos pertinentes.
  • Permet une intégration dans un Keynote ou un Powerpoint.
  • Fonctionne même en cas de panne de réseau, ou de vitesse arthritique.

Désavantages:

  • Il faut anticiper et télécharger sa vidéo à l’avance. Impossible de réagir à chaud.
  • Nécessite de pouvoir stocker les vidéos localement (saturation).

Comment faire?

Il existe de nombreux logiciels pour cela. Le meilleur à mon avis, gratuit et régulièrement mis à jour, est ClipGrap (Mac, Win, Linux). L’URL de la vidéo en mémoire y est automatiquement collée. On peut chercher aussi via le moteur de recherche intégrée. On choisit ensuite sa résolution, son format (en mp3, on ne télécharge que le son!), et c’est tout!

ClipGrab fonctionne avec YouTube, DailyMotion, Vimeo et de nombreux autres sites. Pour télécharger une vidéo Facebook, par exemple, il faut cliquer sur la flèche « partager » au-dessous de la vidéo et copier le lien. Cela ne fonctionne donc qu’avec les vidéos que l’on peut partager.

2. Utiliser un site qui désactive les publicités

Avantages:

  • Permet de visionner une vidéo, même au dernier moment.
  • Simplicité d’utilisation, rapidité.
  • Utilisation en ligne.

Désavantages:

  • Nécessite une bonne connexion Internet.
  • Pas toujours évident à mettre en place devant des élèves, en recopie d’écran.

Comment faire?

Il existe de nombreux sites qui permettent de désactiver la publicité. A mon avis, le meilleur est https://ladigitale.dev/digiplay. Il est intégré à la géniale suite d’outils numériques pédagogiques La Digitale, open sources et développée par Emmanuel Zimmert. Dernier avantage: l’hébergement est en Suisse et répond à tous nos besoins en matière de protection des données.

Digiplay est simple à utiliser et offre de nombreuses fonctions. Pour commencer, il suffit de coller l’URL de la vidéo que l’on veut regarder:

On va ensuite donner un titre, une éventuelle description, et on peut même ne sélectionner qu’un extrait de la vidéo en indiquant les timecodes de début et de fin.

Une fois généré, vous avez accès au lien de partage de la vidéo (idéal pour la transmettre aux élèves, aux collègues…), et aux diverses fonctions.

Le lien de partage offre la génération d’un QR-Code et même une fonction d’intégration, pour un site web ou un blog scolaire (comme un blog WordPress). Ainsi, vous pouvez mettre à disposition la vidéo sans la publicité.

Conclusion:

La publicité n’est pas une fatalité. Nous avons des moyens pour offrir à nos élèves un lieu qui les en protège. Cela permet aussi d’aborder ce sujet avec eux, de susciter le débat et d’échanger sur leur rapport à la publicité et les risques des publicités ciblées.

P.S.

ClipGrab et La Digitale fonctionnent grâce à vos dons. Ne les oubliez pas 😉!


Mac: convertisseur d’adresses educanet2.ch vers edu-vd.ch/edufr.ch

Avec la fermeture prochaine d’Educanet2.ch, les cantons ont dû trouver des solutions alternatives pour les adresses emails des enseignants. Sur Vaud, les adresses @vd.educanet2.ch deviennent @edu-vd.ch. Sur Fribourg, les adresses @fr.educanet2.ch deviennent @edufr.ch.

Pour les enseignants sur Mac, qui utilisent l’application Contacts pour gérer vos adresses email, mon collègue Olivier Caputo et moi avons créé des applications qui transforment automatiquement les adresses emails Educanet2 dans l’application Contacts en adresses edu-vd.ch/edufr.ch

Nous avons donc créé deux applications, l’une pour la Canton de Vaud et l’autre pour le canton de Fribourg:

Cliquez sur l’image qui correspond à votre canton pour télécharger l’application.

Cette application vous est offerte par l’association eMITIC.


[Tuto] Utiliser Keynote pour créer des titres animés en vidéo

Saviez-vous qu’avec Keynote et l’effet métamorphose, il est très facile de créer un générique vidéo pour un film? C’est le sujet de ce premier tutoriel vidéo:

Le résultat est visible ici:

Play

 

Le fichier Keynote peut être téléchargé à cette adresse: https://fg.gl/b


Pas de rabais pour une mise à jour? Normal.

Je suis un fan inconditionnel, et depuis des années (probablement depuis la version 2) de Transmit, le logiciel de transfert FTP de Panic Software. Au fil des versions, j’ai payé quelques centaines de dollars à l’entreprise pour l’achat de son logiciel, puis pour les mises à jour.

Pourquoi payer quand il existe des alternatives gratuites (et suisses)? Peut-être par question d’habitude; je suis hyper à l’aise avec son interface; ses fonctions répondent à tous mes besoins. On a beau travailler dans un secteur de pointe, on est vite très conservateur avec ses outils de production. J’apprécie aussi son intégration avec l’autre logiciel-phare de Panic, Coda, avec lequel j’ai développé des dizaines de sites web.

Certes, aujourd’hui, je ne développe plus de sites web comme à l’époque. Je lance Coda moins d’une dizaine de fois par an; mais c’est toujours un plaisir de se retrouver devant son interface. Au bout d’un moment, c’est une question d’habitude. Ma maman faisait toute la comptabilité de l’entreprise de mon papa sur MacCompta. Cela doit faire 20 ans que mon papa est à la retraite et l’entreprise fermée, mais ma maman continue à acheter ses mises à jour de MacCompta et à faire sa comptabilité dessus. A un moment donné, ce sont des habitudes rassurantes.

Bref, il y a des années que je tourne sur la version 4 de Transmit. Avec l’arrivée de Mac OS Mojave, le passage à la version 5 devient nécessaire. Je télécharge la version démo gratuite durant 30 jours. Il fonctionne à merveille.  C’est du reste parce que l’App Store d’Apple ne permet pas d’offrir des démos que Panic l’a quitté.

Je vais donc sur le site de Panic, pour acheter ma mise à jour Transmit 4 -> Transmit 5. Et là:

Pas de mise à jour à prix réduit. Il faut payer le prix complet pour passer de Transmit 4 à Transmit 5. Explication: depuis 2010 (donc 8 ans!), toutes les mises à jour ont été offertes gratuitement. Transmit 5 est une évolution majeure. Donc merci de bien vouloir payer plein tarif.

Huit ans de mise à jour gratuite, dans le monde de l’informatique, c’est antédiluvien. Il y a 8 ans, un Mac portable, c’était ça:

 

Pour la petite histoire, on en était à Mac OS 10.6… Cela fait donc 8 ans de mise à jour gratuites. Cela fait 5.6$ par année.

A côté de cela, les grand éditeurs, Adobe, Microsoft, mais aussi Apple, poussent pour des abonnement annuels. Avant, je payais une fois 150.- pour cinq ans d’utilisation de Microsoft Office sur mon Mac. Maintenant, je dois payer 110.-/an. Ajoutez Photoshop et Illustrator passé en abonnement (très cher), un DropBox Pro professionnellement nécessaire, mais payé de ma poche (99$), un anti-virus qui tienne la route, un VPN, plus tous les autres logiciels et services sur abonnement. On est passé d’une économie d’achat (avec mise à jour volontaire) à une économie d’abonnement, beaucoup plus chère.

Quand on a acheté, dans ma famille, notre premier Mac (un Performa 600 CD, que je possède toujours, en parfait état de marche), ma maman a payé près de 1’000.- pour acheter Office. Je dois toujours avoir les dizaines de disquettes d’installation dans un coin. Ce logiciel était cher, car il n’avait pas de concurrent. Mais il a fonctionné durant des années, pour mes études, mais aussi pour la gestion de l’entreprise de mon papa. Il a été largement amorti.

L’abonnement va tuer le logiciel… ou provoquer un fort développement du logiciel open source! Rappelez-vous… avant OpenOffice, MS Office valait près de 1’000 CHF!

 


Quelle alternative à WhatsApp en milieu scolaire?

De (très) nombreux enseignants utilisent WhatsApp via un groupe de classe pour communiquer avec leurs élèves et faire de la gestion de classe. Par ailleurs, de nombreux enseignants utilisent WhatsApp entre eux pour s’échanger des informations sur les élèves (absences, souci de comportement…). Tout comme pour l’utilisation de DropBox, cela pose un certain nombre de problèmes légaux; en particulier dans la mesure où les données ne sont pas hébergées en Suisse ni soumises à un for juridique suisse ou à un accord spécifique entre la Suisse et l’entreprise. À cela s’ajoute enfin le fait que WhatsApp vient d’augmenter l’âge minimum dans la « région européenne » (qui inclut nommément la Suisse) pour l’utilisation de son logiciel de 13 à 16 ans. Sans exception. Mais aussi sans volonté claire de procéder à un contrôle de l’âge de ses utilisateurs.

Cela à cause (ou grâce) au nouveau règlement sur la protection des données personnelles (RGPD), entré en vigueur, et qui touche indirectement les citoyens suisses, souvent englobés dans l’Europe dans les conditions générales des entreprises. Or, le RGPD fixe à 16 ans l’âge auquel un mineur peut consentir seul au traitement de ses données à caractère personnel et donc accéder à des services demandant des données personnelles. Cela concerne pratiquement tous les services demandant une inscription, y copris de nombreux sites ou applications pédagogiques.

Il faut bien comprendre que l’usage de WhatsApp (mais aussi de DropBox) s’est imposé, en particulier pour cause d’absence d’alternative crédible mise à disposition par les départements de la formation. Sans système de gestion informatique des absences, en l’absence de cloud scolaire officiel et d’une plateforme d’échange entre professionnels simple à utiliser (à l’exception du mail d’Educanet2), ce sont des outils largement utilisés à titre privé qui ont pris place dans l’espace vide. Or si WhatsApp s’est imposé, c’est parce que c’était l’outil naturellement utilisé par les élèves à titre privé, mais aussi les enseignants.

S’il est encore possible de se passer de ces outils, il faut néanmoins constater que la numérisation de l’école les rend a minima pratiques, si ce n’est pas indispensable. Nous sommes ainsi de très nombreux enseignants à devoir payer de notre poche un compte DropBox Pro (99$/an) pour un usage professionnel.

En 2016, le préposé à la protection des données et à la transparence de Neuchâtel et Jura a publié un article sur l’usage de WhatsApp en milieux scolaire.Voici le point principal:

« L’utilisation de WhatsApp est déconseillée, mais les enseignants peuvent communiquer avec les élèves par ce service si l’ensemble de la classe l’utilise déjà, ou que ceux qui ne l’ont pas encore ne sont pas poussés à le faire. Dans tous les cas, il serait bien que l’utilisation soit préalablement accompagnée d’informations à propos des dangers de tels services au niveau de la protection des données personnelles. »

Entre-temps, WhatsApp a modifié ses conditions générales pour partager une partie de ses données avec Facebook, au point que ses deux cofondateurs, en désaccord avec Facebook, ont quitté le navire.

Cesla Amarelle est consciente de la problématique. Elle aborde le sujet dans cette interview (dès 5’30’’): Interview RTS. La Cheffe du Département n’interdit pas l’utilisation de WhatsApp (mais cette interview date d’avant l’interdiction de WhatsApp aux moins de 16 ans), si l’outil est cadré et maîtrisé par les enseignants. Elle privilégie très justement l’éducation à l’interdiction. En effet, avoir un groupe de classe implique que les élèves s’y comportent d’une manière correcte tout en suivant des règles imposées par l’enseignant. Cela aura encore plus d’effet si l’enseignant discute de ces règles avec les élèves et les explique.

Sébastien Fanti, le bouillonnant préposé à la protection des données du canton du Valais, incite les enseignants à abandonner WhatsApp au profit de Threema (https://threema.ch/). Il s’agit d’un logiciel de chat, tout comme WhatsApp, mais d’origine suisse, extrêmement crypté et dont toutes les données sont hébergées en Suisse. Le hic: l’application vaut 3.-. Il existe une version Pro, avec un tarif éducation. L’application est alors gratuite, mais il faut payer 9.- par élève et par an… M. Fanti ne précise pas qui doit payer. La solution est néanmoins extrêmement intéressante.

Une chose est certaine: la rentrée scolaire prochaine se fera sans WhatsApp. J’ai cherché quelques alternatives à WhatsApp pour le milieu scolaire et j’en ai fait un tableau récapitulatif:

Lien vers le tableau au format PDF: https://mitic.education/wp-content/uploads/2018/06/Comparatif_chats-1.pdf

 

Si Telegram est très largement utilisé au niveau mondial (200 millions d’utilisateurs), son histoire, son financement, son lien avec les milieux d’activisme politique en fait un outil politiquement délicat pour une institution scolaire; et ce malgré sa grande facilité d’utilisation.

Signal a l’avantage d’un code open source et de la caution d’Edouard Snowden. Tout comme Telegram, il est gratuit, multi-plateforme et simple d’utilisation. Par contre, tout comme Telegram, impossible de l’utiliser sans numéro de téléphone.

Il nous reste donc les deux régionaux de l’étape; Wire et Threema; avec une différence de pointe: Threema héberge ses données en Suisse et son app est payante (sauf dans le cas d’un plan payant annuel spécial éducation). Wire héberge, elle, ses données sur des serveurs européens. Cette entreprise ne semble du reste n’avoir qu’une adresse juridique et fiscale à Zug. L’équipe de développeurs, elle, semble être aux USA.

Au final, la meilleure solution semble être l’une de ces deux entreprises; avec une préférence personnelle pour Threema, à condition de trouver le financement nécessaire. Et c’est là le nerf de la guerre. Quel sera le choix laissé aux enseignants, entre l’interdiction totale, la plateforme imposée et une indépendance payée au prix fort.

Il reste une toute dernière alternative; à savoir une solution cantonale créée et hébergée en interne. Si une telle solution devait être choisie (et imposée), j’attire l’attention sur plusieurs points: actuellement, les ressources humaines dévolues à une telle solution seraient bien plus utiles sur d’autres fronts MITIC. Les ressources financières pourraient être allouées pour un prestataire extérieur sous contrat, comme cela serait le cas de Thremaa. Ce dernier supporte aussi les investissements nécessaires dans l’infrastructure et le développement. Sans compter que c’est aussi lui qui sera légalement responsable en cas de problème. Développer une solution interne signifie développer aussi des app devant être compatibles avec une multitude d’appareils. Enfin, une solution technologique a toujours plus de chance d’être largement et facilement adoptée lorsqu’elle est imposée, quand elle fait partie des outils déjà utilisés à titre privé. Pourquoi réinventer la roue?

 

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EtreCheck: l’ange gardien de vôtre Mac

Il y a peu, mon Macbook Pro est devenu particulièrement instable: redémarrages intempestifs, plantage du Finder,… J’ai un compte développeur et j’installe systématiquement les versions beta de MacOS fournies par Apple, pour anticiper un problème au niveau de mon infrastructure scolaire. Je me suis donc dit qu’il y avait un problème au niveau de la dernière version du logiciel. Or, en consultant les forums dev d’Apple, rien de similaire à mon problème n’apparaissait. Peu auparavant, j’avais installé et utilisé un logiciel très connu et réputé sûr de maintenance de Mac. Lors de l’installation, les conditions générales étaient en russe… étrange. No Avast, ni Bitdefender n’ont réagit.

Bref… il y avait quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark dans mon Macbook Pro.

 

Sachant qu’aucun de mes antivirus ne réagissait, par où commencer à chercher? La lecture des fichiers logs sont souvent illisibles pour le profane. Heureusement, il existe un petit programme canadien fait pour cela: EtreCheck. Il permet de faire 5 contrôles et rapports gratuitement sur votre Mac. La version illimitée coûte 20$.

Et là, des problèmes graves ont été détectés:

Le plus problématique, c’est le fichier sudoers modifié. Je l’ai remplacé par une version issue de mes backups. J’en ai profité pour régler plusieurs petits problèmes mineurs signalés dans les Problèmes légers. En particulier, j’ai constaté que les différents composants de BitDefender, l’un de mes antivirus, utilisait une quantité faramineuse de puissance processeur; et cela en continu. Si j’y ajoute un trafic de données quasi constant révélé par le logiciel Little Snitch, j’ai décidé à le désinstaller. Tant pis pour l’abonnement encore en cours; j’utiliserai Avast.

Une fois le ménage réalisé, mes problèmes ont disparu. Et je retrouve de la puissance en retour.

Conclusion: à part le fait que BitDefender a un réel problème de qualité, EtreCheck est un outil très intéressant pour régulièrement faire un diagnostic de son Mac. Il donne surtout des réponses et des conseils compréhensibles en français. Pour ma part, quand j’aurai à nouveau à intervenir sur un Mac, je passerai un coup d’EtreCheck avant de commencer.


[MAC] Se passer des sessions distantes et faciliter les connexion aux serveurs/NAS

Mac OSX Server est en train de végéter et les sessions distantes de crever. Ce qui était à la grande époque une idée géniale, à savoir son environnement de travail entièrement sauvegardé sur un serveur et chargé lors de l’ouverture d’une session, est devenu un enfer. Il faut parfois 15 minutes pour que les élèves d’une classe arrivent tous à ouvrir leur session. Autant dire que cela condamne définitivement la technologie.

Il est possible de se connecter à ses dossiers partager, mais cela nécessite un cmd-K, de connaître l’IP du serveur et de sélectionner tous les dossiers désirés. Et cela implique surtout de ne pas cliquer sur la case « Conserver ce mot de passe dans mon trousseau ». Or, les utilisateurs ont souvent le réflexe de tout cocher… ce qui donne à tout le monde qui passe ensuite sur l’ordinateur l’accès au contenu des documents partagés. Plutôt fâcheux quand il s’agit de la session d’un enseignant avec toutes ses évaluations et les examens en préparation…

Bref, pour moi, c’est un risque à ne pas prendre. J’ai donc créé des petites applications avec Automator et un peu d’AppleScript:

Cette application se lance au démarrage de la session. L’utilisateur est alors invité à entrer son nom d’utilisateur:

Ensuite, il entre son mot de passe:

Le script se charge alors de se connecter au serveur, de s’authentifier, sans risque d’enregistrer le mot de passe, et enfin de monter le dossier partagé de l’utilisateur ainsi que le dossier partagé commun « Ecublens ».

Voici ce qui se cache derrière le script:

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5/Ecublens"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "afp://" & username & ":" & pswd & "@10.90.145.5" & "/" & username
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

La partie set sfiles to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5/Ecublens » Permet de s’authentifier et de se connecter à l’IP du serveur, pour monter le dossier partagé Ecublens.

La partie set sfiles1 to « afp:// » & username & « : » & pswd & « @10.90.145.5 » & « / » & username permet de s’authentifier, de se connecter au serveur pour monter le home directory au nom de l’utilisateur.

Dans Automator, on demande à l’ouverture la création d’une application. Il suffit ensuite de trouver l’action Exécuter un script AppleScript et d’y coller le script:

Une fois terminé, pour ma part, je fais un export et je signe l’application avec mon ID de développeur Apple. Cela permet à Mac OS d’identifier l’application comme fiable.

 

Dans les collèges primaires, j’ai mis en place un partage de fichier avec un NAS Synology dans chaque collège. Le script est presque le même:

 

on run {input, parameters}
	set username to text returned of (display dialog "Entrer votre nom d'utilisateur " with title "Connexion au serveur Croset" with icon stop default answer "")
	set pswd to text returned of (display dialog "Entrer votre mot de passe " with title "Connexion au serveur Croset" with icon caution default answer "" with hidden answer)
	
	set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Croset"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
		set sfiles to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5/Eleves"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles
	end tell
	
	set sfiles1 to "smb://" & username & ":" & pswd & "@10.89.157.5" & "/" & "home"
	tell application "Finder"
		activate
		mount volume sfiles1
	end tell
	
	return input
end run

On constate néanmoins une différence de taille: avec un NAS Synology, le home directory de l’utilisateur s’appelle home, ce qui se retrouve dans le code set sfiles1 to « smb:// » & username & « : » & pswd & « @10.89.157.5 » & « / » & « home ».

Je l’avoue, c’est pas très propre, comme méthode; mais c’est efficace et à la portée de tous!

Ceux qui veulent bidouiller les applications (à ouvrir dans Automator) peuvent les télécharger à cette adresse: http://www.ecub.info/?page_id=1481


Gérer visuellement l’occupation du disque dur de son Mac

Avec le passage des disques durs aux SSD, on a perdu en capacité de stockage ce qu’on a gagné en vitesse. Alors que j’avais l’habitude de remplir à raz-bord un disque d’1 To, me voici à me contenter d’un 500 Go. Et fichtre! Cela se remplit vite! Reste à savoir comment cela se remplit. Voici l’occupation de mon disque dur:

Cette image, je l’ai obtenue avec l’application gratuite GrandPerspective. Et c’est diablement instructif. Il suffit de se déplacer sur chaque point pour voir apparaître dans la barre d’état, au bas de la fenêtre, de quoi il s’agit. Ici, par exemple, l’énorme carré jaune est ma bibliothèque Aperture, avec toutes mes photos: 102 Go. Rien à modifier ici. Par contre, voilà qui est très intéressant:

NetNewsWire est un lecteur RSS que je n’utilise plus depuis des années. Et son cache, contenant des milliers de petits fichiers est toujours là, pour un total de 13.09 Go de données…

Voilà un logiciel bien mal fichu, qui gaspille de l’espace disque pour rien! Allez hop! Poubelle! Il suffit de cliquer sur Reveal pour afficher l’un de ces petits fichiers dans le Finder, puis de remonter l’arborescence jusqu’au dossier de cache.
Il est aussi possible de modifier les couleurs en fonction du type de fichiers, des dates de créations, du dernier accès… ainsi, cela permet de découvrir des antiquités oubliées, et plus utilisées depuis des milliers de jours, comme ici en vert:

Au final, ce sont plusieurs dizaines de Go d’espace sauvé. Mais il faut être prudent et savoir ce qu’on supprime.


Donner un coup de fouet à d’anciens Mac

Pendant ces vacances, pour ne pas perdre la main, je me suis occupé de quelques vieux Mac de 2009 (deux Macbook Pro et un Mac Mini). Ceux-ci, le plus souvent sous Mac OS 10.7 ou 10.8 devenaient franchement obsolètes et surtout, il y avait de plus en plus d’incompatibilités.

L’upgrade sur un Mac OS 10.11, toujours possible, aurait fortement ralenti ces machines. Une intervention matérielle s’avère donc nécessaire.
Pour commencer, il faut augmenter la RAM au maximum (8Go). Je ne l’ai pas fait pour le Mac Mini, qui reste à ses 4Go. Ensuite, le plus gros gain de performance se fait en remplaçant le vieux disque dur 2.5’’ par un SSD. Tout comme une clé USB, les SSD sont composés de puces de stockage ultrarapide, ce qui implique un gain de vitesse de lecture/écriture très important et une consommation électrique moindre (ce qui est un atout pour les vieilles batteries des Macbook). Enfin, comme il n’y a plus de pièces en mouvement, les SSD ne font pas de bruit et il y a moins de risque de casse à cause de chocs.

Mon choix s’est porté sur deux SSD Samsung de 500 Go et un SSD Crucial de 750 Go pour le Macbook Pro 15’’.

Sur les Macbook, l’opération n’est guère complexe et prend peu de temps:

Sur le Mac Mini, c’est un poil plus complexe; un petit tout par iFixit.com permet de suivre le pas-à-pas et évite de faire des bêtises.

Reste ensuite la réinstallation. Et c’est là que cela devient long… premièrement parce qu’il n’y a pas de ports USB3. Certains modèles avaient besoin d’un Mac OS 10.7 et d’autres d’un 10.8 préalablement installé, avant de faire la mise à jour en 10.11. Comme pour le travail, j’ai régulièrement besoin d’installer des OS, de 10.7 à 10.12, j’ai utilisé une clé USB ultrarapide, que j’ai partitionnée en 12 partitions de 10Go, pour y installer un installeur d’OS par partition, grâce à DiskMaker Xde Guillaume Gete.

J’ai encore de la place pour Mac OS 10.13, 10.14,…

Bref, j’installe Mac OS 10.7, que j’upgrade en 10.8, puis directement en 10.11. Ensuite, j’utilise l’Assistant de migration pour migrer les données de l’ancien disque dur sur le SSD.

La procédure est longue, mais au point. On se retrouve au final avec un Mac suffisamment rapide pour être parfaitement utilisable, en Mac OS 10.11. Le support officiel par Apple de Mac OS 10.9 s’est arrêté en septembre 2016. On peut donc tabler sur le fait que Mac OS 10.11 sera officiellement supporté et mis à jour par Apple jusqu’en 2018 au moins (soit tout de même 3 ans après sa sortie). D’ici là, ces Mac de 2009 auront 9 ans, soit un âge canonique, en particulier pour les portables et pourront prendre une retraite bien méritée.

Et qu’en est-il du coût?

Les disques SSD Samsung de 500 Go coûtent 159.- Le Crucial de 750 Go coûte 199.-. Enfin, le passage de 4 à 8 Go de RAM coûte 63.-. Bref, le coût est limité pour donner un coup de fouet à ces anciennes machines. Et le gain en vitesse est réellement appréciable.

 

 


Réaliser des schémas électroniques en ligne

Jusqu’à maintenant, pour réaliser des schémas électroniques, nous pouvions compter sur Fritzing et FidoCadJ. Mais aucun des deux ne me convient vraiment.

J’ai découvert il y a peu une nouvelle solution, en ligne et gratuite: EasyEDA – https://easyeda.com

electronic-circuit-design-easyeda

Et je dois dire que j’aime vraiment. Le logiciel demande une prise en main. Une fois les bases acquises, c’est un outil vraiment puissant et simple à utiliser. L’export se fait en PNG, SVG, PDF… Enfin, les utilisateurs peuvent créer leurs propres composants et les partager. Dès lors, c’est une très importante base de composants qui est à disposition.

Et voilà le résultat:

circuit-1

 


[Astuce] Choisir facilement la source et la sortie audio sur Mac

Avec la multiplication des beamers (vidéoprojecteur pour mes lecteurs français) connectés en HDMI dans nos classe, avec les ordinateurs récents, le sont est par défaut transféré par le câble HDMI. Il sort donc par les piètres haut-parleurs du beamer, alors même que la salle est équipée d’une installation audio de qualité. Voici une petite astuce pour sélectionner rapidement la sortie du son (ou sa source):

Capture-d’écran-2016-05-23-à-08.49.48

Tout en appuyant sur la touche alt, cliquez sur l’icône du haut-parleur dans la barre de menu. Ce ne sera alors pas le réglage du volume qui s’affichera, mais les différentes sorties et sources sonores.

 

  • Haut-parleurs internes: le son sort sur le Mac
  • Écouteurs: le son sort sur le port jack 3.5 sur lequel sont connectés les haut-parleurs des salles équipées d’un beamer
  • HDMI: le son sort sur le beamer

Quel antivirus pour Mac?

Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir s’il faut un antivirus sur Mac, mais lequel choisir. Il existe de nombreuses solutions, autant gratuites que payantes; mais que valent-elles? Le site AV Test a réalisé en décembre 2015 un comparatif des antivirus sur Mac (disponible ici). L’étude est reprise et clairement expliquée par Macworld dans leur article 10 best antivirus for Mac 2016. Ce qui est particulièrement intéressant, c’est que les résultats de chaque antivirus est mis en balance avec l’impact sur les performances des Mac.

Alors quel antivirus choisir?

Le vainqueur toute catégorie est Bitdefender. Il coûte 30€ par an pour défendre 3 Mac. Attention, le prix varie entre 29.95 € sur le site français, 59.95€ sur le site international et un 79.95 CHF sur le site suisse! Le choix est vite fait… J’ai fait le pas et j’ai payé 29.95€ pour une protection de trois Mac pendant une année. Non seulement Bitdefender protège contre les virus, mais aussi contre les tentatives de phishing.

 

Jusqu’à maintenant, j’utilisais Sophos, un antivirus gratuit qui fonctionne en tâche de fond sans être trop envahissant. Bonne nouvelle: il se classe 3ème du classement. C’est clairement le choix que j’ai fait pour les serveurs scolaires (pas de budget antivirus) et pour les collègues qui me demandent un antivirus.

Autre antivirus gratuit, le très connu Avast, issu du monde PC, existe aussi sur Mac. Mais il ne se classe que 5ème. S’il est aussi efficace que les mieux classés, il impacte significativement sur les performances des Mac.

Il y bien des années, j’utilisais Norton Antivirus, qui lui est classé second du classement. C’est le meilleur choix si on veut protéger autant des Mac que des PC, ou même des appareils Android ou iOS. Pour 59.90 CHF par an, il permet de protéger jusqu’à 5 appareils, Mac, PC, smartphone…

Enfin, j’ai aussi utilisé pendant plusieurs années (après une sévère corruption de fichiers causée par Norton…) les solutions d’Intego… que j’ai finalement abandonné. Payer très cher pour un antivirus qui ne fait pas du scan en temps réel est absurde. Ce d’autant plus que les tests ont montré qu’il n’est pas efficace.

Sortez couvert!