Catégorie : Histoire


Welcome iPhone!

Il y a 10 ans, Steve Jobs présentait l’iPhone lors de ce qui a sans doute été sa meilleure keynote…

Je me souviens; ce soir-là, je hurlais, je jubilais, je sautais, je bavais derrière mon écran, en regardant cette keynote! Il y a clairement, dans ce monde, un avant et un après iPhone, comme il y a eu un avant et un après Macintosh et un avant et un après découverte du feu.

Pour mes jeunes lecteurs, blasés de technologie; un téléphone, avec un écran multitouch, un lecteur mp3 et vidéo, plus un navigateur Internet, le tout-en-un seul appareil; ça n’existait pas, avant l’iPhone.

C’était la première fois qu’on entendait le « whoop » d’envoi de message. la première fois qu’on voyait un smartphone vraiment smart. C’était le début de l’ère des smartphones. Ces gestures, qui nous paraissent tellement naturels, aujourd’hui, sont nés il y a 10 ans.

Et pour ceux qui veulent connaître la petite histoire derrière la Grande Histoire, je vous recommande la lecture de cet article… C’est tellement Apple dans toute sa splendeur!

 


Rédactions

Sujets de rédaction à l’école primaire en 1916:

13235430_546198652228330_7510051084217686071_o

J’adore en particulier celui-ci. N’oubliez pas qu’on est au primaire!

Capture d’écran 2016-05-25 à 21.22.44

Mais tout est bien qui finit bien:

13179037_540607472787448_2117126073773813661_n

En marge de cela, je vous invite à suivre le compte Facebook de Résonances, d’aller lire les anciens numéros de Résonances, mais aussi de suivre Nadia Revaz sur Facebook.


Comment Kodak s’est auto-détruite

Quand j’étais gamin, et même plus tard, la société Kodak était l’une des multinationales les plus puissantes au monde, avec un quasi-monopole dans le monde occidental pour ce qui était de la photographie: films, machines et produits de développement, papier: chaque photo prise était une formidable machine à cash. À côté de cela subsistaient des marques de moindre importance: Agfa, Ilford, Fuji…
Pour ma part, j’ai adoré travailler avec les pellicules noir-blanc Kodak TMax 3200 ISO, que je poussais à 6400 et que je développais avec un révélateur spécial Kodak. Ensuite, je faisais mes tirages sur du papier Ilford Multigrad, tellement souple et pratique d’utilisation pour un amateur.

 

Quand je suis passé à la couleur, j’ai adoré travailler avec le Kodak Ektachrome Panther en négatif, mais surtout avec l’ELITE Chrome en diapositive. Très chers (20 à 25.- le film), il fallait les conserver au frigo. Mais jamais avec un appareil numérique, je n’ai pu atteindre la qualité des images réalisées avec ces films.

L’histoire est ironique. C’est en effet Kodak qui a inventé la photographie numérique, qui la conduira à ce qu’elle est aujourd’hui: en faillite.
En 1975, un jeune employé de Kodak, Steven Sasson, crée le premier prototype d’appareil de photo numérique. Il a une résolution de 100x100px, en noir et blanc. Les photos sont enregistrées sur une cassette.

Mais allez faire comprendre à des dirigeants des services marketing et business, à la tête de Kodak, dont la majorité des revenus est basée sur la vente de films, de produits de développement et de papier photo, qu’un appareil de photo permettant de se passer de film et de visionner ses photos sur un écran a un éventuel avenir commercial…

Toute l’histoire est là:

http://www.brw.com.au/p/tech-gadgets/made_this_kodak_employee_invented_QnYp4iCrFXYwagdCRzszeP