Catégorie : Imprimante 3D

Créer un chariot pour imprimante 3D avec un vieux Bretford pour portables

L’entreprise Bretford créé d’excellents chariots pour 20 ordinateurs portables… mais le moins que l’on puisse dire est que la première génération était catastrophique: espaces de rangement trop larges qui abîment les ordinateurs, rangement des câbles de charge assez proche du chaos. Heureusement, la dernière version du chariot est vraiment meilleure. Mais que faire des anciens chariots? L’espace de rangement des portables est suffisamment large pour les bobines de filaments. Il devient donc un excellent chariot pour imprimante 3D!

 


A priori des icônes, mais bien plus que ça pour l’impression 3D

En tant qu’enseignant utilisant des imprimantes 3D avec mes élèves (et leur apprenant à les utiliser), j’ai besoin de représentations visuelles pour mes documents sur l’impression 3D. On est ici plus dans le logo que dans la photographie. Pourquoi ne pas se servir d’icônes libres de droit, ou en licence CC, disponibles au format vectoriel, et donc utilisables pour toutes occasions.

Voici une petite sélection d’icônes spécifique à l’impression 3D:

https://www.iconfinder.com/iconsets/3d-maker-vol-1-2

https://www.iconfinder.com/iconsets/3d-printing-line

http://www.flaticon.com/packs/3d-printer-set

Quel est le grand avantage de ces packs d’icônes? Et bien c’est qu’elles sont aussi au format vectoriel; à savoir souvent en .eos et/ou en .svg. Elles s’adaptent donc à tous nos besoins: icônes, illustrations, logos, t-shirts…


Save the planet: buy a 3D printer!

Je possède un nettoyeur à vapeur professionnel de marque allemande, très cher (2500.- neuf) que j’avais pu avoir d’occasion il y a plusieurs années à un prix très correct (erreur de commande d’un client; il était resté sur les bras d’une entreprise). Après des années de bons et loyaux services, une toute petite pièce s’est cassée:

Le problème est que cette pièce sert à faire le lien entre le flexible et l’appareil pour transporter la vapeur. Elle est donc creuse. Malheureusement, le site web de la marque de l’appareil ne répond plus. Le compte Facebook de la marque n’est plus mis à jour depuis 2013. Bref, l’entreprise semble avoir sombré. Impossible donc de commander la pièce de rechange. Si ça se trouve, j’aurais dû racheter tout le flexible, avec la télécommande, donc fort onéreux.

C’est rageant. J’ai un appareil très cher, très performant et qui est parfaitement fonctionnel qui devrait partir à la casse parce qu’une toute petite pièce de plastique, vitale, est cassée. Il reste une dernière chance: fabriquer une nouvelle pièce à l’aide de mon imprimante 3D. Il reste un problème: cette pièce doit supporter le passage de la vapeur à haute température. Je peux donc exclure le PLA, qui commence à ramollir à 50°C. J’ai en stock de l’ABS; qui lui commence à ramollir à 90°C. C’est limite, mais à défaut de mieux…

Pour commencer, il faut créer la pièce dans Sketchup Make 2016 (gratuit):

Ce logiciel est très simple d’accès, mais gère très mal tout ce qui est cylindrique. Heureusement, il existe le plug-in Solid Inspector 2 qui permet de rendre la pièce imprimable.

La pièce est ensuite placée dans le slicer, qui va préparer le G-code qui pilotera l’imprimante 3D. Dans mon cas, il s’agit de Cura.

Ensuite, il faut imprimer:

Ma Vertex K8400 gère mal les petits objets; elle fait fondre ce qu’elle vient d’imprimer. J’imprime donc systématiquement deux objets similaires, éloignés l’un de l’autre, quand il s’agit d’objets fins. De cette manière, l’objet ne reste pas à proximité de l’élément chauffant de la tête et peut donc refroidir. Ça double certes le prix de la pièce… qui passe de 6 à 12 centimes! Pas de quoi se ruiner!

Quant au résultat…

 

 

Ça marche! Et voilà un appareil électroménager qui durera encore un moment au lieu de rejoindre la déchetterie et d’être remplacé par du matériel neuf. Et quand la pièce cassera à nouveau, j’en imprimerai une nouvelle en moins de 30 minutes. L’impression 3D devient un outil pour lutter contre le consumérisme à outrance, mais surtout contre une certaine idée d’obsolescence programmée.

En France, la chaîne d’électroménager Boulanger a mis en place une plate-forme communautaire et open source (c’est presque le plus beau dans la démarche!) qui permet aux clients de la marque de télécharger librement les modèles 3D de certaines pièces des produits de la marque et de les imprimer, les modifier et les adapter à leurs besoins.

Plateforme 3D Boulanger: http://happy3d.fr

Plus fort encore: les clients peuvent publier les pièces qu’ils ont créées, augmentant d’autant plus (et à moindres frais) la base de données! Cela permet de prolonger la vie des appareils. À première vue, c’est contre-productif pour le chiffre d’affaires de la marque. En réalité, la « réparabilité » d’un appareil est de plus en plus un argument de vente. La population est de plus en plus sensibilisée à la notion d’obsolescence programmée. Les imprimantes jets d’encre y ont bien contribué. À choisir entre deux appareils, l’un réparable et durable et l’autre bon à jeter au moindre problème, le choix paraît de plus en plus logique. De plus, cela permet une économie importante; le service après-vente et le service de réparation n’ont plus besoin de stocker sur 10 ans un grand nombre de pièces, pour chacun des appareils, ce qui représente un coût prohibitif. À terme, cela devient un vrai avantage compétitif! Quand la Migros et la Coop auront compris cela…

Et où imprimer? Tout le monde ne dispose pas d’une imprimante 3D à la maison. Pour cela, il y a les FabLab!

Sans compter les Makerspaces!


[Impression 3D] Fabrication de voitures à moteur à élastique

Voici une activité pour les OCOM: la conception, la construction et le prototypage de voitures à moteur à élastique. Voilà la vidéo, en attendant les fiches d’activité et dévaluation.

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[Imprimante 3D à l’école] La voiture à moteur à élastique

Deux de mes classes d’OCOM sont en train de se défier. L’objectif: chaque groupe de deux élèves doit dessiner, modéliser, imprimer et monter une voiture propulsée par un élastique. Ensuite auront lieu les courses!

Voilà la première voiture terminée:

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Impressions réalisées sur K8200 (châssis) et Ultimaker 2 (roues). Axes en laiton, découpés avec un Dremel:

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Pendant ce temps en 11H…

Photo 11.04.16 11 15 19


Imprimer en 3D le relief

Une des applications pédagogiques particulièrement utiles avec l’imprimante 3D est l’impression de modèles du relief terrestre. Jusqu’à maintenant, c’était assez fastidieux: il fallait trouver des données altimétriques libres, les travailler dans un SIG comme Grass, puis les travailler afin d’en obtenir un fichier .stl imprimable. La chose est d’autant plus complexe sur Mac, vu le peu de choix de logiciels. L’autre solution est d’utiliser des services payants.

Il existe maintenant une alternative simple et gratuite, qui s’appuie sur les données altimétriques de Google Maps, et donc disponible pour tous les points de la planète: terrain2stl

Capture d’écran 2016-04-09 à 18.44.34

Les fonctions de l’outil sont relativement limitées, mais cela rend son utilisation d’autant plus simple. Comme sur Google Maps, on se positionne à l’endroit désiré:

Capture d’écran 2016-04-09 à 18.51.03

On peut régler la taille de la sélection, malheureusement pas de manière linéaire, mais par cran. Voici la taille maximum de la zone imprimable:

Capture d’écran 2016-04-09 à 19.00.19

Il suffit ensuite de cliquer sur create STL file, puis Download:

Capture d’écran 2016-04-09 à 19.01.39

Le résultat:

Le relief terrestre est relativement plat par rapport à son échelle horizontale. On peut amplifier le relief pour bien le voir en modifiant l’échelle de l’axe Z:

Il est aussi possible d’importer les fichiers STL dans SketchUp et les y modifier:

Capture d’écran 2016-04-09 à 19.10.54

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Pour réaliser vos propres reliefs: http://jthatch.com/terrain2stl/


Imprimer en ABS sur un K8400

Après plusieurs essais ponctués par autant d’échecs, j’ai remis l’ouvrage sur le métier. J’avais fait tous mes essais avec une seule bobine d’ABS, de qualité standard, achetée chez un fournisseur suisse. La buse se bouchait à chaque fois en cours d’impression.

J’ai donc acheté une bobine ABS Deluxe, plus chère. J’ai affiné les réglages et surtout, j’ai changé l’extrudeur, qui fonctionne depuis bien mieux.

Voici le fichier de configuration Cura (pour deux têtes d’impression) pour l’ABS et le PLA:

K8400.ini


Astuce impression 3D

Lorsqu’une pièce est juste trop grande pour passer sur le lit d’impression, il suffit parfois de la mettre en diagonale!


Activité OCOM Tech 9H et 10H: la voiture à élastique

Petit projet d’activité pour l’OCOM TECH 9H et 10H et l’imprimante 3D: concevoir, imprimer et assembler des voitures à moteur à élastique!

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Impression d’un support pour stylos pour la Silhouette Cameo

Silhouette USA vend très cher le support pour stylos pour son plotter à découperSilhouette Cameo. Grâce à ce fichier et une imprimante 3D, on peut les fabriquer à la chaîne pour quelques centimes!

Attention à ne pas forcer pour introduire le porte-stylo! Il s’imprime à la bonne taille sur une Vertex K8400, mais est un peu grand lorsqu’il est imprimé avec une Ultimaker 2. Dans ce cas, réduire très légèrement la taille de la pièce à imprimer.


makeprintable.com: réparer des fichiers STL

Lorsqu’on travaille sur SketchUp, il arrive que certains fichiers créés, qui s’affichent pourtant correctement dans le slicer (comme Cura), ne s’impriment pas correctement. C’est particulièrement le cas des ouvertures dans les pièces. Voici un exemple parlant:

Il s’agit de la roulette d’un vélo d’enfant. Visuellement, elle paraît tout à fait correcte. Il en est de même dans Cura:

Mais lorsqu’on affiche la vue par couches, on se rend compte que les ouvertures sont comblées:

Ce problème est très fréquent, en particulier dès qu’on travaille avec des cercles dans SketchUp; et il est très difficile de modifier le fichier SketchUp original pour corriger le problème, puisque tout semble correct.

Heureusement, un nouveau site, proposé en version béta, vient nous aider. Il s’agit de makeprintable.com.

Une fois inscrit, on peut télécharger le fichier STL. A noter qu’un plug-in permet de télécharger un fichier directement depuis SketchUp!

On peut ensuite effectuer des rotations et des mises à l’échelle à l’objet.

On voit bien que le fichier pose problème; la roue n’est pas correctement formée:

On peut ensuite choisir la qualité de travail. En position High, le temps de calcul est fortement augmenté, mais cela permet d’obtenir un fichier prêt pour l’impression.

A noter qu’il est possible de définir un certain nombre de modèles d’imprimantes 3D parmi les plus courantes; je suppose que la sortie est ensuite optimisée pour les caractéristiques de chaque imprimante. Le site permet aussi de servir de slicer et d’exporter directement du G-code.
S’ensuit alors le travail de réparation et d’optimisation:

Le résultat corrige bien les problèmes rencontrés:

On peut alors choisir d’exporter le fichier aux formats .STL ou .OBJ. Un passage par Cura montre que la roue est maintenant correcte:

Comme tout système de correction de fichiers 3D, makeprintable n’est pas parfait, mais les résultats sont prometteur, d’autant plus que l’utilisation du site est pour le moment gratuit.


Imprimante 3D K8200 à nouveau en service

A l’école, nous avons deux imprimantes 3D: une Velleman K8200, que j’ai construite il y a plus de deux ans et sur laquelle j’ai fait mes premières armes. Ensuite, nous avons acquis une Ultimaker 2. Dès lors, la K8200 n’a plus fonctionné. Mais avec la multiplication des projets, nous commençons à ne plus réussir à suivre avec une seule imprimante 3D. C’est pourquoi la K8200 a été remise en service pour les pièces les plus grosses, qui ne nécessitent pas une finition particulièrement fine. Et rien à dire: l’ancêtre fonctionne toujours aussi bien!